La recherche médicale en génétique doit-elle se faire sur des modèles humains ou sur des modèles animaux ?

TD DÉBAT de génétique 

SUJET : La recherche médicale en génétique​         doit-elle se faire​         sur des modèles humains ou sur des modèles animaux ?  

Introduction : 

La recherche médicale en génétique a permis de faire des grandes découvertes qui ont servit la science ainsi que la prise en charge médicale. Comprenant la recherche théorique ainsi que la recherche expérimentale, la recherche médicale en génétique a du se faire sur de nombreux modèles vivants, parfois des organismes cobayes comme des animaux(chien rats souris singes), des micro-organismes comme les virus ou les bactéries, et évidemment sur l’être humain.

L’ ADN, qui est la molécule support de l’information génétique est différent pour chaque espèce. L’utilisation de modèles animaux avec leur génotype propres est-elle alors judicieuse? Faut-il travailler sur des génomes différents de celui de l’être humain? L’expérience animale fait-elle avancer la recherche médicale en génétique? N’est-il pas possible de se passer aujourd’hui de cobayes animaux dans une société de plus en plus hostile à la vivisection? Enfin quelles sont les limites éthiques que l’on doit imposer à la manipulation de l’être humain et de son génotype dans le but de faire avancer la médecine et la science?  ​La recherche médicale en génétique doit-elle donc se faire sur des modèles humains oubien sur des modèles animaux ?

1. Les avantages de l’utilisation du modèle animale dans la recherche en génétique

 1)​ Pourquoi favoriser l’utilisation de sujets de type animal pour des expériences ayant pour but​         de faire avancer la connaissance médicale en génétique, quels sont les avantages d’utilisation de ces modèles en comparaison avec l’être humain?​ La reproduction de certains animaux/organismes comme les souris, les lapins ou encore les drosophiles est très facile, elle est rapide et peu coûteuse -> Les expériences sur leur génotypes sont donc faites à grande échelle et la probabilité d’obtention de résultats est ainsi décuplée! Pour faire des études qui ont des résultats significatifs il faut pouvoir tester ce que l’on peut avoir découvert et il faut le faire sur un très grand nombre de cobayes. C’est pourquoi on utilise déjà des animaux tels que la drosophile ou la souris qui ont un temps de reproduction rapide et peu coûteux. De plus la recherche en génétique, implique parfois des expérimentations qui nécessitent d’avoir un suivi très précis des participants. Ces recherches durent parfois plusieurs années et il est inconcevable de garder un homme sous contrôle total aussi longtemps, ce qui n’est pas le cas des animaux comme la drosophile.

-        http://www.savoirs.essonne.fr/thematiques/la-vie/biologie-genetique/la-drosophile-un-ins ecte-au-service-de-la-science/complement/resources/?cHash=ab7555b73af538a1163fdcce 962ac156 

1. Similitudes entre le modèle humain et animal

2) En quoi l’étude génétique d’un organisme autre qu’un être humain va -t- elle permettre de​         mieux appréhender des maladies qui sont propre à l’être humain? Quelles sont les raisons qui justifient l’utilisation de spécimens pour la recherche qui semblent parfois bien éloignés du modèle humain?

­        De nombreux animaux on une anatomie semblable à la notre et ont certains de leur système physiologiques identiques à ceux de l’homme, ils souffrent également parfois de maladies semblables à celles de l’homme comme : les cancer, tuberculose, grippes et asthme... S’ils contractent les mêmes maladies, ce seront probablement des remèdes très similaires qui les soigneront. Si grâce à une recherche sur leur génomes l’on trouve un médicament qui soigne les animaux il soignera alors peut-être aussi les humains. De la même façon si certaines maladies sont héréditaire ou peuvent faire lieu de prédispositions chez les animaux atteints, alors la compréhension de ces prédispositions génétiques ou de l’hérédité liée à ces maladies peut permettre à l’homme de mieux les appréhender et de les combattre plus efficacement.

http://www.e-cancer.fr/soins/prises-en-charge-specifiques/oncogenetique/les-predispositi ons-genetiques 

­        http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-les-animaux-de-laboratoire-precieux-cobayes-d e-la-recherche-biomedicale_6528.html 

1. L’ADN: unicité du vivant

­        3) Le génome humain est pourtant différent de celui des autres animaux, il n’a pas le​         même nombre de chromosomes, ni même le même nombre de gènes, n’est-il donc pas plus logique que la recherche médicale en génétique soit faite sur le génome d’individus humains appartenant à la même espèce et possédant le même génome et non pas sur des organismes différents? Les animaux utilisés dans le cadre de cette recherche médicale en​         génétique sont des organismes génétiquement très proche de l’être humain, ces sont donc des cobayes parfaits pour la recherche médicale. Le génome de la souris par exemple est à 80% similaire à celui de l’homme; celui du chimpanzé l’est à presque 99%! L’on a d’ailleurs découvert après séquençage du génome humain et de plusieurs animaux que nous partageons plusieurs gènes en commun (par exemple 99% des gènes de la souris ont des équivalents chez l’homme). Après transcription et traduction, certains de ces gènes donnent des protéines dont les rôles peuvent être étudiés et guider vers une recherche plus précise chez les humains. Cette méthode bien qu’un peu aléatoire a permis la découverte des plusieurs médicaments et vaccins. 

http://www.rtflash.fr/comparaison-genome-l-homme-et-souris-ouvre-vastes-perspectives-therape utiques/article 

­        La compréhension des modèles animaux aide à la connaissance du monde qui nous entoure et à l’avancée de la science.  Par exemple, pour comprendre un processus génétique certain organismes sont susceptibles de fournir des informations capitales car ils sont moins complexes ou parce qu’il n’ont qu’un seul chromosome etc. Il est impossible d’envisager faire de la recherche en génétique médicale sans se servir de toute cette diversité de modèles animaux. De la même façon certains animaux possèdent des avantages génétiques dont la connaissance du fonctionnement pourrait être utile à l’homme et à la médecine, par exemple l’ours ne peut pas avoir de maladies telles que le diabète, il peut manger en quantité importante sans jamais être inquiété, ce qui n’est pas le cas de l’être humain dont l’organisme subit des régulations hormonales pour maintenir un climat d’osmose. La recherche médicale doit donc se focaliser sur l’étude des métabolismes de ces organismes particuliers et en amont de leur génotypes et de cette manière la recherche génétique sur ces animaux permettra à la médecine d’avancer.

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