Principaux courants de la pensée économique

SYNTHÈSE SUR LES PRINCIPAUX COURANTS DE LA PENSÉE ÉCONOMIQUE

➔ Introduction

En économie, il n’existe pas devérité absolues, la plus part des questions dites « économique » sont également des questions politiques. La science économique est composée d’un grand nombre d’écoles qui peuvent être regroupéschématiquement en quatres courants tels que l'école classique, l'école néo-classique, l'analyse marxiste ainsi que l'analyse kéynesienne.

Ainsi, cette synthèse approfondiras distinctement les quatres principaux courants de la pensée économique.

• L'école Classique 

En économie, on appelle l'Ecole classique, l'ensemble des principaux économistes anglais et français de la seconde moitié du XVIIIe siècle et de la première moitié du XIXe siècle.Il s'agit du premier courant de pensée économique représenté par Adam Smith et David Ricardo. (Adam Smith est considéré comme le père de la science économique moderne grâce à son traité « La nature et les causes de la richesse des Nations » écrit en 1776) les fondements de ce mouvement sont la liberté des individus (liberté d'entreprendre, liberté de contracter, liberté de concurrence) ; de considérer les mécanismes du marché comme régulateur de l'économie par le bias de l'offre et de la demande. Et le dernier fondement implique la non intervention de l’État dans la vie économique, L'Etat se contente d'assumer des fonctions régaliennes ( la police, la défense nationale, l’éducation nationale et la Justice)

D’après Adam Smith, la vraie richesse ce n'est pas l'or mais c'est le produit qu'on peut consommer, c'est donc dans la production materielle qu'on peut trouver de la richesse. Un des premiers moyen pour enrichir la nation c'est  la division du travail, qui permet de répartir les tâches, spécialiser les travailleurs et accroître la productivité et l'efficacité. Ensuite, il s'agit de laisser les individus s'enrichir par eux même car ils enrichissent non intentionnellement la nation entière,il s'agit de « la main invisible ». Puis,la taille du marché, c'est à dire trouver une demande qui corresponde à l'offre proposée.

Ricardo a défendu des théories libérales telle que celle de la valeur, cela veut dire la valeur des marchandises dépend de la quantité de travail nécessaire pour les produire. Il était également un défenseur des échanges et de la division internationale du travail selon les spécialisations des pays. Selon lui, chaque pays possède un avantage comparatif, c'est à dire qu'il peut être le meilleur pour produire un bien par rapport à un autre pays et donc chaque pays doit se spécialiser afin d'optimiser la production des biens. Le libre-échange représente donc l'une des idées fondamentale de la pensée de David Ricardo. Ricardo explique que chaque travailleurs recoit un salaire de subsistance pour le nourrir lui et la famille mais que ce salaire ne doit pas être inférieur car cela serait impossible ni supérieur car cela inciterait à la natalité ( loi de Malthus) et qu'à terme par la loi du marché à une baisse de salaire.

• L'école Néo-Classique

Les idées néo-classiques apparaissent à partir de la deuxième moitié du XIXème siècle, rompant ainsi avec les idées classiques du début du siècle tout en restant attachées au libéralisme. Les principaux économistes néoclassiques sont Léon Walras et Vilfredo Pareto. Les néo-classiques cherchent à comprendre les phénomènes économiques par l’action des seuls individus, c’est l’individualisme méthodologique. Comme de nombreuses théories économiques, l’économie néo-classique refuse l’intervention de l’État, et a une totale confiance dans l’efficacité des mécanismes du marché.

Léon Walras est considéré comme le principal fondateur de l’approche économique néo-classique, il a voulu analyser l’économie en therme mathématiques. En mettant en scène un ensemble d’individu producteurs et consommateurs il montre par un système d’équation qu’il existe un prix unique pour lequel chacune des offres et demandes des producteurs et des consommateurs est équilibrée. Pour lui le système de prix permet l’équilibre des marchés. C’est la loi de l’offre et de la demande, le prix d’équilibre est donc un prix pour lequel l’offre et la demande coïncident. Cette théorie de la fixation du prix est la concurrence pure et parfaite, symbole du libéralisme économique et de l’efficacité des mécanismes du marché.

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