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Le fécondation in vitro

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Par   •  17 Mai 2016  •  Cours  •  2 162 Mots (9 Pages)  •  742 Vues

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LA FECONDATION IN VITRO (FIV)

  1. Définition

La fécondation in vitro est une re-création de la fécondation dans les trompes de la femme en laboratoire (in vitro signifie « dans le verre »).

Elle est utilisée sur les femmes qui n’arrivent pas à avoir d’enfants , à cause d’infections génitales, de grossesses extra utérines,… ou pour un problème de sperme chez le conjoint.

Il existe 4 grandes étapes lors de cette fécondation :

- La première est le recueil des cellules sexuelles mâles.

- La deuxième est le recueil des cellules sexuelles femelles.

- La troisième est la fécondation au sens propre.

- Et la quatrième le transfert des embryons.

  1. Les cellules sexuelles chez l’homme et la femme

Le gamète est une cellule sexuelle ou cellule germinale, qui permet la reproduction sexuée : il peut être une cellule mâle, qui est le spermatozoïde, ou une cellule femelle qui est l’ovule.

Il est produit par les glandes sexuelles qui sont les ovaires chez la femme et les testicules chez l’homme.

Les ovocytes, appelés aussi ovules, sont  stockés dans les deux ovaires de la femme depuis toujours, mais se développent seulement à partir de la puberté. Chaque mois un ovule est expulsé de l’ovaire, et peut à partir de ce moment-là, être fécondé.

Les spermatozoïdes sont les cellules reproductrices de l’homme.

Lors de la fécondation, le spermatozoïde qui a un flagelle pour se déplacer, se dirige vers l’ovule pour former une cellule œuf. Le spermatozoïde est présent dans un liquide séminal produit par les testicules, la prostate et d’autres organes.

Les spermatozoïdes sont en production constante à partir de la puberté et se retrouve en très grand nombre à chaque éjaculation.

Le gamète mâle fusionne avec le gamète femelle pour donner  naissance à une cellule œuf. Cette fusion permet la création d’un individu génétiquement unique.

Chaque gamète possède 46 chromosomes soit 23 paires.

Au moment de la fécondation, il y a une perte aléatoire d’un chromosome de chaque paire, il reste donc 23 chromosomes par gamète, la fusion donnera naissance à un œuf doté de 46 chromosomes.

  1. Histoire de la fécondation in vitro

En 1934, la première étude de la fécondation in vitro est faite par Gregory Pincus, chercheur américain, il publia la première étude sur la fécondation in vitro effectuée sur des lapins. Son expérience fut extrêmement critiquée.

Ensuite John Rock et Miriam Martin, un coupe de chercheurs américain, entendirent parler des travaux  de Pincus et souhaitèrent utiliser cette technique contre l’infertilité féminine.

En 1944, a eu lieu la première fécondation in vitro : après de nombreuses tentatives, Miriam Martin fut témoin de la première fécondation in vitro ayant eu lieu hors du corps de la femme, dans une boite de pétri. Le couple ne tenta pas de réimplanter les embryons dans l’utérus humain.

Puis, dans les années 60, l’histoire de la fécondité est marquée par Robert Edwards, il travaillera pendant plus de 20 ans sur la fécondation et le transfert des embryons, aussi bien chez l’animal que chez l’homme.

En 1978, a lieu la naissance de Louise Brown, premier bébé éprouvette, née en Grande-Bretagne.

Elle est le fruit du travail de Robert Edwards et du gynécologue Patrick Sleptoe.

En 1981, a lieu la mise en place de la stimulation ovarienne.

Les premières fécondations in vitro sont faites sans stimulant donc avec un seul ovule, les chances de succès sont infimes.

 C’est cette année-là,  qu’ils mettent en place le principe de la stimulation ovarienne et obtiennent donc plusieurs ovules, ce qui multiplie les chances de succès de la fécondation et de l’implantation dans l’utérus.

En février 1982, fut la naissance du premier bébé éprouvette français nommé Amandine.

Et enfin en 1986, fut la première naissance en France après cryopréservation des embryons, qui consiste a congelé les embryons.

  1. Les étapes en détail de la fécondation in vitro  
  1. La stimulation ovarienne

Cela sert à contrôler le moment de l’ovulation et avoir une ovulation de meilleure qualité.

La femme produit un seul ovule par cycle et le traitement hormonal de cette étape permet d’en obtenir plusieurs pour augmenter les chances d’avoir un embryon viable.

Il existe différents protocoles plus ou moins longs en fonction du poids de la femme, de son profil ovulatoire et d’autres critères.

Des dosages hormonaux et des échographies permettent de suivre le développement du follicule, qui est un petit élément de l’ovaire en forme de sac dans lequel se développe l’ovule. Cette surveillance médicale débute à partir du 6ème jour de la stimulation et à  lieu toutes les 48 heures, 3 à 4 fois maximum.

  1. Le déclenchement de l’ovulation

Lorsque les follicules sont matures, une injection d’hormones HCG permet de déclencher l’ovulation.

Les hormones HCG sont des hormones uniquement présentent chez les femmes enceintes, elles sont fabriquées par le placenta et empêchent le retour des règles, permettant  la fixation de l’embryon et  le maintient de l’œuf.

  1. La ponction folliculaire (grâce à une aiguille)

L’ovulation se produit 37 à 40 heures après cette injection. C’est pour cela que la ponction folliculaire se fait généralement 36 heures après l’injection, car elle doit être faite avant l’ovulation.

La ponction à lieu sous anesthésie la plupart du temps.  Elle se fait par voie vaginale et elle est guidée par une échographie. On prélève 6 à 12 follicules.

  1. Le recueil du sperme

Le jour de la ponction ovarienne, le sperme du conjoint est recueilli, ou il peut avoir été préalablement congelé.

Le liquide séminal est congelé, si le conjoint a des difficultés de recueil, en cas de pathologie, ou en cas de ponction testiculaire nécessaire.

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