ADM 1700 TN-1

1. Scénario client

En ce beau samedi de juin, je me suis dirigée à la résidence de madame Francine Roy.  Cette dernière m’avait contacté le mois précédent suivant les conseils de sa grande amie d’enfance.  Sa situation conjugale ayant récemment changé elle désirait revoir sa planification financière afin de s’assurer d’avoir les protections adéquates en fonction de ses priorités actuelles.

Dès le premier contact visuel et la poignée de main ferme, j’ai senti que j’avais affaire à une femme de tête.  Elle se présente la première et m’invite à passer à la salle à manger ou sa chemise à onglets et sa liste d’objectif nous attendait.  

De prime abord, elle m’informe qu’elle est un peu « control freak » et qu’elle a beaucoup de difficulté à délégué ou faire confiance et que la seule raison pour laquelle elle a accepté de me rencontrer est la chaude recommandation qu’elle avait reçu à mon sujet.  

Monsieur Lejeune arrive sur l’entrefait et madame Roy se charge de l’introduire.  Elle m’avise qu’ils viennent d’emménager dans leur nouvelle demeure et s’excuse du désordre, à mes yeux inexistant…

Clairement, madame Roy est une femme organisée qui est habituée de prendre les choses en charges.  Elle a un débit d’élocution assez rapide et s’exprime de façon ferme et concise.  Ses attentes à mon égard sont clairement exposées et ses besoins sont expressément mentionnés.  Je lui propose alors de remplir avec elle le questionnaire de planification financière personnelle, l’informant que ces informations me seront d’une très grande utilité afin de lui offrir le meilleur service possible et de cibler le produit qui sera le plus adapté à ses besoins réels.

Elle a déjà préparé pour moi une copie de tous les documents pertinents dont je pourrais avoir besoin (relevés de placement, de paye, de marge hypothécaire etc…) question de rentabiliser la rencontre.

Au fil de la conversation, elle m’informe qu’elle occupe un poste de chef d’équipe auprès de Revenu Québec.  J’en conclu immédiatement que la planification de la retraite ne sera pas une priorité considérant qu’elle a probablement déjà un bon fond de pension assuré par son employeur, ce que je valide bien entendu avec elle.  Elle me confirme, qu’effectivement, ce n’est pas une priorité pour elle mais qu’elle souhaiterait tout de même s’offrir une retraite confortable et ne plus connaitre la difficulté de nos hivers.  Pour ce faire, elle devra donc s’assurer d’avoir un peu plus que ce que son fond de pension lui offre.

Lors de cette rencontre j’apprends également que madame est divorcée depuis plus de 10 ans et qu’elle a deux enfants : Mélody, 14 ans, issus de sa première union et Dylan, 3 ans qui est quant à lui, le fils de Daniel, son présent conjoint.  Elle a la garde partagée de sa fille mais, puisque son revenu est similaire à celui de son ex-mari elle ne reçoit ni ne paye de pension alimentaire pour celle-ci.  Monsieur Lejeune quant à lui, n’a pas d’enfants de précédente union.

Le couple vit en union de fait et n’a pas signé de convention de conjoint de fait.

Elle souhaite d’abord et avant tout s’assurer que ni elle, ni monsieur Lejeune n’auront à vendre la maison en cas de décès et qu’elle pourrait conserver son train de vie actuel advenant le cas ou  Daniel la prédécédait.  Bien entendu, le besoin n’est pas le même pour ce dernier qui recevrait la pension de madame advenant le cas contraire.

Les études sont importantes pour eux et ils veulent que les enfants puissent accéder à des études supérieures sans soucis financiers.  À cet effet, ils aimeraient avoir plus d’information sur les principaux programmes qui pourraient s’offrir à eux cependant madame considère que, si la vie se poursuit sans grandes embûches, ils seront en mesure de contribuer financièrement aux études des enfants dans leur planification budgétaire annuelle normale, en temps et lieu.

Le régime d’assurance collective de madame lui offre une petite assurance-vie (de même que pour les personnes à charge) et une assurance salaire en cas de maladie de longue durée.

1. Questionnaire ABSF

Insérer le questionnaire rempli

1. Priorité des besoins

Selon l’analyse de ma rencontre avec madame Roy, les besoins de cette dernière se classifient comme suit :

Urgent :        Assurance-vie et invalidité pour monsieur

La priorité numéro 1 du couple est sans contredit l’assurance-vie et invalidité afin d’assurer le même train de vie au conjoint survivant et le paiement de l’hypothèque sur la demeure familiale.

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