Synthese les mondes virtuels

Serge Tisseron, dans son article « les dangers de la vie virtuelle » pose le questionnement de ces activités fictives qui nous font dépendre des autres pour mieux se connaitre soi-même, et qui sera relayé par tous les autres auteurs.

Le monde réel n’est pas assez souple pour se plier à notre volonté. C’est pourquoi il est nécessaire d’en créer un double « derrière l’écran » par un portrait interactif, une identité électronique parfaite par le biais d’un avatar dont la forme n'a de limite que celle de l'utilisateur.

L’article dans vivolta constate que dans ce monde virtuel le joueur agit avec les autres par la médiation d’un avatar dont la création a été longuement réfléchie dans le but de plaire à tous ; genevieve grimm insiste sur la curiosité de ces utilisateurs à interagir avec les autres avatars et à pénétrer dans ce monde virtuel dans une représentation de soi même sans défauts et sans complexes. Car la réalisation de tous les désirs est possible dans ces mondes qu’ils soient portés par des besoins narcissiques, des envies de puissance ou de séduction ou autres expliquent anna-lou bouvet et laila douiri. De même que sur les deux illustrations de jeux vidéo second-life et world of warcarft, nous pouvons observer les représentations d’avatars différents. Des personnages qui peuvent être à la fois sexy, beaux et idéaux dans des versions de « moi » parfait ou bien, des héros ayant une apparence bestiale, fantastique et virile.

Les utilisateurs voient plus cette virtualité comme une extension de leur monde réel que comme un simple jeu vidéo.

Serge tisseron déclare que le jugement des autres est essentiel, il fait de ses personnages électroniques, une vision de ce qu’on rêverait d’être. Ils permettent de vivre par procuration une deuxième vie d’une manière particulière, ou vivre une vie que l’on n’a plus ou perdue comme dans le cas d’un handicap souligne le site Largeur. Ce que soutient Patient ds son article en complétant que l’incarnation de ces « doubles » virtuels permet d’accompagner et aider les jeunes dans leurs transformations pubertaires, leur avatar leur permettant d’explorer de nouvelles images d’eux-mêmes.

La légende de l’illustration du jeu « second life » explique les évènements possibles et courants comme les mariages et les recrutements professionnels comme dans la vie réelle.

Cette "simulation de vie" sur ordinateurs est un monde miroir où tout est possible.

Ces avatars expriment un besoin de ces utilisateurs de s’éloigner de leur vie réelle.

S’éloigner de « soi » pour correspondre à une utopie, à une autre réalité qui plaira à « l’Autre » témoigne M Tisseron, dans un besoin de rejoindre un monde lisse pour oublier ses soucis, un monde où tout est plus facile ; à la façon d’une thérapie, ajoute genevieve grimm gobat. Ces illustrations de mondes virtuels sont là pour nous mettre face à l’imagination de ses joueurs et à leurs désirs cachés.

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