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Rapport de laboratoire sur la photosynthèse

Cours : Rapport de laboratoire sur la photosynthèse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Avril 2017  •  Cours  •  874 Mots (4 Pages)  •  1 550 Vues

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Discussion

Les résultats recueillis ont permis de vérifier l’authenticité des faits fournis dans la partie littérature du laboratoire. On note que la lumière ayant des longueurs d’onde particulière fait produire davantage de dioxygène a la plante que les autres. En effet, la chlorophylle a et la chlorophylle b présentes dans la plante absorbent fortement respectivement à 430 nm (bleu) et 660 nm (rouge) pour la a et 445 nm (bleu) et 645 nm (rouge) pour la b . La plante dans notre expérience produisait effectivement davantage de dioxygène lorsqu’elle était excitée par un faisceau rouge que les autres couleurs testées. Les ondes lumineuses projetés sur la plante servent en fait à fournir l’énergie nécessaires aux réactions photochimiques. « La lumière est captée par une antenne constituée de pigments (caroténoïdes et chlorophylles) et l’énergie, canalisée jusqu’à un centre réactionnel constitué de chlorophylle a (P680). L’énergie obtenue est transférée à un accepteur primaire d’électrons. Un donneur primaire d’électrons permettra de restaurer la chlorophylle dans son état initial. Une chaîne complexe de transporteurs permettra ensuite de transférer cette énergie jusqu’à un accepteur final. » De ce fait, en fournissant davantage d’énergie lumineuse ayant une longueur d’onde que la chlorophylle est capable d’absorber on fournit plus d’énergie disponible aux réactions. Puisque la production d’O2 est issue de la réaction d’oxydation de l’eau (réaction qui soit dit en passant requiert de l’énergie), on peut affirmer qu’une plus grande quantité d’énergie fournie à la plante aura pour conséquence une plus grande quantité de réaction donc une plus grande production nette de dioxygène. Ainsi la production nette de dioxygène de Cabombas sp. Est donc supérieure lorsque l’on fournit des ondes lumineuses se rapprochant du rouge ou du bleu à celle-ci. La plante en absence de lumière peut aussi effectuer de la phosphorylation oxydative (respiration cellulaire). Durant ce processus, de l’énergie chimique contenue sous forme de glucose est utilisée pour produire de l’Adénosine triphosphate. La réaction se note ainsi : C6H1206 + 6 02 - ==== 6 CO2 + 6 h 20 + énergie (ATP et chaleur) . Ainsi, en absence de luminosité, la plante consomme du O2 plutôt que d’en produire ce qui entraine une production nette négative de dioxygène.

Évaluation

• Variable dépendante : la production nette de dioxygène

• Variable indépendante : La couleur de la lumière est la variable

Hypothèse 1 : Lien entre la couleur de la lumière et la production nette de dioxygène

La couleur de la lumière influence la production nette de dioxygène. Chaque couleur a une longueur d’onde différente et est absorbé différemment par la plante. Plus on fournit une lumière de couleur ayant une longueur d’onde capté par la plante, plus elle fera de photosynthèse. Une plus grande production de photosynthèse amène une plus grande production nette de dioxygène.

Cette hypothèse est confirmée. Nous avons noté que les longueurs d’ondes de lumières rouge entrainent davantage de réactions photosynthétiques que les longueurs d’onde grise, verte ou

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