Illich I. Une société sans école
Fiche de lecture : Illich I. Une société sans école. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar marpha • 3 Novembre 2017 • Fiche de lecture • 546 Mots (3 Pages) • 1 396 Vues
Résumé : Illich I. (1971), Une société sans école, (Traduit de l’anglais par Gérard Durand), Paris Éditions du Seuil, (Extrait : pp. 51-90).
Dans l’extrait du livre Une société sans école de Illich, on voit que l’obligation scolaire de l’individu n’amène pas ce qu’elle doit amener mais laisse en suspend son efficacité et amène des effets inverses à ce qu’elle promeut. Dans les lignes qui suivent, l’efficacité du système éducatif obligatoire sera remit en question.
Une société sans école nous présente l’école comme étant un lieu où l’on assemble un groupe de personnes qui sont poussés à suivre des programmes obligatoires. Surtout pour les enfants, les établissements scolaires sont vus comme étant indispensables et comme étant les seuls endroits où ils peuvent apprendre. Il est vrai de dire que c’est à ces endroits qu’un individu va acquérir certains types de connaissances, or ce n’est pas dans les écoles que l’individu acquiert « le savoir véritable ». La plupart des connaissances humaines viennent des expériences de vie qui se font hors de l’école. C’est à l’extérieur de l’école que l’on apprend les choses les plus essentielles de la vie tel que parler, penser, aimer, marcher, travailler, jouer, etc.
De plus, l’école impose une éducation qui souvent n’a aucun lien avec le besoin ou les exigences du travail de la personne. Autrement dit elle va créer « une course au diplôme » sans aucun rapport avec les compétences de la personne. L’éducation forcée fait en sorte que l’individu voit l’obtention du diplôme comme une hausse de sa médiocrité et une réussite de sa gravure dans l’échelle sociale. L’école fait en sorte que l’obtention du diplôme est aussi vue comme une position au sein de la société et un « produit de consommation », au lieu d’un endroit qui éduque et qui enrichit la connaissance des élèves. De ce fait, la scolarité obligatoire fait en sorte que l’éducation et l’obtention du diplôme sont vus comme une assimilation à un gavage forcé, afin que l’élève puisse avoir un sentiment d’appartenance et un sentiment d’accomplissement. Ce qui ne devrait pas être le but de l’éducation, ces derniers devraient être vus comme étant un enrichissement de connaissances propres aux forces de l‘individu.
Une société sans école est une matière de réflexion sur le système scolaire obligatoire sur l’individu, qui nous apprend que le processus d’apprentissage ne doit ni forcer l’individu à apprendre ce qui ne lui est pas nécessaire, ni de le forcer à enseigner des choses qui ne seront pas utiles pour l’élève. Le système éducatif doit plutôt guider l’élève dans un processus d’apprentissage propres à ses forces qui lui sera éventuellement nécessaire et efficace.
Grâce aux réflexions posées sur l’efficacité du système scolaire obligatoire, Illich montre ce que le système prétend faire mais montre exactement là où il échoue. Ce dernier propose des solutions pour améliorer ou remplacer le système éducatif tout en montrant que l’individu ne pourra pas y arriver tant et aussi longtemps qu’il n’aura pas pris conscience qu’il est condamné à un système éducatif.
En conclusion, la scolarité obligatoire n’amène pas une éducation
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