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Exercice SVT allèle Mahidol

Étude de cas : Exercice SVT allèle Mahidol. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  481 Mots (2 Pages)  •  5 723 Vues

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Milane Levacher B4                   Devoir Maison de SVT                pour le mardi 10 novembre 2020

D’après l’étude des documents et à l’aide de nos connaissances personnelles, nous argumentons le fait que l’allèle Mahidol peut être considéré comme une mutation avantageuse de l’allèle sauvage du gène G6PD.

Tout d’abord, montrons que l’allèle Mahidol est bien issu d’une mutation.

Dans le document a), nous étudions des extraits de séquences nucléotidiques de deux allèles du gène G6PD. En comparant les deux extraits, nous remarquons une mutation de l’allèle Mahidol par rapport à l’allèle sauvage. Il s’agit d’une substitution à la place 487 où l’allèle sauvage présente un nucléotide à Cytosine quand l’allèle Mahidol a un nucléotide à Adénine.

Nous pouvons donc affirmer que l’allèle Mahidol est bien une mutation issue de l’allèle sauvage du gène G6PD.

Ensuite, identifions les effets néfastes de cette mutation sur le fonctionnement du gène concerné. Dans le texte on nous apprend que l’allèle Mahidol du gène G6PD produit une enzyme moins efficace que la sauvage dans la résistance des globules rouges au stress oxydant, ce qui entraîne des troubles plus ou moins sévères, comme des jaunisses ou des anémies. Ces pathologies pouvant être mortelles elles représentent donc des désavantages face à l’allèle sauvage.

Puis, étudions les effets bénéfiques de l’allèle muté Mahidol. Dans le document b), où nous observons une infection du sang par le parasite Plasmodium vivax, responsable du paludisme, on apprend qu’une augmentation du stress oxydant est défavorable au développement de ce parasite. En effet, cela est confirmé avec le document c) présentant la sensibilité au parasite Plasmodium vivax selon 3 combinaisons d’allèles du gène G6PD. Nous remarquons alors qu’un individu ayant deux allèles sauvages pour ce gène aura environ 3800 parasites/µL de sang, tandis qu’une personne présentant un allèle sauvage et un allèle muté aura environ 2600 parasites/µL de sang et qu’un individu ayant deux allèles mutés aura environ 1500 parasites/µL de sang. Nous pouvons donc en déduire que plus une personne à d’allèles mutés plus résistant il sera au Plasmodium vivax.

Or, comme énoncé précédemment, le rôle de l’enzyme fabriquée grâce au gène G6PD se trouve dans la résistance des globules rouges au stress oxydant et on apprend dans le texte que l’allèle muté donne une enzyme moins efficace dans ce rôle que l’allèle sauvage. Donc l’allèle Mahidol permet une augmentation du stress oxydant (étant donné qu’il affaibli la résistance des globules rouges) défavorisant ainsi le développement du parasite Plasmodium vivax sans le sang.

En conclusion, le parasite Plasmodium vivax tuant plus de 400 000 personnes par an dans le monde, la mutation de l’allèle Mahidol est plus avantageuse que l’allèle sauvage malgré qu’il puisse engendrer tout de même des pathologies plus ou moins grave comme des jaunisses ou des anémies.

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