Femmes dans le sport
TD : Femmes dans le sport. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nana214 • 4 Décembre 2022 • TD • 1 742 Mots (7 Pages) • 374 Vues
[pic 1] Les épreuves olympiques féminines « impratiques, inintéressantes, inesthétiques, et nous ne craignons pas d’ajouter incorrectes ». (1912, Pierre de Coubertin)
Ou : d’après C. Louveau, « le sport à un sexe et il est masculin ».
Discrimination sociale : « un processus lié au fait d’établir une distinction entre une personne ou une catégorie sociale en créant des frontières dites « discriminantes » et produisant un rejet visant à l’exclusion sociale sur des critères tels que l’origine sociale, la religion, le sexe… »
Monde sportif : concerne aussi bien les sportifs, comme les entraîneurs, mais aussi la pratique du sport en lui-même, les médecins sportifs, et bien d’autres encore. En d’autres termes, le monde sportif évoque tous les métiers du sport ainsi que les sportifs bien sûr.
Être une femme dans le milieu sportif a-t-il pour conséquences d’être plus discriminé socialement que dans le reste de la société ?
Ainsi, il s’agira de démontrer que le monde sportif est bel est bien victime de sexisme, et cela peut-être plus que d’autres domaines, malgré les nombreuses prises de consciences et lois mises en place pour lutter contre ces inégalités. Mais nuancer !
I. l’histoire qui lie le monde sportif aux femmes et qui peut expliquer pourquoi le sexisme est encore présent aujourd’hui dans certains sports.
II. l’enfance et ainsi la socialisation des petites filles et des petits garçons afin d’expliquer le phénomène des discriminations dans le sport. (Socialisation différenciée + traitement asymétrique)
III. relativiser, analyser l’évolution qu’ont vécues les femmes, partant de l’idéologie de P. de Coubertin, citée un petit peu plus haut, à aujourd’hui.
I. a) histoire : début du sport dans la société au XIXème siècle en Angleterre : par les hommes et pour les hommes, (article « quand sport et féminité ne font pas bon ménage de Anaïs Bohuon et Grégory Quin) puis JO et PdC, contexte de discrimination sexuelle stricte, puis 1900 débuts JO pour les femmes petit à petit. Élément déclencheur : les guerres. Hommes au front = femmes obligation ou souhait de gagner de l’argent. Après la grande Guerre plus de 2/3 des femmes travaillent = veulent changer la société. 1936 : congés payés et amélioration des conditions de vie par le FP = temps libre donc possibilité sport et vacances. Idéologie femmes pas assez fortes pour sport reste encrée dans les cerveaux = impacte encore aujourd’hui les inégalités H/F dans le sport, comme le salaire par exemple.
b) écart moyen salaire H/F 2012 le Monde 25.7% (diff de temps de travail car temps partiel 1/3 femmes) mais complexe car salaire sujet tabou pour entreprises. Pour travail égal encore 9%. 7/11 date symbolique où les femmes travaillent bénévolement. Comparaison monde sportif, top 50 dans l’Équipe aucune femme présente. Femme ligue féminine de Basket : 2.2 x moins qu’un homme (4 445€ et 10000€ 2021) milieu sportif inégalités plus fortes ?
Comment expliquer cela : - monde sportif : milieu très médiatisé et femmes feraient moins d’audience et seraient moins « impressionnantes ». Médiatisation = salaire des athlètes car médiatisation = sponsors, marketing, partenariats. Permet aux athlètes de se faire connaître. (=vitrine !) D’après franceinfo, cette différence de salaire n’a pas lieu d’être car les chiffres d’audience montrent qu’un match de Ligue 1 génère environ 1M de téléspectateurs contre 2M pour certaines cdm de football féminin. Cependant, et c’est le critère je pense qui persiste encore chez certains individus est l’image de la femme dans la société. En effet, en regardant les images de la femme sur des magazines tels que : Elle ou même simplement certaines pubs dans la rue, nous verrons toujours de « belles » femmes maquillées, coiffées et « bien » habillée. Aucune femme dans ce contexte ne se verrait pratiquer une quelconque activité physique. (Notion d’hyper sexualisation)
Deuxième partie pour analyser l’enfance voire l’adolescence des individus :
II. élever garçons et filles de la même manière ? socialisation différenciée texte « socialisation primaire et construction de l’individu » Elena Gianini Belotti, différenciation de comportement avec notre enfant peut déjà commencer avant la naissance avec couleur de la chambre, couleurs des habits… puis lors de l’enfance avec l’éducation « différenciée » où filles plus de délicatesse à table, moins de hurlements etc. cadeaux aussi différents, comme les jouets à Noël et les catalogues (différenciation sexuelle ++) Est-ce alors normal voire logique que ces enfants, élevés d’une manière si différente, deviennent par la suite des adolescents/adultes différents et élèvent leurs enfants par la suite de manière différenciée ?
Choix du sport pour les enfants : très peu de filles dans les sports dits « masculins » tel le rugby, le foot par exemple et inversement, très peu de garçons dans les sports dits « féminins » comme la danse ou la natation synchronisée par exemple. = stéréotypes véhiculés par la société, où les garçons : sport force et les filles de la grâce, souplesse. Expérience judo : arrêter car plus de filles
De plus : traitement asymétrique article « quand sport et féminité ne font pas bon ménage » = « décision de contrôler la féminité » en réalisant des tests de féminité sur celles où les instances sportives s’interrogeraient sur l’identité sexuée de la sportive car résultats trop « bons » + physique trop dev. (Femmes gracieuses, fines et non musclées et baraquées) tests : analyse gynécologique si clitoris ou pénis ! (Trop humiliant donc changé) => femmes ne pourraient réaliser d’aussi bonnes performances ??
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