Les addictions
Cours : Les addictions. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clara Ammendola • 16 Mars 2019 • Cours • 2 891 Mots (12 Pages) • 435 Vues
- Les addictions :
Il y a 12 M de fumeur, 70 000 décès prématurés parmi les fumeurs tous les ans.
Il y a 5 M de citoyens qui ont un problème d'alcool et 40 000 décès prématurés .
Il y a 500 décès par an dû à des accidents.
Il y a 3,5 M de personnes atteintes de diabètes dont 2 M se font soignés et 1 M ne sont pas au courant qui sont atteints.
Il y a environ 1 M d'Alzheimer en France donc 250 000 totalement dépendants.
125 000 AVC en France et 45 000 décès prématurés.
Au total, il y a plus de 22 M de personnes malades (de consommateurs de conneries) et plus de 110 000 décès prématurés.
Ce qui va être important pour les examens de début de cours, ce sont les questions hyper-sortables.
- Question 1: Le ministère de la santé vous sollicite pour évaluer l'importance et l'intérêt du programme du cours Santé, Autonomie et grands problèmes.
Rappel du programme : addictions, DT2, maladies d'Alzheimer et accidents vasculaires cérébraux.
- Question 2: Incidence du tabac, de l'alcool et du cannabis sur l'espérance de vie et les décès prématurés.
Le taux de survie à 5 ans des personnes atteintes de cancer en France entre 1989 et 2007 :
Le cancer du testicule est le plus « sympathique » car au bout de 5 ans il y a 95% de survivants.
Mais les cancers qui vont être les plus intéressants pour nous, sont les cancers les plus retrouvés chez les consommateurs de cigarettes et d'alcool :
- cancer du larynx avec 53% de survivants
- cancer de la cavité orale avec 42 % de survivants
- cancer de la gorge 34% de survivants
- cancer des poumons (uniquement du à la cigarette) 14 % de survivants (10% à Nice)
- cancer de l'oesophage 12% de survivants
- cancer du foie ( uniquement du à l'alcool) 11% de survivants.
- Question 3 : Définition de la Dépendance aux substances.
→ Dépendance aux substances : Un état psychique (fait appel à un psychologue), et /ou physique (quantifiable et identifiable biologiquement : on peut quantifier par imagerie par exemple les atteintes du poumons), résultant de l’interaction entre un organisme vivant et un produit, caractérisé par des réponses comportementales ou autres qui comportent toujours une compulsion (pulsion à un temps donné très court) à prendre le produit de façon régulière ou périodique pou ressentir ses effets psychiques et parfois éviter l’inconfort de son absence (sevrage).
Dans la cigarette, il y a deux choses intéressantes :
- la dopamine : ce qui donne donne le plaisir
- et il y a une substance « IMAO = inhibiteur de la monoamine oxydase» qui permet à la dopamine de rester longtemps
- Question 4 : Comparer la toxicité individuelle et sociale d'une surconsommation d'alcool, de tabac et de cannabis.
Il y a activation des circuits dopaminergiques de « récompenses », et établissements d'une hypersensibilité à la dopamine : certaines personnes vont sécrétées beaucoup de dopamine et d'autres très peu, cela dépend des personnes.[pic 1][pic 2][pic 3]
Dans le cas de l'alcool, du cannabis et du tabac, il y a activation des circuits dopaminergiques de « récompenses », hypersensibilité à la dopamine et activation des récepteurs aux opiacés.
La dépendance physique : c'est quand notre corps manque d'un produit.
Dans le cas du tabac et de l'alcool la dépendance physique est très forte.
≠ La dépendance physique au cannabis est faible.
De même la dépendance psychique est très forte pour le tabac et l'alcool et plutôt faible pour le cannabis.
Il n'y a pas de neurotoxicité pour le tabac et le cannabis ≠ la neurotoxicité est important seulement pour l'alcool.
Dans la toxicité général, tout est atteint → on a toxicité général très forte pour l'alcool et le tabac mais très faible pour le cannabis.
Il y a dangerosité sociale pour l'alcool, qui peut provoquer de la violence.
≠ Il n'y a pas de dangerosité sociale pour le cannabis et pour la cigarette.
Il y a possibilité de traitement par substitution pour le tabac (patch à la nicotine..) mais pas pour l'alcool et le cannabis.
- Question 5 : Décrivez le fonctionnement de la synapse dopaminergique avec les modulateurs naturels (physiologiques) et les modulateurs artificiels.[pic 4]
Il y a deux zones : l'aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens.
Dans l'aire tegmentale ventrale, il y a des récepteurs à l'ACTH qui est un neurotransmetteur physiologique.
Quand il y a une motivation, le cerveau va permettre une régulation des neurotransmetteurs physiologiques , ce qui va permettre la sécrétion de dopamine dans la synapse.
Mais il existe des modulateurs artificiels tel que le tabac qui vont utiliser le récepteur à l’acétylcholine (ACTH), ce qui va donner un petit shoot.
Le cannabis va quand à lui utiliser le récepteur à l'endocannabinoide et l'alcool va utiliser le récepteur GABA.
On nait avec des récepteurs naturels et il y a des stimulateurs artificiels (alcool, cannabis, tabac..), le shoot n'est pas le même avec le stimulateur artificiel que lorsqu'il y a motivation.
Or, les zones de la synapse ne sont pas faites pour avoir beaucoup de dopamine, elles assument une petite sécrétion de dopamine → les stimulateurs artificiels à répétition vont créer un dysfonctionnement de la sécrétion de dopamine.
Le stimulateur artificiel qui créer un super shoot et qui provoque la plus grande sécrétion de dopamine est la cocaïne.
Quand on fume, il y a deux produits qui arrivent en 9 s aux récepteurs du cerveau.
L'inhibition de la destruction de la dopamine est du à l'IMAO.[pic 5]
- Question 6 : Quelle est la sévérité de la dépendance suivant les critères du DSM IV ?
Sévérité de la dépendance selon les critères du DSMIV :
On fait fumer 100 personnes, sur ces 100 personnes 20 vont aimer directement. [pic 6]
Pour l’alcool, 30 personnes vont aimer d’emblée.
Mais par utilisation périodique (par répétition), 40 % vont finir par aimer le tabac, car on va multiplier les RC à la nicotine, pour l’alcool c'est aussi 40%.
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