La notion de classe sociale
Dissertation : La notion de classe sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar LISAAUBRY • 16 Octobre 2022 • Dissertation • 1 988 Mots (8 Pages) • 373 Vues
NTRO
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, au début des années 1950, la société française a adopté un processus visant à réduire les inégalités, permettant à tous d’obtenir de meilleur condition de vie, soit la Sécurité Sociale. En parallèle,quelques années plus tard, cela a été accompagné, par des modes de vie qui se sont rapproché, créant alors une vaste classe moyenne, mettant de côté les différences économique, sociale et culturelle. Cependant certains théoriciens ont vu dans ce processus de moyennisation le signe de la disparition des classes sociales, et ont donc remis en cause la théorie de KARL MARX. Comme quoi la répartition sociale repose sur l’existence de deux classes : classe en soi, regroupement d’individu ayant le même mode de vie et niveau de vie, même place dans le système de production, puis la classe pour soi, soit un regroupement d’individus ayant le même mode de vie et niveau de vie, même place dans le système de production mais on un sentiment d’appartenance à la classe. On peut donc se demander, si, la notion de classe sociale est-elle encore judicieuse pour désigner notre société. Même si, certains aspects vise à montrer une sorte de disparition des classes, une forme de hiérarchisation de la société perdure.
DEV
AXE 1
Tout d’abord la moyennisation insiste sur le rapprochement des modes de vie permis par la réduction des inégalités et le processus de constitution d'une vaste classe moyenne. Selon Mendras, il n’est plus pertinent d’analyser la société comme une société de classe puisque l’émergence d’une vaste classe moyenne, a complètement brouillé les frontières établies entre les différentes classes sociales. En effet, Mendras représente cette métamorphose de la société par une toupie, dont la couche du milieu est plus importante. Ainsi, selon lui, la société salariale des Trente Glorieuses a conduit sur une société de semblables où les individus se ressemblent par leur droits, leur consommations, leur mode de vie. Ainsi, les conflits de classes sociales seraient alors moins important, puisque les classes sociales ne s’opposent plus aux autres classes. Avec tous ces changements, cela semble logique que les classes sociales disparaissent. Cependant, on remarque que les classes sociale n’ont pas réellement disparu, mais sont juste perçues autrement. En effet dans une véritable classe sociale nous retrouvons deux types de dimensions : les dimensions objectives (cela correspond au concept de classe en soi de Marx) et les dimensions subjectives (cela correspond au concept marxiste de classe pour soi).Or on constate que ce qui a vraiment disparu n’est autre que la conception subjectives des classes sociales ainsi que leur propre appartenance à une de ces classes. La société s’est juste moyenniser par l’enrichissement de la société, démocratisation scolaire, la mutation sectorielle, mais également la sécurité sociale qui va réduire les écarts entre ses classes.
De plus, l’affaiblissement des distances interclasse montre que le concept de classe sociale n’est plus pertinent pour rendre compte de la structure sociale en France, aujourd’hui. A l’époque de Marx, les classes sociales étaient distinctes les unes des autres. Alors qu’à l’heure actuelle, les distances entres les classes sociales n’est plus vraiment présente. En effet, les individus ont les mêmes habitudes de vie, les mêmes droits, la même consommations. La société s’est homogénéisé dans le temps. En effet, au cours des années 1970 le nombre d'ouvriers en France était de 7,2 millions d’habitants et représentait 40% des actifs, c’est-à-dire que sur 100 actifs 40 d’entre eux étaient des ouvriers. Alors que, on remarque qu’en 2017, le nombre d’ouvriers en France est de 6 millions d’habitants et représentent 20% des actifs, cela revient donc à dire que sur 100 actifs uniquement 20 d’entre eux sont ouvriers. On remarque alors que de nombreuses caractéristiques sont responsables de l’affaiblissement des distances entre les classes. En effet, les ouvriers ne sont pas représentés dans la sphère politique, aucun député n’est ouvrier mais également le parti communiste est en baisse. De plus, on remarque que de moins en moins de salariés sont syndiqués, donc le taux de syndicalisation est en baisse. Le taux d’ouvrier a en plus baissé, suite à la délocalisation des entreprises mais également avec la robotisation qui est dû au PT et à l’investissement qui a conduit à la suppression de nombreux emplois ouvriers
Pour finir, processus d’individualisation donne davantage d’importance à l’individu en lui-même et pousse à l’isoler des groupes auxquels il peut appartenir ( groupe de pairs, groupe religieux, groupe de sport,), cela pousse à observer un affaiblissement des logique de classe sociale. Pour rappel, l’individualisation est un processus par lequel les individus ont peu à peu acquis une capacité à se définir par eux-mêmes et non en fonction de leur appartenance à telle ou telle entité collective. On peut donc affirmer que l’individualisation du travail fragilise l’identification subjective à une classe sociale commune. En effet, il faut analyser cela en 2 parties : d’une part, matériellement car les salariés, qui n’ont plus les mêmes horaires de travail ou les mêmes conditions de travail, peuvent moins développer et entretenir un sentiment d’appartenance collective du fait de moindres interactions quotidiennes. C’est à dire qu’ils vont passer moins de temps avec leur collègues de bureaux et cela conduit donc à dénaturaliser les liens sociaux et donc l’esprit de groupe. Puis de D’autre part, l’individualisation du travail, soit en particulier des rémunérations, qui va renforcer la compétition entre les salariés. Il vont vouloir se « battre » pour obtenir la plus forte augmentation, ce qui s’oppose au sentiment d’avoir des intérêts communs à défendre, puisqu’ils vont faire abstraction de la collectivité pour favoriser leur personne avant. Comme nous le montre le groupe UBER, les conducteurs de cette compagnie n’ont plus d’intérêts communs à défendre puisque l’entreprise favorise la concurrence entre ses salariés.
TRANSITION
Globalement, nous assistons à une moyennisation
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