Voyage de classes

Dans le chapitre 1 Nicolas Jounin décrit d’une manière générale le quartier, le contraste avec la banlieue et les premières réactions de ses étudiants. Certains faits deviennent presque anecdotiques comme le fait d’avoir beaucoup plus de cameras de sécurité que de toilettes publiques.

La beauté des immeubles Haussmanniens ainsi que leur propreté impressionne les étudiants. Les boutiques de luxe, agencées de façon à transformer chaque article en œuvre d’Art, le nombre excessif de personnes destinées à offrir une grande qualité de service et surtout l’espace. Dans les boutiques, hôtels et restaurants de luxe il y a beaucoup d’espace vide, ceci est aussi une ostentation de luxe et de richesse puisque dans ces quartiers le m2 coûte une fortune.

Pendant leur première visite dans le quartier, les étudiants ont été éblouis par autant de beauté, luxe et richesse et décrivent leur expérience avec une certaine émotion. Jounin explique que « l’enjeu de l’écriture d’observation est là : non pas d’ignorer ses émotions, mais tenter de retracer par quels dispositifs, pratiques ou paroles elles sont produites». Pour lui l’expression des sentiments est juste une première étape, dans la mesure où l’enquête avance ils pourront mieux dominer leurs émotions et être plus neutres dans le récit de leurs observations.

Le premier chapitre fini par la conclusion que le 8éme arrondissement, vue de l’intérieur contient des inégalités énormes. Les étudiants qui au départ pensaient être les seuls représentants des classes populaires, se rendent compte que non. Il y a plusieurs individus qui cohabitent dans ce quartier à différents niveaux d’inégalité sociale.

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