Management de l'innovation

Management de l’innovation

Examen : questions sur le cours + questions sur les textes

a) Introduction : la notion d’innovation

L’innovation se définit comme une nouveauté qui est introduite dans la vie sociale. Dans la vie des affaires il s’agira la plupart du temps d’un nouveau produit ou procédé qui sera mis sur le marché.

Ne pas confondre l’invention est l’innovation. L’invention est une nouveauté conceptuelle qui va donner lieu à une invention technique, mais qui n’est pas forcément exploitée (ex : le clonage humain). L’invention devient innovation lorsqu’elle est introduite sur le marché.

Trois parties cumulées de l’innovation :

La nouveauté conceptuelle

La nouveauté technique

La diffusion

L’innovation est souvent qualifiée d’un adjectif : incrémentale, radicale…

b) Les qualificatifs de l’innovation

L’objet de l’innovation et son intensité sont les qualificatifs les plus courants.

c) L’objet de l’innovation

Cette innovation peut être de produit consiste en la diffusion d’un nouveau produit.

Elle est souvent mise en couple et opposée à l’innovation de procédé, qui désigne une nouvelle méthode de fabrication. On la voit moins que l’innovation de produit, car elle intervient dans la conception et la réalisation du produit.

Une innovation de produit et de procédé vont souvent ensemble.

L’innovation de produit ou de procédé se définit parfois par le secteur dans lequel on les considère : la distinction produit/procédé dépend de l’industrie dans laquelle on se place.

On trouve également le terme d’innovation organisationnelle. C’est une innovation dans le fonctionnement de l’entreprise

Innovation social/écologique/…

d) L’intensité de l’innovation

La nouveauté peut être plus ou moins forte…

Innovation incrémentale : quand l’intensité est assez faible. Amélioration d’un produit ou d’un procédé existant. Ex : différentes couleurs pour une même voiture.

Innovation radicale (ou de rupture) : innovation plus forte en intensité. Apparition d’un produit ou d’un procédé fortement nouveau.

 Multiple combinaisons entre les termes décrivant l’intensité et l’objet de l’innovation

e) Les autres classifications

Il existe un autre couple : innovation modulaire et architecturale.

Définir quel type d’innovation est en jeu peut conduire une entreprise à sa fin.

Innovation architecturale : nouvelle manière de concevoir les composants les uns par rapport aux autres (comme des lego). L’innovation architecturale présente un danger important : elle met à mal la routine des entreprises, qui leur permet de se spécialiser. Cette spécialisation comporte des pièges : on est prisonnier d’une certaine vision des choses. L’organisation va imposer des filtres, une vision limitée des choses, ce qui posera problème quand le même produit interagira avec d’autres composantes ou dans une autre disposition. Il peut être compliqué d’identifié l’innovation architecturale comme étant une véritable innovation.

Ex : le ventilateur. C’est tjrs le même procédé, mais les utilisations sont variées (architectures différentes) : on en met dans les ordi, les chauffages, au plafond, etc…

L’entreprise kasper construisait des éléments semi-conducteur par le procédé de la photo lithographie. Assez rapidement, Canon a utilisé un procédé de photo lithographie sans que le pochoir ne touche l’endroit où il fallait graver. Kasper ne s’est jamais rendu compte de l’innovation de Canon, et n’a jamais pu y fournir une réponse appropriée (il fallait se préoccuper du centrage, de l’alignement, de système pour maintenir le pochoir en place  il fallait un certain nombre de nouvelles connaissances que Kasper n’a pas su identifier).

Innovation modulaire : une composante change mais pas le lien entre les différentes composantes.

f) Les modèles de l’innovation

L’innovation a donné lieu à des représentations, c’est à dire des schématisations des sources et des processus du fonctionnement de l’innovation. L’une des premières modélisations de l’innovation se trouve dans les mythes.

Mauvais exemples : le cheval de Troie d’Ulysse (dont les pensées égales les dieux) ou Dédale et Icare plus de l’invention que de l’innovation.

Exemple: Prométhée et Epiméthée ont été chargé de concevoir des qualités pour les animaux et de leur répartir. Ils donnent trop aux animaux, et il ne reste pour les hommes. Prométhée vole le feu et la forge aux dieux pour la donner aux hommes (la techné)  distinction avec les autres animaux. Mais comme ils n’ont pas le sens politique, les hommes s’entre tue… Zeus leur donne pour qu’il puisse vivre en paix dans des cités. Et l’homme a réussi à prendre l’ascendant sur les autres animaux grâce à la technique. Les hommes innovent car cela leur vient des dieux.

a) Le modèle de la boite noire

Les premières personnes à s’être intéressées à l’innovation sont les économistes. Pour eux, le processus d’innovation n’est pas en sois important. Seuls comptent les inputs et les outputs. Pour 1$ de recherche dépensé, il peut y avoir …$ d’innovation générée. Cette approche met en évidence l’importance des investissements en recherche. Dans les années 40-50, très grande croyance dans le scientisme : les résultats de la science ne sont que le résultat des moyens qu’on y met.

On parle de « boite noire » car on ne se préoccupe pas du processus de transformation de l’argent en innovation. On met l’argent, ca marche, mais on ne sait pas comment ou pourquoi.

Notion de Big science émerge aux USA durant le seconde guerre mondiale. Les USA ont réunis tous les plus grand cerveau du monde, d’où qu’ils viennent. Après les avoir rassemblés, les USA ont lancé le projet Manhattan :

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