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Sociologie policière et carcérale

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Par   •  23 Avril 2020  •  Cours  •  1 895 Mots (8 Pages)  •  399 Vues

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Devoir maison de sociologie.

QUESTION 1 : Dans quelles mesures la thèse du «double-standard» permet- elle d’expliquer pourquoi les femmes sont minoritaires parmi les individus confrontés à la chaîne pénale?

1/ Un phénomène historique assez récent met en avant la sous représentation de la gente féminine dans le milieu carcérale. En effet seulement 10% des personnes condamnées sont des femmes, cette sous représentation est d’autant plus parlante avec la statistique suivante, seulement 5% sont incarcérées en prison. Cette sous représentation peut s’expliquer de plusieurs manières, tout d’abord une socialisation différente limite l’accès aux femmes à des milieux criminels et donc limite potentiellement la criminalisation des femmes. La thèse du « double standard » quant à elle explique plus en profondeur ce phénomène de sous représentation des femmes dans la chaîne carcérale; les acteurs pénaux juge de façon partial les femmes en exerçant un certain paternaliste dans la chaîne carcérale. La thèse du double standard est une question d’image et de subjectivité dans la représentation des femmes. Les acteurs pénaux vont donc avoir plus de clémence non pas envers la totalité de la gente féminine mais envers les femmes qui se conformeraient à une représentation de la femme désiré par la société, la mère, aimante, féminine, fragile. La femme exprimant une certaine féminité ou étant une mère s’occupant de son foyer sera donc jugée avec plus de clémence, on attribuera les vertus précédemment citées à la personne jugée. À l’inverse cette discrimination positive condamnera avec plus de fermeté les femmes ne se conformant pas à ce model désiré dans l’inconscient collectif; ce système paternaliste de discrimination positif est exacerbé par la sur représentation des hommes dans les acteurs de la chaîne pénale, amplifiant donc phénomène.

De ce fait la thèse du « double standard » diminue drastiquement les individus féminins condamnés et plus encore ceux incarcérés. Cette différence degrés d’implication selon le sexe nous permet de comprendre comment et pourquoi les femmes sont extrêmement minoritaire dans la confrontation à la chaîne pénale, les femmes ne commettent pas moins de délits ou crimes que les hommes mais subissent un traitement dit paternaliste dans la représentation de celles-ci.

QUESTION 2 : Dans quelle mesure peut-on dire que les policiers de terrain jouissent d’une autonomie dans leur travail ? Quelles conséquences cette autonomie peut-elle avoir en termes d’inégalités ?

Avec la grande centralisation de ses institutions, l’omniprésence d’un cadre juridique, la stratification de ses opérants avec une hiérarchie marquée ainsi que la spécialisation de ses membres, l’organisation policière à tout d’une bureaucratie. De ce fait nous pourrions croire que toutes actions policière est réglées comme du papier à musique et pourtant les policiers, et encore plus ceux de terrain, doivent aussi jongler avec une grande autonomie dans leur travail.

Dominique Monjardet, sociologue imminent ayant travailler à la redécouverte de l’institution policière, a mis en exergue la grande autonomie des policiers de terrain.

En effet lorsque qu’un groupe de policier en patrouille aperçoivent une situation d’urgence il est difficile pour eux de faire remonter l’information à leurs subordonnés pour attendre une directive. De ce fait les policiers de terrains sont dans l’obligation d’agir immédiatement dans le risque d’une dégradation de la situation. L’imprévisibilité et la singularité de toutes ces opérations de terrains sont représentatives de l’autonomie dont les policiers jouissent durant leur opération. Cette autonomie est encore plus prononcée dans les grandes métropoles de par la difficulté d’encadrement des patrouilles pour la hiérarchie. Ce phénomène d’autonomie peut engendrer certaines inégalités pour différentes raisons, en effet cette autonomie policière laisse un pouvoir décisionnaire énorme à des policiers pouvant ne pas être assez formés pour exercer cette responsabilité. Imaginons une patrouille de jeunes policiers inexpérimentés devant agir dans l’immédiat sans ordres hiérarchique claires ceci laissent une grande marge à ces derniers, ceux-ci pousser par l’inexpérience, la demande de réaction rapide ainsi qu’un jugement subjectif d’une situation peut pousser à une bavure policière. De plus sans tomber dans le facile et le stéréotype certains policiers peu scrupuleux des lois en vigueur pourraient désinformés un interpellé sur ses droits en vigueur. Tout ceci nous montrent une situation complexe et parfois paradoxale d’une institution fonctionnant de manière bureaucratique et hiérarchique tout en laissant ses opérants agir de manière autonome, ceci pouvant donc laisser place, dans certains cas, à de certaines inégalités.

Question 3 : Comment peut-on caractériser la nature des relations sociales en prison?

Dans son ouvrage Surveiller et punir, Michel Foucault s’inspire d’un concept de Jérémy Bentham, la panoptique, un model architectural de prison. Ce système, pour palier au manque de surveillant dans les prisons consiste à placer un mirador au milieu de la prison pour pouvoir surveiller tous les détenus à la fois avec un moindre coût. Les détenus ne sachant pas ne pouvant pas voir si on les surveille ou non, ces derniers se sentent alors constamment observés, réduisant les libertés des prisonniers. Pour Michel Foucault se principe de panoptique entraine un

assujettissement réel, l’observé devient donc soumis à l’observateur. Cette perte de liberté et cette observation est bien réel même dans les prison ne disposant pas de la panoptique comme système architectural. En effet le confinement de quatre, six voir neuf prisonniers (cf prison en Guyane) dans les cellules ou encore l’omniprésence des gardes avec les fouilles répétées confirme cette thèse de l’observé privé de sa liberté individuelle. Les relations sociales en prisons sont donc régit par cette notion d’observation constante, cette notion est à la base de tout, l’individualisation est donc un phénomène rare.

Les prisonniers sont certes reclus

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