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Anthropologie et mondialisation

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Par   •  21 Octobre 2019  •  Cours  •  4 657 Mots (19 Pages)  •  842 Vues

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ANTHROPOLOGIE

ANTHROPOLOGIE ET MONDIALISATION

  • ITRODUCTION (A PARTIR DE L’OUVRAGE DE BARBARA STIEGLER « IL FAUT S’ADAPTER SUR UN NOUVEL IMPERATIF POLITIQUE »)

La mondialisation est globale et touche tout nos gestes et nos actes, mais aussi nos émotions, l’environnement et aussi la politique. La mondialisation est une conséquence de choix politique et ce gère en politique avec des dispositifs (lois, décret etc…) pour gérer les solutions.

Dans son livre Barbara Stiegler pose un cadre philosophique au principal sujet de la mondialisation : le libéralisme qui a construit la mondialisation depuis 50ans. Elle part d’une hypothèse historique. Le néo libéralisme (qui fait suite au libéralisme, le développement économique est nécessaire au bien-être, et pour que cette économie fonctionne elle doit s’appuyer sur des échanges non contraints. Il y a aussi une libération des frontières etc…Pour que l’économie se développe tout le monde ne doit pas faire la même chose. Il doit y avoir une spécialisation. Un ajustement de l’offre et la demande. Le prix venant répondre à la demande et l’offre.) Le libéralisme connait des crises comme en 1929 ou 2008. Le libéralisme parfois ne fonctionne pas. Dans les années 20 des philosophes comme Dewey, Keynes ou Lippmann disent qu’il faut une régulation apportée par l’Etat. Le marché doit être régulé par l’Etat. C’est ce que fait le New Deal avec Roosevelt. Cette régulation ne peut pas être uniquement économique. Elle doit s’inscrire dans un cadre politique. Deux thèses vont alors s’affronter. Celle de Lippmann et celle de Dewey.

Lippmann est un homme d’influence et à instaurer les politiques publiques aux USA dans les années 30. Les idées de Lippmann recouvrent le sens commun de la majorité de ses électeurs. Ses thèses parlent des limites de la démocratie, il parle d’une démocratie étriquée. C’est-à-dire qu’on élit des représentants et on les laisse faire.

Dewey défend une démocratie participative.

Pour Lippmann la conception de l’espèce humaine est que nous sommes des masses qui aimons les stéréotypes. On a une conception figée de ce qui nous arrive. Il pense que les masses ne comprennent pas le monde car il va beaucoup trop vite. Cela remet en cause la démocratie, si les gens ne comprennent pas le monde, à quoi cela sert il de les faire voter. Il va développer l’idée que les masses doivent être gouvernés par des gens éclairés. Les masses ont besoin de stabilité. Or, depuis la fin du 18eme le monde bouge tout le temps. Un monde gouverné par le capitalisme fait que notre monde bouge plus vite pour nous faire consommer etc…Avec la fin des religions, le libéralisme est le grand récit de la réussite, de la fin des frontières, de l’égalité des chances etc…Ce grand récit s’accompagne d’une ouverture des marchés. Il dit que l’Etat doit réinvestir les sociétés, et reprendre la main sur les sociétés à travers l’éducation et le droit. Il faut donc des experts et des politiques convaincants pour mettre en place ce système. Le probleme de cette politique de Lippmann se fracasse sur la crise écologique. Le marché avec la répartition du travail augmente les déplacements. Le développement des pesticides, les disparitions d’espèces animales etc…La mondialisation est en contradiction avec la préservation de l’environnement.

Barbara Stiegler propose de sortir de cette logique. C’est une évolutionniste qui propose de revenir aux thèses de Darwin. C’est celui qui s’adapte le mieux qui réussit, et celui qui s’adapte le mieux est celui qui coopère le mieux. L’évolution ne va pas dans un sens, elle va dans tous les sens. Elle dit que l’Homme doit s’adapter à son environnement avec la démocratie participative qui va permettre de s’adapter aux problèmes. De faire plusieurs schémas plutôt qu’un schéma linéaire que propose le capitalisme du libéralisme.

  • UNE ECONOMIE MONDE AU 17EME. LA COMPAGNIE NEERLANDAISE DES INDES ORIENTALES.

Dans les années 90 en France on pense que la mondialisation est liée aux échanges et à la révolution industrielle, mais aussi à la colonisation qui a commencé en 1492 avec les portugais et les espagnols. L’Europe va dominer le monde. Les hollandais ont lancé la colonisation liée au capitalisme. Cette colonisation est financée par les hollandais pour favoriser les échanges entre l’Orient et la Hollande comme les métaux, les épices etc….

Au 17eme il y a 1 million d’Hollandais qui s’expatrient notamment en Indonésie. Ils avaient 16 000 navires de commerce alors que les anglais en avaient environ 1 500. Le commerce n’est plus contrôlé par les Etats mais par des sociétés privées.

La révolution industrielle se développe en Europe puis domine le monde. La colonisation a apporté de la richesse qui a permis la révolution industrielle.

En 1800 la Chine et la Grande Bretagne sont au même niveau de développement économique, 30 ans plus tard la Grande Bretagne dépasse la Chine. Cette richesse s’explique par la domination de l’Inde. Les anglais multiplient les plantations de coton. Et la Grande Bretagne avait déjà du charbon en grande quantité, et devient le pays le plus densement peuplé avec les Pays Bas.

Ce capitalisme anglais est un régime idéologique qui va favorises certaines valeurs comme la réussite individuelle, qui va s’accompagner avec le protestantisme. Ce développement des échanges et la révolution industrielle vont unifier le monde sur la base d’échanges économique, qui va accompagner des modifications culturelles profondes.

  • LES PRINCIPALES LANGUES COLONIALES : ANGLAIS, FRANÇAIS, ESPAGNOL, PORTUGAIS.

Car il y a unification avec la langue, le fait de parler anglais favorise la diffusion de culture par exemple. On parle aussi de langue créole, c’est un mélange entre la langue locale et la langue coloniale. Mais aussi les langues impériales comme le russe, le chinois et l’arabe qui ne sont pas liées avec le colonialisme. Il y a aussi les religions qui sont liées avec le colonialisme, la religion est un principal vecteur de la mondialisation.

La colonisation joue un rôle essentiel en favorisant les échanges. Cela s’accompagne par de nombreuses transformations que ce soit en Europe ou ailleurs. On peut identitfier plusieurs cadres d’analyses.

  • Les nouvelles géographies des zones d’échanges et de productions.
  • L’appauvrissement des anciennes régions industrielles ainsi que l’explosion de la mégalopole
  • La transformation des pratiques des modes alimentaires etc…

 Deux grandes idées vont nous guider pendant ce cours. Celle de Paul Durrenberger, pour lui la mondialisation transforme nos modes de vies et de pensées. Les solidarités sont remplacées par des images d’individualisme. L’autre idée c’est que les sociétés occidentales réagissent, les colonisés se révoltent, on voit des communautés résister.

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