Psychologie de la santé mentale
Dissertation : Psychologie de la santé mentale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maher Sultan • 3 Septembre 2022 • Dissertation • 6 295 Mots (26 Pages) • 334 Vues
Maher SULTAN
Psychologie de la santé mentale
350-22U-SW, gr. 01
DOSSIER DE SESSION
Projet d’intégration
Travail présenté à
M. Sébastien GÉLINAS
Département des Sciences humaines
Cégep de Shawinigan
4 mai 2022
INTRODUCTION
Être étudiant au Cégep de Shawinigan m’a énormément fait grandir. Le programme de Sciences humaines auquel je me suis inscrit il y a maintenant deux ans, c’est-à-dire le profil Individu, m’a permis d’en apprendre considérablement sur l’être humain en général ainsi que sur moi-même. Tout au long de mon parcours, plusieurs domaines ont été abordés. Évidemment, certains. Plus complexe que d’autres. Ayant complété les trois premiers cours de psychologie, j’en suis désormais au dernier, soit Psychologie de la santé mentale. Qui dit fin de programme, dit aussi imposant travail de fin de session. Effectivement, dans ce présent travail, il est question d’un portrait de moi-même dressé à l’aide de plusieurs notions vues dans ces cours.
Étant donné que je suis au centre du sujet de ce travail et que nous allons parfois même entrer dans ma vie privée, autant me présenter tout de suite. Je m’appelle Maher Sultan et le 9 mai prochain, je vais avoir 20 ans. Brièvement, ma famille est constituée de cinq personnes : ma mère, mon père, ma sœur, mon frère et moi. Je suis née ici au Canada à Sherbrooke, d’origine syrienne et j’ai toujours vécu au Canada, mais mes parents ont passé la grande majorité de leurs vies en Syrie et au Maroc.
La présentation de mon bilan sera en ordre chronologique. Pour simplifier le tout, il sera établi par tranche d’âge. J’aborderai alors principalement trois sections, soit 0-6 an, 6-12 ans et de 12 ans jusqu’à aujourd’hui.
Première tranche d’âge (0-6 ans)
Commençons par le commencement. Ma naissance s’est déroulée normalement et sans aucune problématique. À partir de là, il y a eu énormément de développement pour en arriver à mon immense 1m75 pour 67kg. Après avoir discuté de cela avec mes parents, j’ai appris beaucoup de choses que je faisais étant enfant. Selon eux, quelques mois après ma naissance, lorsqu’ils chatouillaient la paume de ma main, je fermais automatiquement le poing. Ceci est très commune et fait référence au réflexe de Darwin. De plus, lorsqu’ils me donnaient une tétine à la bouche, je faisais systématiquement des mouvements rythmiques avec ma langue et ma bouche afin de la téter. Cette situation représente le réflexe de succion. Ceux-ci sont quelques exemples de réflexes, c’est-à-dire de réponses automatiques innées à certaines stimulations spécifiques, mais primitifs. Ils sont reconnus et font partie du développement physique de l’enfant. Malheureusement, puisque je ne me rappelle rien, je peux uniquement compter sur mes parents pour cette section-ci. Or, ceux-ci ne m’ont pas fait part d’autres réflexes que j’aurais effectués.
Par contre, ils se rappelaient évidemment les moments où j’ai commencé à marcher ! D’après eux, je promenais à quatre pattes vers mes 8 mois et c’est à 1 an que j’ai commencé à plus ou moins marcher. Ma motricité globale, c’est-à-dire les mouvements qui nécessitent la participation de tout le corps ou de parties importantes du corps, s’est donc normalement développée vers ces âges-là. Cependant, ma motricité fine, soit les mouvements qui demandent la participation des doigts et des mains, est apparue beaucoup plus tardivement. Par exemple, mes parents m’ont dit que j’ai seulement commencé à dessiner vers 4 ans ! Outre cela, rien n’a perturbé mon développement physique. Au contraire, vers mes 6 ans, ma mère m’a inscrit à un cours de Karaté pour enfant où j’ai pu encore plus améliorer ma motricité globale à l’aide leurs exercices. J’ai encore à ce jour quelques souvenirs de cela et je me débrouille maintenant naturellement bien dans pratiquement tous les sports ! Aussi à cet âge-là, je jouais beaucoup avec des blocs Lego et ces actions contribuaient au développement de ma motricité fine sans même que je ne sache quoi que ce soit.
En voulant plus de réponses sur cette tranche d’âge et voyant que mes parents ne savaient plus vraiment quoi me dire, je les ai questionnés au sujet de ma nourriture. Ils m’ont raconté que, vers 1 an et demi, lorsque je mangeais, j’aimais bien écraser mes aliments avant. Puis lorsque ce n’était pas un aliment écrasable, comme des bleuets par exemple, j’écrasais les premiers et me rendais compte par la suite que je ne pouvais plus les manger, donc j’arrêtais de le faire. Alors tranquillement, j’apprenais quels aliments pouvaient être écrasés ou non. Dans le développement cognitif de l’enfant, il y a justement le stade sensorimoteur. Selon Piaget, celui-ci est le premier stade du développement cognitif qui va de la naissance à deux ans, où l’enfant apprend par ses sens et par ses activités motrices. Dans ce stade-ci, il existe six sous-stades. La situation précédente fait référence au sous-stade numéro 5, soit celui où le bébé manifeste de la curiosité et varie intentionnellement ses actions pour en voir les effets. Il explore activement son univers dans le but de découvrir comment un objet ou une situation peut offrir de la nouveauté. Il essaie des activités nouvelles et résout des problèmes simples par essais et erreurs. Puisque je n’ai ni atteins ce sous-stade en avance ni en retard, je conclus que mon développement cognitif s’est aussi développé normalement.
De plus, une chose qui m’a suivie pendant longtemps dans les fêtes familiales, c’est une anecdote de moi vers 3-4 ans. Lorsque j’avais soif, au lieu de le demander de l’eau, j’imitais plutôt l’action de boire. Ma main portait un verre imaginaire à ma bouche et je disais des onomatopées du genre « glou-glou-glou ». Alors, lorsque je revois mon grand-père, il me le fait toujours ! Par contre, selon Piaget, ceci représente la fonction symbolique, c’est-à-dire la capacité de l’enfant à utiliser certains symboles (mots, nombres, images) qui ont pour lui une signification. La possibilité de se représenter mentalement un objet, une personne ou une situation sans qu’ils soient physiquement présents la caractérise.
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