Les phytohormones et la culture in vitro de Nicotiana tabacum
Compte rendu : Les phytohormones et la culture in vitro de Nicotiana tabacum. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar annieirouk • 11 Avril 2022 • Compte rendu • 2 352 Mots (10 Pages) • 649 Vues
Les phytohormones et la culture in vitro de Nicotiana tabacum
08 décembre 2021
Résumé :
Les végétaux sont capables de se multiplier par plusieurs voies, celle mise en évidence est la micropropagation ou la culture in vitro qui permet une régénération d’individus à partir d’explant et la production d’un grand nombre de plantes génétiquement homogènes en un temps court. Elle est basée sur la totipotence des cellules végétales capables de se différencier, se dédifférencier et se redifférencier. La totipotence dépend de deux hormones dont l’auxine permettant la rhizogenèse et la cytokinine favorisant la caulogénèse. En fonction de la concentration en cytokinine et/ou en auxine dans un milieu MS, on a des effets doses ou des effets antagonistes observables.
Abstract:
Plants are able to multiply by different ways, the one pointed out is the micropropagation or the in vitro culture During the in vitro vegetative propagation, individuals are regenerated from an explant and the production of a large number of genetically homogeneous plants in a short time. It is based on the totipotency of plant cells. They able to differentiate, dedifferentiate and redifferentiate. The totipotency depends on two hormones which are auxin allowing rhizogenesis and cytokinin promoting caulogenesis. Depending on the concentration of cytokinin and/or auxin in a MS medium, we can have dose-effects or antagonistic effects.
Mots-clés : Culture in vitro, totipotence, Nicotiana Tabacum, auxine, cytokinine.
Matériels et méthodes :
Feuilles de tabac Nicotiana Tabacum (Annexe 1).
Milieu de Murashige et Skoog (milieu MS ou milieu MSO) (Annexe 2) : c’est un milieu de culture qu’on utilise dans
les laboratoires de biologie végétale pour les cultures cellulaires et tissulaires de plantes. Il est composé de sels minéraux et de substances organiques. Ce milieu est une source de carbone nécessaire pour la CIV. Solutions de stérilisation composées d’alcool 70% et de l’hypochlorite de Calcium (CaOCl2) 4% qui permettent de stériliser les feuilles de tabac avant les découper pour la culture in vitro.
Phytohormones (Annexe 3) : il s’agit de l’AcideIndoleAcétique (AIA) qui est une auxine de synthèse, et du BenzylAdéninePurine, (BAP) qui est une cytokinine de synthèse. Ces deux hormones sont essentielles pour le développement de la plante.
La hotte à flux laminaire : maintient le milieu de travail stérile et permet d’éviter des contaminations dans nos boîtes de cultures.
Autoclave : nécessaire pour stériliser le matériel utilisé ainsi que les milieux de culture.
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Introduction :
La cellule végétale vit et fait de la mitose, à l’issus de cette mitose, elle se différencie en cellules qui ont les mêmes génomes, mais ne transcrivent pas les mêmes gènes, donc n’ont pas les mêmes fonctions. Par la suite, elle meurt par apoptose (mort
programmée) ou par nécrose (mort non programmée). De plus, elle peut aussi se dédifférencier petit à petit dans l’état différenciée et revenir en arrière pour faire de la
redifférenciation. On parle donc de densité de différenciation. La capacité de régénération ou la totipotence des cellules végétales peut être induite de façon spontanée ou artificielle. La totipotence induite artificiellement dépend de deux phytohormones qui sont l’auxine et la cytokine. Il existe deux types de totipotence végétale. La totipotence issue des méristèmes (région à l’intérieur de laquelle on a des cellules à l’état indifférencié qui se divisent) où la plante peut donner des individus à partir des méristèmes : c’est la multiplication végétative par voie méristématique. On a aussi la totipotence issue des cellules déjà différenciées qui sont capables de se dédifférencier pour se redifférencier : c’est la totipotence par voie non méristématique. Chez les cellules végétales, la dédifférenciation peut se faire de deux manières :
l’organogénèse directe et
l’organogénèse indirecte. Lors de l’organogénèse directe, la cellule différenciée commence un peu à se dédifférencier pour ensuite se redifférencier. Lors de l’organogénèse indirecte, une cellule de feuille se différencie et prolifère, on obtient un cal, certaines cellules de ce cal se différencient et font d’autres individus. En outre, ces cellules végétales se multiplient par plusieurs voies différentes : la voie asexuée (on fait
des embryons à partir de cellules différenciés non sexuelles. C’est l’embryogénèse somatique), la voie sexuée (par fusion de deux gamètes et on obtient un zygote c’est une embryogénèse zygotique) et aussi par multiplication végétative. En effet, la multiplication végétative peut se produire suite à une exploitation de l’homme. L’homme peut faire le bouturage qui consiste à refaire des individus à partir d’organes végétaux ; ou aussi le marcottage qui correspond à la rhizogenèse d’une tige issue de la plante mère donnant naissance à un nouvel individu. En plus de ces techniques nous avons le greffage correspondant à l’implantation d’un fragment végétal contenant un bourgeon ou greffon sur un autre végétal (porte greffe) plus résistant et nous avons la culture in vitro (CIV) basée sur la totipotence des cellules végétales. La micropopagation, la mutagénèse, la production d’embryon somatique, la production de protéine recombinante sont des méthodes de multiplication végétative par culture in vitro. Lors de la multiplication
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