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Gestion de maintenance, cours détaillé.

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Par   •  31 Mars 2016  •  Cours  •  4 279 Mots (18 Pages)  •  911 Vues

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Méthodes de Maintenance                                                                        Série 1

1. PREAMBULE

Naguère on parlait d’entretien (réparations, nettoyage, graissage, petites modifications, etc..) aujourd’hui de nouveaux vocables sont employés dans les entreprises : maintenance, maintenancier, GMAO, TMP, etc.

Mais qu’est-donc la maintenance ?

Chaque entreprise semble avoir sa propre idée, sa propre interprétation, sa propre définition (nous vous conseillons de lire la norme NFX60-010), mais tous s’accordent pour dire qu’il s’agit d’un ensemble d’actions de terrain et/ou de bureau technique permettant de maintenir ou de rétablir un système de production aussi performant qu’il a été prévu pour une rentabilité maximale, tout en maitrisant les coût et les investissements de ce service.

Chaque entreprise a sa propre idée, sa propre interprétation, sa propre définition, parce que chaque entreprise a sa propre spécificité, sa propre identité qui va dépendre des critères suivants :

  • Taille : petite entreprise, grande entreprise
  • Production : travail à l’unité, petite série, grande série, etc. ...
  • Qualification du personnel
  • Disponibilités financières du moment
  • Obligations ou contraintes vis à vis de ses clients.
  • Développement, investissement productif (nouveaux produits, nouvelles parts de marché,...)

Le véritable problème est le suivant :

On peut faire du sous-entretien ou du sur-entretien, dans le premier cas on ira vers une dégradation prématurée des équipements, dans le deuxième cas le surplus d’interventions inutiles conduira à un gaspillage financier pour l’entreprise ce qui entrainera une perte d’argent pour l’une ou pour l’autre de ces deux démarches.

On dit qu’il faut en faire ni trop, ni trop peu, mais que faut-il faire ?

Maintenance sous- entend entretien, mais l’inverse n’est pas toujours vérifié !

La maintenance est elle rentable ?

Si produire c’est exploiter un équipement de production pour obtenir des produits finis, maintenir c’est assurer la disponibilité de ces équipements, donc l’assurance de la quantité mais également de la qualité.

Le service maintenance se trouve en amont de la production, comme d’autres services : bureau d’études, bureau des méthodes, service achats. Etc., et participe indirectement mais surement à la rentabilité de l’entreprise.

Dans une semaine nous aborderons l’étude des coûts de maintenance, des investissements et des gains réalisées dans certains cas précis ce qui nous permettra de chiffrer la rentabilité d’actions de maintenance bien menées.

Production et maintenance sont deux activités duales et complémentaires. La dualité est accentuée par la notion d’auto-maintenance (maintenance fait par les opérateurs directement à partir de fiches établies par le bureau technique de maintenance) et d’optimisation des matériels de production. L’étude de la TPM (Total Productive Maintenance) mettra en évidence cette symbiose.

Les pannes seraient-elle le sida de l’ère industrielle à technologie avancée et la maintenance l’antidote adéquat ?

Depuis que les machines produisent des pièces elles génèrent aussi des pannes, ce qui nécessite aujourd’hui le développement de la maintenance à partir de l’activité ancienne d’entretien.

Plus les machines sont complexes, sollicitées, vieillies, plus le risque de panne est grand. Le service maintenance doit tout faire pour éviter ces dysfonctionnement, ou tout du moins, s’ils se produisent réparer au plus vite pour éviter de perdre de la production et donc de l’argent.

Futur technicien de maintenance vous devrez devenir polyvalent et généraliste

( électricité, électronique, mécanique, hydraulique, pneumatique ,etc),être un homme de terrain mais aussi un technicien de bureau ( il vous faudra analyser, gérer, décider, former , innover, etc..) , mais quel métier intéressant , passionnant et surtout promis à un bel avenir . Les gains obligés en productivité et en qualité nécessiteront plus d’automatisation entraînant la création de machines de fabrication de plus en plus complexes pour augmenter les performances nécessitant une maintenance de haut niveau. Maintenancier est un métier d’avenir, et qui plus est, constamment revalorisé.

2. PRPBLEMATIQUE DE LA MAINTENANCE.

POURQUOI MAINTENIR ET A QUEL COÛT ?

2.1 Pourquoi maintenir ?

Dans le cadre d’une stratégie de productivité accrue et de qualité totale dans l’entreprise, la maintenance est devenue une fonction à part entière et incontournable.

Les performances de la  fonction maintenance sont une composante essentielle de la compétitivité des entreprises.

Le rôle de la maintenance est de gérer la disponibilité (pourcentage d’heures effectivement productives) avec pour objectif le zéro panne (impossible à attendre mais il faut essayer de faire toujours mieux) dans le cadre d’une approche de détermination des coûts globaux.

Les entreprises doivent faire face à deux impératifs le plus souvent indépendants :

 

  • La sécurité des biens et des personnes est un impératif prépondérant dans le cas de transport de personnes (bus, téléphérique, ascenseur, etc...) et de systèmes en œuvre des technologies à haut risques telles que : industries nucléaires, spatiales, chimiques, etc... Pour cette famille d’activités on peut dire que les coûts engagés par la maintenance ne sont pas prépondérant. Les conséquences d’accidents conduisent les entreprises concernées au développement d’une stratégie de maintenance particulièrement élaborée.
  • La compétivité des entreprises et/ou des produits est modélisée par cinq zéro (zéro défaut, zéro délai, zéro panne, zéro stock et zéro mépris). Le zéro panne et le zéro délai obligent les entreprises à développer un service de maintenance performant et sûr .Pour ce qui relève de la compétitive du produit lui même, comme par exemple les biens d’équipement industriel, les utilisateurs exigent des constructeurs ou des revendeurs la mise en place d’un service après-vente de qualité à un coût minimal.

2.2 Maintenir, à quel coût ?

En première approche on peut dire que le coût global d’un système ou d’une machine de production est la résultante de quatre coûts :

  • Coût d’acquisition
  • Coût d’exploitation
  • Coût d’indisponibilité
  • Coût de destruction ou de revente

Il s’agit pour l’exploitant de minimiser la somme de ces quatre coûts en général indépendants. Les coûts les plus importants sont bien sur ceux des pannes : les coûts de non maintenance englobent les coûts des arrêts de production non prévus, de dégradation de la qualité , de l’image de l’entreprise et des divers désordres ainsi engendrés. Sur ce plan d’importantes économies peuvent être attendues en développant une politique de prévention des pannes et d’organisation des diverses interventions de maintenance. C’est pourquoi la maintenance, devenue une fonction à part entière, doit être considérée davantage comme un centre de profit qu’un centre de coût.

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