Évolution Des Sources De Financement Des Pays En développement

Le FMI nous présente un graphique avec l'évolution des sources de financement des pays en développement, tels que le Maroc, la Roumanie, le Kenya ou encore l'Inde ; c'est-à-dire l'évolution des investissements à l'étranger, aussi appelés investissements directs internationaux, qui ont pour but de développer ou maintenir une filiale à l'étranger circulant des capitaux réalisés, ou bien l'évolution des placements financiers, qui sont destinés à rémunérer les liquidités et finalement l'évolution des financements publics qui sont couramment définis comme l'étude des ressources, des charges et comptes des collectivité publiques, c'est-à-dire principalement l'État. Le volume de ces financements est donné en milliards de dollars entre 1979 et 2009. Nous pouvons analyser les informations de ce graphique avec un découpage temporel en trois parties sur dix années.

En effet, de 1979 à 1989, les sources de financement des pays en développement ne varient pas énormément et restent proche de 0, malgré que les financements publics se démarquent des investissements étrangers et des placements financiers, surtout aux environs de 1981 où les pays en voie de développement déboursent à peu près 50 milliards de dollars avant de ressentir une baisse en 1984.

Ensuite, entre 1989 et 1999, ces trois modes de financements subissent généralement une hausse, surtout les investissements étrangers qui arrivent approximativement à atteindre les 70 milliards de dollars. Cependant, les placements financiers et les financements publics sont tous les deux à 70 milliards de dollars aux environ de 1996 et subissent tout deux par la suite une décroissance, mais à des vitesses différentes, jusqu'à arriver en 1999 à 0 voir à des valeurs négatives.

Finalement, de 1999 à 2009, les investissements étrangers ont continué à subir une importante augmentation en arrivant à environ 450 milliards de dollars, soit plus de 4 fois plus que les placements financiers et les financements publics au même moment, jusqu'à pâtir d'une brutale décroissance, arrivant légèrement en dessous de 0. Paradoxalement, les financements publics, suite à une légère hausse, endurent une baisse constante atteignant les moins 200 milliards de dollars, et en 2007 alors que les investissements étrangers baissent énormément, les financements publics ont une croissance régulière montant presque à 100 milliards de dollars. En contre partie, les placements financiers, comme les investissements étrangers, subissent une hausse, bien qu'irrégulière, jusqu'aux environs de 80 milliards de dollars, et en 2007 ceux-ci décroissent arrivant à moins 100 milliards de dollars. Suite à l'effondrement soudain des investissements étrangers et à la montée en flèche des financements publics en 2004, le contraire se passe en 2009 et mes financements étrangers remontent doucement et les placements financiers rechutent légèrement après une croissance rapide, et les financements publics baissent très vite jusqu'à atteindre presque les moins 100 milliards de dollars. Nous avons pu constater suite à ce graphique du FMI que la période de 1979 à 2009 a subi de nombreuses irrégularités des sources de financement des pays en développement,mais le plus fructueux reste les investissements étrangers.

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