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Le baby-boom

Fiche de lecture : Le baby-boom. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mai 2016  •  Fiche de lecture  •  1 442 Mots (6 Pages)  •  853 Vues

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Introduction

Le baby-boom survenu au 20e siècle a considérablement changé le visage de la société québécoise. En effet, durant la seconde moitié de ce siècle, le visage du Québec n’était pas très vieux. Cette jeunesse de la province a contribuée à de grands changements sociaux, politiques, économiques, etc. On pourrait prendre comme exemple la révolution tranquille qui a été mené, entre autres, par une poignée de jeunes intellectuels issus de cette « explosion » démographique. Cependant, la situation a changé. Cette génération est aujourd’hui vieillissante, ce qui inquiète beaucoup de démographes, urbanistes et autres intellectuels. Est-ce que ces générations se concentrent dans les villes ? Quelles conséquences ce phénomène apportera-t-il d’ici les prochaines années ? Quel est l’impact du vieillissement sur la banlieue ? Ce travail se penchera sur cette dernière question bien que les précédentes soit tout aussi pertinentes. L’analyse se fera à partir du texte de de Dominique Morin présenté en classe. Pour ce faire je vais premièrement, faire un bref portrait de la situation démographique du Québec et de ses banlieues depuis les dernières décennies. Deuxièmement, je vais illustrer la situation des ainés dans la région de Québec. Troisièmement, je vais montrer quelques les anticipations et recommandations faites par l’auteur.

Développement

Premièrement, en ce qui concerne les banlieues québécoises Morin a noté que suite au baby-boom celles-ci furent tout d’abord convoitées par les nouvelles familles souvent très nombreuses. Ces familles voulaient avoir plus facilement accès aux grands centres sans toutefois être contraintes d’y habiter. Cette migration a accéléré le vieillissement des quartiers centraux.  Ces quartiers ont vieillis très rapidement dès les années 80. Depuis cette époque plusieurs nouveaux logements comme des appartements ont fait apparition dans ces quartiers très prisés.

Au niveau démographique, on peut noter depuis les années 70 une fécondité insuffisante pour renouvelé les générations. Aucune région métropolitaine de plus de 100 000 habitants n’a eu plus de décès que de naissance chaque année. Le sociologue ayant fait cette analyse fait ressortir trois particularités de l’évolution de la fécondité au Québec qui montre que ce fut un choc démographique plus intense qu’ailleurs :

La première particularité est que jusqu’aux années 60, la progression de la première transition démographique au Québec a été moindre que dans les autres provinces du Canada. Les Québécois qui ont moins de 70 ans ont été plus affectés par le contrôle des naissances. Au contraire, ceux âgés de plus de 70 ans ont pu profiter de conditions qui leurs ont permis d’avoir une plus longue vie. Une deuxième particularité est que la fécondité pendant le baby-boom a été plus élevée au Québec que partout ailleurs jusqu’en 1959. Le baby-boom a ralenti le vieillissement de la population québécoise de l’après-guerre jusqu’au milieu de la révolution tranquille en incorporant de nouvelles générations plus nombreuses. La troisième particularité est que la fécondité québécoise a rapidement chuté et ce dès 1960 pour passer sous le seuil de remplacement en 1970. Cette fécondité a atteint son seuil le plus bas dans les années 80 avec un indice de 1,4 enfant par femme. La fécondité québécoise fut alors l’une des plus basses de tout l’occident et la plus basse d’Amérique du Nord.

Ainsi, on peut distinguer la pyramide des âge au Québec de celle de beaucoup d’autres États dans le monde par la proportion fortement inégale entre le nombre de personnes âgé de 65 ans et plus et les jeunes dans la vingtaine. Comme dans beaucoup de pays industrialisés on peut tout de même affirmer sans se tromper que la population du Québec est bel et bien vieillissante.

Deuxièmement,  le chercheur utilise beaucoup de données dans son étude. En voici quelques-unes qui permettent d’un peu mieux saisir la situation des ainés dans la région de Québec.

Son analyse montre que la plupart des secteurs résidentiels des centres historiques de Québec et de Lévis sont ceux dont la population vieillissante est la plus élevée. Les concentrations les plus grandes de personnes âgées de 75 ans et plus se situes dans la haute ville de Québec et dans les banlieues de Sainte-Foy et de Charlesbourg. La population vieillissante serait en plus grande proportion à l’est et au centre de la région métropolitaine. Si on prend aussi en considération les tranches d’âge de 55 ans et plus on peut aussi incorporer certaines banlieues de l’ouest sur la rive nord et la rive sud. Beaucoup de secteurs résidentiels centraux sont caractérisé par une cohabitation entre la jeunesse et les ainés même si ces secteurs demeurent tout de même vieillissants. La basse ville de Québec serait une zone moins affectés par le vieillissement de la population.

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