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La fécondation in vitro

Fiche : La fécondation in vitro. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2013  •  Fiche  •  535 Mots (3 Pages)  •  958 Vues

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Pour la science n°345 Juillet 2006 p.14-17

Histoire de la fécondation in vitro

Les méthodes de fécondation in vitro permettent à des couples stériles d’avoir un enfant. Louise Brown est née en Grande-Bretagne le 25 Juillet 1978 et était le premier bébé conçu par fécondation in vitro.

L’idée de cette fécondation remonte aux années 1935-1940. Le personnage qui a le plus marqué cette recherche fut l’Américain Grégory Pincus : il a travaillé sur la fécondation in vitro et il a découvert la pilule contraceptive.

Dans quels cas les couples font-ils appel à la fécondation in vitro ?

On estime qu’un couple est stérile lorsqu’il n’a pas d’enfant au bout d’une année de rapports non protégés. Les causes sont multiples : infections des trompes chez la femme, troubles hormonaux,…

Déroulement d’une fécondation in vitro

Pour réaliser une fécondation in vitro, on doit récupérer des ovocytes de la future mère et des spermatozoïdes du père. On donne d’abord des médicaments à la femme pour que ses ovaires libèrent des ovocytes. Ces derniers sont recueillis par une technique de ponction sous échographie, par les voies naturelles, puis ils sont mis en contact avec des spermatozoïdes. Plusieurs œufs sont fécondés et l’on dispose alors de plusieurs embryons. On décide d’en implanter un ou deux, exceptionnellement trois (le médecin tente de trouver un compromis entre le risque qu’aucun embryon ne s’implante et celui d’une grossesse gémellaire qui présente également des risques).

Sur l’embryon de quelques cellules, on prélève un noyau que l’on analyse. On vérifie que le nombre de chromosomes est normal ou l’on cherche d’éventuels gènes défectueux si l’un des parents est porteur d’un gène conférant une maladie grave. On fait sur cet embryon obtenu après fécondation in vitro, mais avant sa réintroduction, donc avant son implantation, un diagnostic génétique. C'est-à-dire de savoir s’il est porteur d’une maladie grave. Bien sûr, cette méthode soulève des débats éthiques puisqu’on fait ainsi une sélection embryonnaire : on choisit de ne pas implanter un embryon porteur d’une anomalie génétique.

Il n’est pas question de déterminer la couleur des yeux ou la taille, mais des maladies incurables au moment du diagnostic dont le gène est porté par l’un des parents ou les deux. (RISQUES)

Toutes les causes d’infertilité peuvent bénéficier de la fécondation in vitro. Aujourd’hui la méthode est bien au point : environ 20 000 enfants naissent en France chaque année par fécondation in vitro sur environ 800 000 naissances.

Les enfants nés par fécondation in vitro, se développent-ils tout à fait comme les autres enfants ?

Avec le recul dont nous disposons aujourd’hui, on sait qu’il y a pas plus de malformations à la naissance. En revanche, le nombre d’anomalies chromosomiques est égal à 0.7% alors qu’il est de 0.3% dans la nature. Les couples doivent être parfaitement informés quand ils prennent leur décision.

Lorsqu’il reste des embryons qui ne sont pas réimplantés immédiatement, ils sont

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