Livre de professeur physique chimie tle S hachette
Cours : Livre de professeur physique chimie tle S hachette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mayous • 30 Octobre 2015 • Cours • 685 Mots (3 Pages) • 1 125 Vues
Le prix de l’or bleu
Polluée, gaspillée, disputée, l’eau pourrait manquer cruellement d’ici 20 ou 30 ans. A moins d’une volonté commune de la protéger, l’économiser, tout en la rendant accessible à tous. Et a condition d’y mettre le prix.
L’eau est partout. Dans notre corps, l’air que nous respirons, les aliments que nous mangeons, les paysages qui nous entourent. Elle fait partie de notre histoire.
L’eau a beau être gratuite lorsqu’elle coule dans la rivière, elle ne l’est plus lorsqu’elle coule au robinet. Son service, sa mise a disposition, sa qualité et sa restitution au milieu naturel après traitement représentent un cout.
Les tarifs ne sont évidemment pas les mêmes dans les pays riches et pauvres : « L’infrastructure omniprésente dans les premiers n’est accessible qu’a une frange aisée de la population dans les seconds », explique John Rodda, président de l’association internationale des sciences hydrologiques.
La réalité sociale et économique de l’eau est alarmante : la moitie de la population du globe n’est toujours pas desservie par des réseaux d’assainissement. Un quart de l’humanité n’a même pas accès à l’eau potable.
Une solution fait figure d’exemple : encourager les grandes compagnies de distribution de cet « or bleu » à investir dans les régions les plus démunies afin d’y développer les infrastructures. Mais comment les attirer la ou il n’y a pas d’argent ? En donnant à l’eau un prix.
Les marchés du Sud deviennent donc intéressants pour les grands distributeurs. Ces conditions permettront donc de favoriser l’installation dans les endroits les plus reculés, car sans profit, il n’y a pas moyens de combler le déficit en infrastructure. Pour stimuler le premier, Sekou Touré du Haut Commissariat a l’hydraulique de Cote d’Ivoire, propose de créer un partenariat entre secteurs public et privé qui incitera ce dernier à apporter les financements nécessaires.
Une autre idée est d’instaurer une tarification a deux niveaux : celle pour les besoins de base (boire, se laver), l’autre, plus chère, pour les besoins secondaires (laver la voiture, remplir la piscine.).
C’est en combattant le gaspillage et les pertes tout en protégeant l’environnement, qu’on pourra éviter une pénurie d’eau.
L’eau est la, le problème vient de sa mauvaise gestion, de sa qualité détériorée par la pollution et du manque d’infrastructure.
Si on ne fait rien, d’ici 2050, 1.5 milliards d’êtres humains n’auront pas accès a l’eau potable : c’est pourquoi, selon les estimations de la Banque Mondiale, les investissements devront s’élever a 600 milliards de dollars dans les 10 années a venir pour créer une infrastructure capable d’apporter de l’eau saine a tout le monde.
L’eau en chiffres
- L’eau couvre 71% de la surface de la planète et représente en volume de 1.400 millions de km³. Mais 97.5% de cette eau est trop salée pour pouvoir être consommée ou utilisée.
- L’eau douce représente 2.5% de la quantité totale d’eau
- Moins de 10 pays se partagent 60 % des ressources terrestres en eau douce.
- 50% de la population mondiale ne bénéficie pas de systèmes d’assainissements adéquats.
- Les maladies liées aux épidémies et aux contagions dues à la pollution des eaux touchent 30 millions de personnes par an.
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