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Réponse EC3 P.39 - SES Tle specialite - Ed. 2020 Éditions Hachette Éducation

Commentaire de texte : Réponse EC3 P.39 - SES Tle specialite - Ed. 2020 Éditions Hachette Éducation. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2021  •  Commentaire de texte  •  1 172 Mots (5 Pages)  •  448 Vues

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SES Tle specialite - Ed. 2020

Éditions Hachette Éducation

EC3 p.39

        Aujourd’hui, alors que le besoin en énergie augmente comme nous le montre le document 3, la consommation de pétrole augmente également. Ressource non renouvelable à l’échelle de la consommation que nous en faisons mais aussi à l’origine d’émission de gaz à effet de serre (GES), son utilisation à moyen terme voire même à court terme semble compromise. Face à cette limite écologique, une innovation vient en partie se substituer à cette énergie : le biocarburant. Issu de filières utilisant des déchets organiques ou directement des plantes dédiées à cette production, son impact sur l’environnement est moins important. En effet, son utilisation émet du CO2 se trouvant déjà dans notre ère géologique, à l’inverse des énergies fossiles qui injectent dans notre atmosphère du CO2 venant d’une autre époque, amenant au dérèglement climatique.

        Dans notre économie actuelle, la hausse durable de la production est mise en avant, mais elle fait face à des contraintes telles que l’épuisement des ressources naturelles, la pollution ou encore le réchauffement climatique. Pour palier à cela, des inventions et découvertes sont utilisées à des fins productives. Ce sujet nous invite donc à montrer comment les innovations, notamment de produit et de procédé, permettent de diminuer l’épuisement des ressources naturelles, la pollution et le réchauffement climatique. 

        Dans un premier temps, nous montrerons que les innovations de produits permettent de reculer les limites écologiques de la croissance avant de constater, dans un second temps, que les innovations de procédés le permettent également.

        Les innovations de produits permettent de reculer les limites écologiques de la croissance. Cela passe notamment par la mise sur le marché de produits qui n’épuisent pas les ressources naturelles. En d’autres mots, nous parlons ici la mise sur le marché d’un produit doté d’une innovation incrémenté ou même directement d’un produit totalement innovant. L’innovation réside donc dans une utilisation plus responsable des ressources naturelles afin de ne pas les gaspiller ou bien dans l’utilisation d’autres ressources. Le but est que ce soit profitable à l’utilisateur ou que cela le pousse à préférer ce produit à un autre. Nous pouvons constater cela en matière d’isolation de bâtiments où pour se subsister à la laine de verre créée à partir de sable et de verre, certaines entreprises se mettent à utiliser les fibres de textiles usagés comme isolant thermique et phoniques. Ainsi, l’utilisation de sable pouvant être extrait dans des zones où il vaudrait mieux éviter de le retirer peut être évité.

        Cela passe également par la mise sur le marché de produits qui polluent moins et contribuent moins au réchauffement climatique. En effet, certaines innovations ont pour vocation de se passer de ces externalités négatives en réduisant l’utilisation de produits à l’origine de diverses pollutions, à l’instar de celle de l’atmosphère par l’émission des GES. Dans le domaine automobile par exemple, nous constatons qu’il y a eu une croissance des innovations répondant à la pollution générée par ce secteur, comme le montre le document 1 avec une hausse de 12,9 % entre 1995 et 2005. Cette croissance suit la tendance générale, puisque le taux de croissance des innovations toutes technologies confondues est de 12,1%. Nous sommes aussi informés que ces brevets correspondent à 0,85% de tous les brevets déposés. Parmi ces brevets, il y a dû y en avoir concernant la voiture électrique. Ce type de véhicule revenu assez récemment sur le marché n’utilise pas d’énergie fossile, cela permettant de ne pas alimenter le réchauffement climatique lors des déplacements. Elle utilise à la place de l’électricité qui est considérée comme plus propre tant qu’elle n’est pas produite par des énergies fossiles comme le charbon. Bien qu’elle soit pointée du doigt comme n’étant pas totalement propre, la voiture électrique semble l’être plus que ses sœurs si l’on mesure son impact sur l’environnement sur toute sa durée de vie.

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