Théories Du Commerce International
Étude de cas : Théories Du Commerce International. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wadoud • 21 Janvier 2014 • Étude de cas • 866 Mots (4 Pages) • 660 Vues
Globalisation et mondialisation[modifier | modifier le code]
La distinction entre ces deux termes est propre à la langue française.
Au départ, d'un point de vue étymologique, comme pour le sens commun, monde (tiré du latin mundus : univers) et globe (tiré du latin globus : en tous sens) sont suffisamment proches a priori pour que mondialisation et globalisation soient synonymes dans leur emploi initial en langue française.
En anglais américain, l'usage premier revient au terme « globalisation », repris d'ailleurs par la plupart des autres langues. Le terme anglophone globalization recouvre largement le même débat que la variante sémantique francophone. Différentes personnes peuvent accorder telle ou telle nuance de sens aux termes employés, selon qu'ils mettent l'accent sur la dimension économique, culturelle ou politique, en fonction de leur appartenance, consciente ou non, à tel ou tel courant de pensée.
En français, malgré la proximité de « globalisation » avec l'anglais, la particularité de « mondialisation » repose sur une divergence sémantique. D'après le sociologue Guy Rocher : « La mondialisation pourrait être définie comme l'extension à l'échelle mondiale d'enjeux qui étaient auparavant limités à des régions ou des nations. » Tandis que l'internationalisation « nous réfère aux échanges de diverses natures, économiques, politiques, culturels, entre nations, aux relations qui en résultent, pacifiques ou conflictuelles, de complémentarité ou de concurrence. » D'après lui « si l'on parle de mondialisation, on entend évoquer une autre réalité, contemporaine celle-là : l'extension de ces relations et de ces échanges internationaux et transnationaux à l'échelle du monde, conséquence de la rapidité toujours croissante des transports et des communication dans la civilisation contemporaine. Quant à la globalisation [un terme qui a la préférence du sociologue], elle ferait référence à un système-monde au-delà des relations internationales, au-delà de la mondialisation, un fait social total au sens propre du terme, un référent en soi. »7
Définitions[modifier | modifier le code]
Le terme s'enrichit au cours du temps au point de s'identifier, d'après Robert Boyer, à une nouvelle phase de l'économie mondiale8. Plusieurs définitions peuvent être distinguées.
En 1983, Théodore Levitt désigne sous ce terme « la convergence des marchés qui s'opère dans le monde entier ». Terme qui s'applique surtout à la gestion des multinationales et concerne exclusivement les échanges internationaux. Globalisation et technologie semblent façonner avec constance et résolution les relations internationales. Tout se passe comme si le "monde entier" constituait une entité unique vendant la même chose, de la même manière à des coûts relativement bas9. La firme multinationale doit s'adapter aux différences nationales, mais seulement à regret, dans la mesure où elle n'est pas parvenue à circonvenir ou à recomposer les demandes spécifiques qui s'adressent à elles.
En 1990, Ken'ichi Ōmae8 applique la notion à l'ensemble de la chaîne de création de valeur (R&D,
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