L'évolution de l’aéronautique grâce aux crashs
Guide pratique : L'évolution de l’aéronautique grâce aux crashs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Régis Evrard • 4 Mars 2017 • Guide pratique • 892 Mots (4 Pages) • 579 Vues
- L’évolution de l’aéronautique grâce aux crashs
Chaque constructeur aéronautique utilise la recherche pour découvrir de nouvelles technologies. Cependant, à chaque fois qu'il y a un accident d'avion, la cause agit comme un moyen de comprendre ce qui doit être modifié sur un avion.
Dans cette partie, nous allons en apprendre davantage sur les conséquences qu’a un accident d’avion sur la fabrication futur de l’appareil en question.
Je commencerai par l'un des atterrissages d'urgence les plus «impressionnants» de l'histoire de l’aviation : « le vol 243 de l’Aloha Airlines. »
Le 28 avril 1988, un Boeing 737-200, âgé de 19 ans, était en vol entre Hilo et Honolulu. Il avait déjà effectué plus de 89 000 vols pour la compagnie aérienne « Aloha ». A ce moment, seul un autre Boeing 737 pourrait rivaliser avec ce record.
Tout a commencé normalement, mais un passager entrant dans l'avion a vu que le fuselage à droite de la porte n'était pas complètement joint à l'autre partie. Il a préféré ne rien dire parce que l'équipage semblait très occupé. L'avion a décollé comme d'habitude et pris de l’altitude jusqu’à atteindre son altitude de croisière.
Au bout d'une vingtaine de minutes de vol, de forts craquements se font entendre tout-à-coup, suivis d’une forte explosion. La structure se fend, le fuselage s'ouvre. Soudain, il y a eu une décompression explosive. Les 5 premières rangées de passagers étaient complètement exposées à l'extérieur.
Les passagers ont risqué une hypoxie à cette altitude de vol, donc le premier réflexe du pilote était de descendre afin que l'avion puisse voler à une altitude "respirable". En outre, les passagers ont été exposés à des vents de plus de 300 km/h.
Des témoins ont signalé que la partie de l'habitacle de l'avion était inclinée et était un mètre plus bas que la cabine.
Puis un autre problème s'est produit, le système hydraulique a été endommagé et ainsi les pilotes ont perdu la manœuvrabilité de l'avion.
À ce moment-là, chaque décision du poste de pilotage était un choix entre la vie et la mort. Après un accident de ce type, le pilote avait comme solution de se diriger vers l’aéroport le plus proche afin de tenter un atterrissage d’urgence. Malheureusement, dans le cockpit, les voyants qui indiquent si le train d’atterrissage est bien fonctionnel ne s’allumaient plus.
Normalement, si cela se produit, le manuel de vol indique que le pilote doit survoler l'aérodrome et demander une confirmation au contrôleur de la circulation aérienne. Mais dans ce cas, c'était trop risqué et les pilotes ont décidé d'atterrir de toute façon. S'ils n'avaient pas fait cela, le fuselage aurait pu s'affaiblir encore plus avec un risque de rupture.
Enfin après un cauchemar qui a duré 13 minutes, l'avion a réussi à atterrir à l'aéroport de Kahului.
Il y a eu une enquête du NTSB (National Transportation Safety Board) pour savoir pourquoi le fuselage a explosé. C'était une enquête importante parce qu'en 1988, 5 000 Boeing 737 étaient en service.
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