Les professeurs et le climat scolaire
Fiche de lecture : Les professeurs et le climat scolaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar timothy714 • 24 Décembre 2021 • Fiche de lecture • 2 851 Mots (12 Pages) • 448 Vues
Les professeurs et le climat scolaire
Question de départ
Comment établir un climat scolaire favorable entre élèves-professeurs ?
L’analyse des résultats
L’enquête porte sur la vision qu’ont les professeurs sur le climat scolaire, plus spécifiquement sur la question de comment établir un bon climat scolaire ? c’est à la base de cette question que j’ai poursuivis l’enquête, les premières hypothèses étaient celles-ci en restant bienveillant avec les élèves, en étant dure avec les élèves, en instaurant des règles de respect dès le départ, au fil de l’enquête les résultats d’études d’articles et d’un entretien, ont mené à des résultats répondant à la problématique, entre bienveillance et fermeté, quelles initiatives prendre pour un bon environnement d’apprentissage ? Nous verrons dans une première partie qu’il y a une tendance difficile, mais présente à la bienveillance, dans une seconde, qu’il y a une tendance à voir la fermeté comme positive pour le climat scolaire et pour finir, une nécessité pour les professeurs à instaurer des règles.
Une idée revue à travers l’enquête est qu’il y a une difficulté à la bienveillance, dans certaines périodes, pour certains professeurs, comme c’est le cas de cette enseignante dans l’extrait, « Violence scolaire : climat de prévention et direction d’établissement » où l’enseignante raconte que ses élèves ne sont pas correcte dans sa classe, ce genre de situation peut créer une difficulté à être toujours au meilleur de sa forme pour enseigner. Dans l’entretien de M. Bolou Bi, ancien professeur du collège, soutient l’idée qu’il faut être ferme dès le début, « Dans une classe si on laisse faire, après même les plus timides vont s’y mettre, c’est pour ça ».
On pourrait penser que la fermeté rentre quelque peu en contradiction avec un regard positif sur l’élève, sur tout si l’on est l’élève en question, après il existe toujours l’art et la manière de le faire, quoiqu’il en soit, dès l’article, intitulé « Violence scolaire : climat de prévention et direction d’établissement », il est à remarquer, que la principale peut sembler être une figure dure du collège, mais elle n’oublie pas de mentionner que c’est avec bienveillance qu’elle le fait, la bienveillance est ainsi montrée par le fait qu’elle dise qu’il faut garder un regard positif sur l’élève, croire en sa réussite, pour elle un élève dissiper, problématique, est un élève qui a besoin d’aide, même s’il ne suit pas les règles, c’est pour cela qu’il faut lutter si possible pour l’amener à travailler, c’est d’ailleurs une idée qui revient dans l’entretien fait avec le professeur, Bolou Bi, Le Cèdre dans le Vésinet en Yvelines, « Oui en étant ferme, ça ne veut pas dire qu’on a un regard négatif sur les élèves, en sortes... c’est pour nous on sait qu’on est ferme parce qu’ils ont des capacités, ils ont du potentiel, mais ils ne veulent pas faire, c’est pour ça qu’il faut les amener à faire, par des exercices, des activités », dans le sens où on parle de fermeté et qu’il ne faut pas la voir comme dureté en contradiction avec un regard positif, car c’est en fait pour leur bien et le but d’enseigner que cela est mis en place.
Pour assurer cette fermeté bienveillante, une autre idée revient, c’est celle d’instaurer des règles, cette idée lorsqu’elle a été évoquée avait l’air de bien correspondre à la réalité, à ce sujet M. Bolou Bi, semblait dire que la plupart des professeurs mettaient des règles à leurs classes, effectivement, une des règles de M. Bolou Bi, est celle concernant les notes de participations et de bavardages, où la note de chaque élève est dès le début à 15, puis peut monter jusqu’à 20, s’il participe mais baisser jusqu’à 0 si l’élève bavarde, joue, est insolent, de plus j’ai noté que à la vérification des carnets, le professeur passait dans les rangs, je pense personnellement, que cela doit être efficace, car moi-même ayant été élève je trouvais que ces passages mettaient de la tension et permettent aux élèves de rester éveiller au cours plus qu’à se dissiper car en même temps, dans le cas de M. Bolou Bi qui voudrait donner son carnet pour avoir un mot. J’ai remarqué plus de 3 répétitions au « très » de la phrase qu’il a dit pour signifier qu’il fallait mettre des règles très tôt, ce qui doit être important, sûrement, pour mettre une ambiance de travail, dès le départ.
Pour conclure, l’enquête a montré, sans que celle-ci soit officielle, entre bienveillance et fermeté, pour un bon environnement d’apprentissage, il est important, de garder une fermeté, de se rappeler que cette fermeté est positive pour tous le monde, le maintient de l’ordre dans la classe, enfin il est important d’établir des règles dès le départ, qui resteront toute l’année.
Annexe
Extraits d’articles
Violence scolaire : climat de prévention et direction d’établissement, Marsollier, Christophe; DL 2016
Titre : Violence scolaire : climat de prévention et direction d’établissement
Type de document : article de déontologie et de relation maître-élève
Auteur : Laurence Thouroude, Maître de conférences en sciences de l’éducation depuis 2003, a été membre du laboratoire CIVIIC. Ses recherches portent sur l’enfance en difficulté et en situation de handicap, l’éducation spécialisée et préventive des handicaps et des difficultés scolaires, ainsi que sur les conflits et violences en milieu scolaire. Ses recherches actuelles sont axées sur la prévention des handicaps et des violences autour du concept d’entre-deux. La posture éducative de l’entre-deux s’inspire de l’approche psychanalytique, qui recommande l’évitement des excès et des dérives en éducation : ni rigidité ni laxisme, mais souplesse, selon la formulation freudienne. L’entre-deux comme posture éducative intègre cette dimension et privilégie la rencontre avec l’altérité, afin que chacun trouve sa place dans l’école.
Date de publication : 2013
Résumé L’article traite de l’importance du climat social dans un collège situé dans le 93 en zone d’éducation prioritaire, il relate un documentaire mettant en scène la principale du collège, dans ce documentaire, bien décrit, on parlera souvent de violence et de moyen de la détourner. Christophe Bittolo emploie alternativement les termes d’ambiance, d’atmosphère ou de climat pour décrire une même réalité subjective de la vie des groupes et des institutions, pour lui, le climat social passe essentiellement par ces trois analyseurs que sont : la politique des apprentissages, la multiculture du lien social et la pratique de la démocratie. Ensuite Éric Debarbieux souligne l’importance de l’influence du climat scolaire sur le risque d’apparition de comportements violents, pour lui, le climat scolaire est lié à la clarté des règles et au « sentiment de justice scolaire ». On nous dit que les programmes efficaces sont marqués par une présence forte des adultes au sein de l'établissement, Éric Debarbieux poursuit que « la qualité d’un programme est largement dépendante de la manière dont les équipes s’en emparent, avec une place particulière faite à l’adhésion réelle au programme du chef, D’ailleurs la principale adopte d’emblée un discours clair, un ton ferme, mais néanmoins bienveillant. Plusieurs principes y sont développés par plusieurs auteurs comme, Jacques Pain qui identifie l’accueil comme un élément de prévention des violences scolaires ou Rémi Casanova, qui développe le principe d’efficacité éthique, qui se décline dans ce qu’il nomme les « 4R ». Repères, Responsabilisation et Reconnaissance débouchant sur le respect. Dans le documentaire de Thierry Delestrade (2001), les enseignants du collège savent qu’ils peuvent trouver du soutien auprès de l’administration en cas de difficulté. C’est ce que montre la situation suivante : d’une enseignante se trouvant désemparée face à des comportements d’élèves qui parasitent son activité professionnelle et qu’elle ne comprend pas. Mais, la Principale s’attache à mettre en mots ces comportements, à leur donner un sens et lui fait savoir qu’elle n’est pas seule face à ses problèmes que l’on peut qualifier « d’autorité éducative » (Prairat, 2010). La qualité d’écoute autant que les propos rassurants de la Principale à la jeune enseignante ont valeur de réassurance et d’encouragement pour Mme L, face à ses difficultés quotidiennes. La reconnaissance de ses difficultés par la Principale engage Mme L à ne pas baisser les bras et permet de lutter contre l’isolement social, en particulier en milieu scolaire difficile important dans les zones difficiles. Tout au long de l’article on peut voir la force de présence qu’occupe la principale malgré les difficultés constantes.
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