Management de l’innovation et du changement

 Le Maroc a choisi de passer d’un pays consommateur de technologie « innovation importée » vers une économie , qui favorise l’innovation comme un facteur clé de compétitivité , afin de faire partie des grands écosystèmes des savoirs.

Cette vision s’appuyait essentiellement sur 4 chantiers, à savoir :

1. Mettre en place un cadre légale de l’innovation et la mobilisation des talents

2. Développer l’infrastructure technologique

3. Promouvoir les Clusters

4. Financer l’innovation

Toute en fixant un objectif de lancer de 200 start-ups, de déposer 2000 brevets à l’horizon de 2014 et de stimuler la R&D en précisant les statuts des chercheurs, soit au niveau des universités ou bien dans le secteur privé.

Qu’en est-il de cette vision et son devenir ?

Afin d’y répondre, on s'est référé à l'indice mondial de l'innovation qui positionne le Maroc dans la 3em place des pays africains innovants. Le Maroc a pu mettre en place son cadre légale en matière d’innovation avec une bonne performance concernant les actifs immatériels, et la qualité d’infrastructure technologique qui présente son cheval de bataille en analysant les technologies de l'information et de la communication (TIC), les services en ligne des institutions gouvernementales ou encore l'e-participation.

Par contre, la promotion des clusters n’était pas au niveau des attentes, l’objectif était de mettre en place 15 clusters en 2013 alors que son nombre au pays ne dépasse pas 11 clusters en 2017.

L’objectif révisé est d’installer 20 clusters d’ici 2020.

Aussi, la faible contribution du secteur privé à l'effort R&D est pointée du doigt. Et pour cause, le faible développement de la filière du capital risque privé. Ce qui ne favorise pas l'émergence de start-ups innovantes, tout cela avec un ratio dépenses en R&D/PIB qui tourne autour de 0,8 % et à peine 1,87 chercheur pour 1.000 actifs.

En matière de publication scientifique et technologique, le nombre de publications scientifiques et du nombre de dépôts internationaux de demandes de brevet est faible par rapport aux autres pays émergeants.

En globale, l’écosystème du Maroc favorise l’innovation , tout en consacrant les efforts aux financement , donner plus des parts aux budgets des R&D, l’encouragement de startups, pour faire du « Maroc Innovation » une réussite à l’avenir .

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