Dans quelles mesures peut-on considérer que la socialisation conditionne complètement l’individu ?
Dissertation : Dans quelles mesures peut-on considérer que la socialisation conditionne complètement l’individu ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jairl • 22 Mai 2022 • Dissertation • 1 417 Mots (6 Pages) • 369 Vues
Devoir maison SES
La socialisation est un processus durant lequel une personne apprend et retiens des normes et des valeurs d’autres individus dans la société à laquelle il appartient. La socialisation se divise en deux parties : la socialisation primaire et la socialisation secondaire. La socialisation primaire se passe durant l’enfance, c’est elle qui va forger en grande partit la personnalité de l’individu ainsi que les principales normes (ex : tirer la chasse après avoir été aux toilettes). La socialisation secondaire correspond à la finalisation du processus de création de la personnalité ainsi que les normes et les valeurs. Je répondrais donc à la problématique suivante : « Dans quelles mesures peut-on considérer que la socialisation conditionne complètement l’individu ? » Je commencerais d’abord à parler des différentes mesures dans lesquelles la socialisation conditionne les individus puis je parlerais des cas où elle ne les conditionne pas, enfin je finirais conclure sur le sujet.
La socialisation conditionne par différentes manières : par l’intériorisation et par la reproduction sociale. Le processus d’intériorisation correspond à l’apprentissage que l’on va faire face aux différentes règles déjà établies dans la société, on appelle cela également le « fait social ». Si une règle nous semble aller à l’encontre de ce que l’on a toujours fait mais que les personnes aux alentours la respectent, nous allons réfléchir puis finir par intégrer cette nouvelle règle. On appelle cela un processus d’inculcation. La reproduction sociale quant à elle désigne la situation d’une société qui se reproduit à l’identique à chaque génération. Les individus vont forger des pratiques, des choix et des gouts en fonction d’habitus, les habitus sont un ensemble de dispositions durables plus ou moins conscientes (ex : les croyances). Si nos parents nous apprennent une religion particulière dès notre plus jeune âge, celle si nous semblera être la bonne façon de penser. Les règles introduites par cette croyance vont donc se retrouver parfois en opposition avec certains principes d’autres personnes, ou au contraire vont se retrouver en adéquation. Tout ceci va forger nos divers opinions politiques, sociales, etc… en triant les choses nous semblant censées et les autres choses nous semblant illogiques et contraire à nos croyances. Les croyances ne sont pas les seuls éléments intervenant dans le processus de socialisation primaire, on retrouve aussi l’éducation qui est sans doute le domaine impactant le plus notre façon d’être, on se rend compte que les résultats de nos parents dans ce domaine à un effet sur nos résultats scolaires à nous. Dans une étude faites sur différents moyens de loisirs effectués par divers enfants suivant les résultats scolaires de leurs parents montrent que plus les parents ont réussi scolairement et plus l’enfant lire de livres, regarder des œuvres cinématographiques, se rendre dans des musées, expositions ou monuments historiques, et va aller voir des pièces de théâtre ou des concerts. On aperçoit donc un lien entre le niveau scolaire des parents et la curiosité culturelle de l’enfant et donc son niveau scolaire également. Dans le document, on se rend compte que la pratique de l’une de ses activités de l’un des deux parents influe également sur la pratique de l’enfant. En théorie donc, plus un parent est cultivé et a réussi à l’école et plus l’enfant aura de chance d’être comme lui. Pour le conditionnement au niveau de la socialisation secondaire, on retrouve l’exemple des publicités. Le défi d’une personne travaillant dans le marketing est de faire en sorte que la publicité va attirer le client et le faire s’identifier à celle-ci, cela n’est pas simple car il faut anticiper quelles sont les opinions et les goûts du client visé. La personne créant la publicité sait qu’elle ne pourra pas faire acheter 100% des client ayant besoin du produit en question, elle va donc créer une publicité s’adaptant au goût partagé par la majorité des client visés.
Par exemple, une publicité dentifrice va mettre en scène une personne ayant des dents blanches car c’est la finalité désirée par la majorité des clients ayant besoin de ce produit. Mais l’adaptation de la publicité aux goûts de la personne n’est pas la seule raison pour laquelle on achète un produit. On retrouve encore une fois le phénomène de reproduction sociale. Par exemple, si nos amis ont tous des Airpods, on va se dire que c’est finalement une norme d’avoir des Airpods, donc sans même avoir vu une seule publicité sur ces produits, on va en acheter pour être comme les autres. Nous n’étions pas dans l’obligation de nous en acheter, mais les rapports sociaux avec les personnes qui en ont nous ont pousser et nous ont même conditionné à en acheter. Dans certains cas, le doute est présent quant à l’origine de choix et de goûts, on hésite entre une explication d’origine sociale ou génétique. Par exemple, on remarque une différence entre filles et garçons dans le milieu scolaire, cette différence se ressent pleinement lors des choix d’orientation. En effet on remarque dans le document 1 que 64% des filles de l’étude concentrent leur choix dans quatre grands domaines : le secrétariat, la comptabilité, le commerce et dans le sanitaire et le social ; tandis que les garçons eux, font des choix plus variés. Le problème n’est pas d’ordre génétique malgré une différence entre deux gènes d’ADN différents. La différence est sociale et est lié à l’intériorisation de divers stéréotypes omniprésents dans notre quotidien, on aperçoit donc ses éléments dès notre plus jeune âge. Par exemple, au niveau des jouets pour enfants, le rose et les poupées sont attribués aux filles tandis que les garçons ont généralement droit aux voitures avec des emballages bleus ou rouges. On remarque aussi que dans beaucoup de dessins animés (ceux de Disney notamment) la fille occupe la place de la princesse sans défense sauvée par son prince charment. A partir de cette socialisation primaire contenant des éléments stéréotypés intériorisé, l’enfant va donc s’auto attribuer un rôle définis à l’avance dans la société. Ici la différence est purement sociale, mais y a-t-il certaines mesures dans lesquelles le conditionnement de l’individu se fait par la génétique ?
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