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Je Suis Addict

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Par   •  14 Février 2014  •  1 475 Mots (6 Pages)  •  811 Vues

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Introduction :

Les addictions font parties des priorités de santé mentales et de santé publiques au niveau mondial. En effet, chaque individu présente une certaine forme d'addiction. Mais finalement, qu'est-ce qu'une addiction ?

Définitions → addiction

→ dépendance

→ pathologie

→ santé publique

QU'EST-CE QUE L'ALCOOLISME ?

QUELLE EST LA LIMITE ENTRE LA MALADIE ET LE BUVEUR EXCESSIF ?

L'alcoolisme est une question de dépendance et non pas une question de quantité. On est donc alcoolique dès l'instant où l'alcool devient une obsession entraînant la perte de tout intérêt autre. Il en découle donc en plus des problème physiques, des problèmes sociaux importants. Ainsi, entre buveur excessif et malade dépendant la barrière est mince et un peu inconnue. D'ailleurs cette définition de l'alcoolisme sera renforcée par la vision de A : « Vous n'avez pas l'air de comprendre à quel point j’appartiens à cette bouteille et pas l'inverse : je ferais tout pour elle. Ce qui me préoccupe c'est combien de verres je vais boire ».

Les effets de l'alcool sont diverses sur l'organisme, compte tenu du sujet, nous nous centrerons ici sur les effets de l'alcoolisme chronique chez un alcoolique dépendant en se centrant sur leurs témoignages. « C'est venu petit à petit, jusqu'au jour où le matin, à la place de mettre du café dans ma tasse, je mettais du rosé. »

LES EFFETS DE L'ALCOOL.

I LES EFFETS PHYSIQUES DE L'ALCOOL

A long terme, les organes vitaux subissent des dommages irréversibles à force de devoir réguler l'afflux constant de liquide toxique dans le système sanguin.

LE COEUR

Le cœur se fatigue à force de pomper du sang contaminé et s’affaibli progressivement, ce qui multiplie par deux le risque de crise cardiaque.

LE CERVEAU

L'alcool agit rapidement : soit 90 secondes après être passé dans le sang. Celui-ci atteint le cerveau où il accroît le taux de dopamines et de endorphines (neurotransmetteurs responsables de la sensation de plaisir) et cela provoque en premier lieu l'euphorie.

« Je cherche la brulure de l'alcool et tu vois, cette brulure, c'est comme un ours qui te prend dans ses bras pour te réchauffer dans une nuit glacée. »

Aussi, l'activité cérébrale est ralentie ce qui peut engendrer des difficultés d'élocution et d'éventuelles pertes de connaissances temporaires.

A long terme, l'alcool fini par déformer les neurones et détruit les cellules, ce qui cause des distorsions de la perception. Les toxines qui passent à travers le système de fixation du cerveau, imprègnent les tissus cérébraux engendrant des psychoses, des hallucinations, des voix : symptômes ressemblants à ceux de la schizophrénie.

« Je me sens pas bien, je vois double, je délire, je perds les pédales, j’entends des voix, je ne veux pas m'entendre penser, je veux pas être seul. »

Lorsque l'apport d'alcool est trop important, une aire du cerveau bloque le passage d'alcool dans le sang. Le corps entre alors en mode défensif : le diaphragme se contracte fortement ainsi que les muscles abdominaux afin de presser l'estomac et rejeter toute nouvelle arrivée de substance. « A partir d'une certaine dose je vomi, c'est épuisant mais je m'y suis habitué et puis j'ai ma bassine avec moi» .

Les vomissements sont le signe d'un problème au foie et au pancréas : les deux organes les plus touchés par la présence de l'alcool.

Mais, ingurgiter trop d'alcool en une seule fois peut être mortel. Le cerveau, débordé, cesse de fonctionner, il n'envoie plus de signaux aux poumons qui arrêtent alors leur activité, gorge se bloque et le réflexe pharyngé ne se déclenche plus. Résultat : un alcoolique peut s'étouffer dans son vomi ou suffoquer pendant son sommeil. Le danger de mort est omniprésent.

« Je suis en train de me tuer à petit feu. »

Le foie

Celui-ci, soumis à des lésions à répétitions fini par s’arrêter de fonctionner.

→ 1 transplantation sur 8 concerne un ancien alcoolique.

Le pancréas

Le pancréas est un organe essentiel à la digestion, car il libère les enzymes de digestion dans l’intestin grêle afin de décomposer la nourriture qui passe dans le système digestif. Seulement, l'alcool perturbe cet équilibre ce qui provoque une inflammation du pancréas créant des douleurs intenses. Les alcooliques sont également sujet à des pancréatites aiguës. Manger devient un véritable calvaire et de ce fait, on associe quasiment systématiquement l'alcoolisme à la malnutrition.

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