Les NTIC

Introduction :

Commençons par définir le terme connaissance, c’est l’action, acte ou fait de connaître quelque chose. Cette connaissance passe par l’obtention, la recherche d’informations, grâce aux NTIC de nos jours.

Depuis l’apparition des NTIC, obtenir une information, et par un travail plus  approfondi, développer ses connaissances, est quelque chose qui s’est vu métamorphoser (Internet est certainement l’outil le plus populaire parmi ces NTIC). Ces technologies ont depuis envahi notre quotidien, nos habitudes, et les jeunes d’aujourd’hui ont accès à la connaissance démultiplié par rapport aux générations antérieures. Leur utilisation est ainsi au centre des débats de l’éducation; on se pose donc la question de leur utilisation dans les écoles, lieu symbolique de la connaissance.    

On se demande alors si les transformations technologiques transforment la connaissance aujourd’hui ?

Plan: I) Développement des NTIC

II) Les NTIC et notre façon se penser

III) La technologie et l’école

I) Les NTIC

Les NTIC, que l'on nommera pour la suite, nouvelles technologies, sont l'ensemble des techniques utilisées pour le traitement et la transmission des informations (câble, téléphone, Internet, etc.).

De l'agriculture de précision et de la gestion de la forêt (traçabilité des bois pour lutter contre le trafic), au contrôle global de l'environnement planétaire ou de la biodiversité, à la démocratie participative en passant par le commerce, la télémédecine, l'information, la gestion de multiples bases de données, la bourse, la robotique et les usages militaires, sans oublier l'aide aux handicapés (dont aveugles qui utilisent des synthétiseurs vocaux avancés ainsi que des plages braille éphémère), les TIC tendent à prendre une place croissante dans la vie humaine et le fonctionnement des sociétés.

Quand on dit NTIC, on parle très souvent d’internet, outil très prisé par la communauté, et indispensable de nos jours. C'est un outil disponible à l'échelle mondial. C'est un système immense de télécommunications informatiques développé au niveau international, qui permet d'accéderà des données de toutes sortes, textes, musique, vidéos, photos.

Parler de la photo, on l'a choisi car elle représente bien internet aujourd'hui, système reliant la planète toute entière, puis du graph, montrant le développement d'internet.

II) Les NTIC et notre façon de penser

Le philosophe Michel Serres, auteur des Éléments d’histoire des sciences, voit dans ces nouvelles technologies une révolution dans l’histoire de la pensée, voire l’apparition d’un « nouvel humain », pointant une mutation anthropologique.

En effet, ces NTIC nous permettent de communiquer, d’accéder aux sources d’information, de stocker, de manipuler, de produire et de transmettre l’information sous toutes les formes, c’est-à-dire texte, son, vidéo, image à très grande vitesse et avec une grande précision.

Toutes ses technologies sont maintenant présentes dès l’enfance. Elles sont alors intégrées dans le quotidien des enfants qui passent le plus clair de leur temps dessus, se coupant du monde réel. On peut appeler ce « nouvel humain » un natif numérique, c’est-à-dire un enfant ayant grandi dans un environnement numérique. Ils ont une facilité numérique, mais il faut cependant souligner que celle-ci n’est pas innée, c’est plutôt un produit du capital culturel. On peut les opposer aux personnes dites « immigrantes », qui sont des individus d’un certain âge, habitués au format papier et qui doivent se familiariser au numérique, notamment en utilisant des outils informatiques. 

On pourrait alors se demander si ces NTIC font de nous des êtres plus intelligents, des humains supérieurs en termes de connaissance, car ces NTIC, sont des procédés permettant d’accomplir plus rapidement ou avec plus d’extensivité des « milliers d’opérations triviales ».  

Malheureusement, ce n’est pas le cas :

Car tout d’abord, Il y a une différence entre « être [passivement] informé » (regarder une vidéo …) et « s’informer », qui renvoie à une attitude active. Dans le premier cas, on reçoit une information médiatisée, dans le second on recueille soi-même des faits que l’on intègre à une grille que l’on a consciemment faite sienne.

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