La violence Scolaire

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EC 43C – Postures Professionnels en Education

La violence Scolaire et la posture de l’enseignant.

Sous la direction de :

Professeur Radhouane Missaoui

Alcides Teixeira

Master 1 MEEF – Cadre d’Education

Année 2018 / 2019

La violence scolaire peut être un grand problème au sein de nos établissements. Ce genre des situations configure une problématique à laquelle il faut réfléchir, et aider les enseignants à avoir une posture appropriée dans la gestion de ses situations. Mbanzoulou (2008, p.29) parle de trois catégories quand on parle de violence à l’école : la violence symbolique, la violence entre élèves et la violence envers les adultes. Je reprends cette division, proposée par cet auteur, pour abordée cette question. Mon objectif est d’identifier quelques exemples de situations de violence et ensuite de faire des propositions d’action pour les enseignants, dans la résolution de ces problèmes et leur prévention.

La violence symbolique représente des actions qu’essayent de contrarier ou s’opposer à la mission de transmission des savoirs, ou que contrarie la relation éducative. Ce type de violence représente de la part de l’élève un refus et un désaccord contre les normes, les pratiques et le fonctionnement des cours, et d’une façon plus générique de l’établissement même. Ce refus, parfois permanent, dans une posture de contestation contre la hiérarchie, oblige l’enseignant à être continuellement dans une posture de rappel constant des règles. Les actes de violence contre les biens de l’établissement, sont aussi compris dans cette catégorie. On considère comme comportements de vandalisme des gestes moins visibles, comme le renversement d’une poubelle, à des gestes plus graves comme la détérioration du matériel et mobilier scolaire. En face à ce genre des comportements, l’enseignant est constamment surpris du manque de courtoisie et de respect de certains de ses élèves, qui peut désarmer d’une telle façon l’enseignant, qui il a du mal à se situer face à une telle situation. Malgré cela, l’enseignant face à ses situations, doit adopter des postures qui lui permettent d’être en mesure de maitriser la situation et de prévenir des futures situations. Selon la théorie de Kelling et Coles (1997, p.319), connue en criminologie, il faut agir vite, pour éviter une recrudescence des dégâts. Donc, il est important de la part de l’enseignant d’avoir une posture ferme face à ses situations, demandant seulement de l’aide d’un tiers, quand sa sécurité ou celle de ses élèves est mis en danger. Quand une situation arrive à ce point-là, il est important de la part de l’équipe éducative d’être en cohérence avec la fermeté démontrée par l’enseignant.

La deuxième catégorie proposée par Mbanzoulou est celle de la violence entre élèves. Ce genre de violence peut prendre forme de deux façons : par la réalisation des jeux dangereux entre élèves, ou par des agressions verbales ou physiques. Quand on parle, notamment des jeux dangereux, on veut parler des jeux que peuvent mettre en danger l’enfant physiquement et psychologiquement. Selon Mbanzoulou, des jeux tels que « happy slaping, des viols collectifs pris comme jeu et filmés, ou des jeux du foulard et de la tomate, qui ont endeuillé de nombreuses familles, font immédiatement prendre conscience de la gravité de la violence dénoncée. » Ainsi, suivant aujourd’hui, les agressions prennent la forme de violences physiques et verbales, au sein des établissements, ils sont parfois confondus avec le jeu et perturbent le déroulement des cours et le bon climat des établissements. Face à ce genre de comportements violents, la posture de l’enseignant est de toute importance. Dans ce genre de cas, l’intervention de l’enseignante doit être rapide et efficace à fin de protéger et éduquer les élèves concernés. La protection de l’élève victime doit être une priorité de l’enseignant.  L’équipe éducative a aussi une place importante, notamment, la cohérence entre adultes à propos de l’idée de violence et la réponse à donner au niveau individuel, de chaque élève, mais aussi à un niveau collectif, de l’établissement, avec des mesures de prévention. L’analyse régulière de situations rencontrées, de la part de l’équipe éducative, est importante, parce qu’à partir de cette analyse, on appréhende mieux l’ensemble des cas, les réponses à donner et la prévention à faire.  

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