La cybercriminalité
Dissertation : La cybercriminalité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hamzaki • 5 Février 2019 • Dissertation • 3 667 Mots (15 Pages) • 929 Vues
SOMMAIRE
INTRODUCTION 2
I. LES LIENS RESEAUX/CRIMES 3
1-La naissance des réseaux cybercriminels 3
2-L’évolution du phénomène 4
3-Un phénomène et des crimes « mondialisé(s) » 5
II. UN PHENOMENE CONTRE LEQUEL NOUS POUVONS LUTTER 5
1-Les protections 5
2-Les acteurs à l’échelle internationale, nationale 6
3- Les acteurs à l’échelle internationale : 6
4-La législation face à la cybercriminalité : Lois et sanctions 7
CONCLUSION 9
INTRODUCTION
A la faveur du développement des nouvelles technologies et d’internet, une nouvelle forme de criminalité s’est développée ces dernières années : la cybercriminalité, celle-ci concerne l’ensemble des infractions commises via un système informatique généralement connecté à un réseau. Selon l’organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) la cybercriminalité désigne tout comportement illégal, qui concerne un traitement automatique de transmission de données, l’ONU la décrit comme un comportement illégal faisant intervenir des opérations électroniques qui visent la sécurité des systèmes informatiques et des données qu’ils traitent. Aussi il faut savoir que La cybercriminalité est un phénomène très difficile à chiffrer. De plus, certains pays refusent de rendre public les études chiffrées de la cybercriminalité, ce qui rend encore plus difficile d’estimer l’étendue de ce fléau. Le principal objectif des pirates et des organisations criminelles est l’argent. Tous les moyens sont bons : faux sites de banque incitant les clients à donner leurs coordonnés bancaires pour ensuite faire des prélèvements, intrusions dans les réseaux d’entreprises pour voler des informations stratégiques, espionnage d’ordinateurs, tentatives de racket d’une entreprise en saturant son site etc. Cette nouvelle forme de délinquance coûte très cher aux victimes, en effet selon le F.B.I les entreprises américaines dépensent environ 70 milliards d’euros pour se protéger des différentes attaques cybercriminelles. La cybercriminalité est organisée de manière complexe autour de réseaux contre lesquels il est difficile de lutter, il s’agira donc de se demander s’il est finalement possible de lutter contre la cybercriminalité. Dans un premier temps nous allons décrire les liens entre les réseaux et les crimes stratégiquement et géographiquement organisés, ensuite nous allons démontrer qu’il est possible de lutter contre certaines formes de cybercriminalité mais que cette lutte reste difficile voire impossible dans certains cas.
I. LES LIENS RESEAUX/CRIMES
1-La naissance des réseaux cybercriminels
Depuis les années 90, l'espace internet (le cyber space) s'est fortement développé, les réseaux, administrés et gérés par l'ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) s'agrandissent et se démultiplient d'année en année. En effet alors qu'on ne comptait que 4,4 millions d'internautes en 1991, on en compte 964 millions en 2005. Cette banalisation a des effets positifs puisque la toile permet de communiquer très rapidement à travers le monde et de faire circuler les informations facilement. Pourtant, ce flux constant d'internautes donne lieu à une certaine confusion qui permet le développement des cybercriminels*. Alors que ce n'était que des attaques isolées de véritables réseaux sont nés, des réseaux très structurés, hiérarchisés, et dangereux. Les réseaux de bots sont nés, considérés comme les « couteaux suisses » de la cybercriminalité. Un bot désigne un programme simulant un comportement humain, par exemple sur les jeux en ligne, des bots sont installés pour simuler un adversaire à l'internaute qui utilise le jeu. Les propriétaires de réseaux de bots ont commencé à louer leurs réseaux illégaux ou les utilisent eux-mêmes pour faire des infractions. L'avantage des bots pour ces criminels est qu'ils sont in- traçables, très discrets et rapides. Les principaux foyers illégaux de bots sont principalement concentrés aux Etats Unis, en effet 50% de ces réseaux se développent là-bas. On peut également trouver des réseaux plutôt conséquents en Europe Occidentale, en Asie de l'Est, et à moindre mesure en Amérique Latine. Ces réseaux s'organisent comme un véritable univers, le Web correspond à des Espaces et des territoires, les frontières en géographie deviennent des filtres en informatique, l'organisation géographiques fait de réseaux et de nœud laisse place aux réseaux informatiques et aux serveurs, les flux entre les pays, correspondent au débit informatique, les axes de communication se transforment en routes et autoroutes informatiques. Des acteurs, comme en géographie se dessinent même : le véhicule devient l'ordinateur, l'individu lui est le lien entre ses deux mondes puisqu'il reste un acteur majeur des deux espaces. Les centres de ses réseaux sont les pays les plus développés puisqu'ils sont par ailleurs les mieux équipés en informatique, et c'est la plupart du temps dans ces territoires que la liberté sur internet est la plus grande, et donc les attaques plus faciles à mettre en place. Pourtant les serveurs en périphérie des centres sont aussi des acteurs importants dans la cybercriminalité puisqu'ils permettent aux centres de communiquer entre eux. Ils peuvent aussi servir d'entre deux dans la cyberguerre -un phénomène que l'on abordera plus tard dans le TPE qui opposent souvent deux puissances Les réseaux cybercriminels à la faveur du développement constant d'internet grossissent et s'affirment sur la toile. En effet on remarque par exemple que les pays qui émettent le plus de spams en 2006 sont les pays de la triade. Pourtant les serveurs en périphérie des centres sont aussi des acteurs importants dans la cybercriminalité puisqu'ils permettent aux centres de communiquer ou de service d'entre deux dans la cyberguerre, qui sera abordé ultérieurement qui opposent souvent deux puissances. Les réseaux cybercriminels à la faveur du développement constant d'internet grossissent et s'affirment sur la toile.
2-L’évolution du phénomène
La cybercriminalité a fortement augmenté aujourd’hui, en effet elle est l’une des formes de délinquance qui connaît l’augmentation la plus forte. Le nombre de malfaiteurs en ligne ne cesse de croître… Cela s’explique par la très forte évolution du nombre d’internautes : Cet histogramme nous montre l’évolution croissante du nombre d’internautes de 1991 à 2005 en millions, on observe qu’elle n’a jamais cessé d’augmenter particulièrement ces dernières années et qu’en 2005 on comptait 964 millions d’internautes soit 219millions de fois plus qu’en 1991. Cette évolution est fortement liée au développement du fléau de la cybercriminalité car les délinquants profitent de la rapidité, de la fonctionnalité d’Internet et surtout de l’anonymat qu’elle offre. Ces cybercriminels ont également perçu les avantages des réseaux numériques qui permettent de commettre des délits à grande échelle avec des risques limités et un faible investissement matériel. Même si la cybercriminalité touche dorénavant les pays en voie de développement comme le Brésil ou encore l’Inde qui ont connu une évolution économique et sociale très forte ces dernières années, la cybercriminalité touche le plus souvent les pays développés. Cela s’explique par la triade numérique où sont placés les pôles les plus dominants dans le monde de la cybercriminalité, ces pôles ayant connus une forte évolution des nouvelles technologies de l'information et de la communication notamment grâce à plus de moyens financiers. Le fait que la cybercriminalité touche principalement les pays développés s'explique également par les inégalités sociales dans le monde, tous les individus n’ont pas accès à internet, même si la majorité y ont accès la fréquence et le débit varient selon le pays voire le continent…Ce document nous montre qu'au cours du 1er semestre de 2012 33.4% des internautes d’Amérique du Nord et d’Europe ont subi au moins une attaque en naviguant sur le web. Ceci nous prouve l’importance de la cybercriminalité dans les pays les plus développés, pour la plupart ces pays font partie des 20 pays les plus peuplés en termes d’internautes. La révolution d’internet a amené ces pays à régler en ligne régulièrement par carte bancaire. En France par exemple le commerce en ligne indique une croissance de 21% sur les 6 premiers mois de l’année, les internautes ont un réel engouement pour l’achat en ligne que ce soit pour les courses alimentaires, pour l'achat de vêtements voire l’électroménager ou même des services comme des séjours touristiques. Les cyberdélinquants l’ont bien compris ce qui explique cette concentration d’attaque sur les données financières des internautes. Même si la cybercriminalité a des pôles spécifiques comme nous l’avons démontré précédemment, celle-ci a encore évolué en s’attaquant ou incluant au réseau mafieux des pays en voies de développement appelés les Etats « numériques » émergent comme le Brésil, l’Inde ou encore la Pologne qui viennent de développer le haut débit et qui ne sont donc pour la plupart pas habitués à ce phénomène qu’est la cybercriminalité. Par contre les espaces en marges c’est-à-dire les moins développés ne connaissent pas encore ce phénomène, on peut donc lire les inégalités sociales dans le monde même via la cybercriminalité car l’objectif principale de ces cybercriminels est de faire du business. Le milieu de la cybercriminalité a connu des changements, il est maintenant très bien organisé et structuré en fonction des tâches, des niveaux de connaissances et des cibles. Ces cibles ont également évolué même si la cybercriminalité recouvre toute activité criminelle sur internet en passant des spams aux piratages informatiques, celle-ci joue dorénavant une place importante dans le terrorisme.
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