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Peut-on Lutter Contre Le Chômage ?

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Par   •  18 Mars 2013  •  2 488 Mots (10 Pages)  •  1 663 Vues

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Le chômage est l’arrêt ou l’interruption de l’activité volontaire ou involontaire, salariale ou indépendante. C’est une période d’inactivité forcée qui caractérise une personne capable et désireuse de travailler mais qui ne parvient pas à trouver un emploi. Au sens du BIT, le chômage désigne une personne sans emploi c’est-à-dire de ne pas avoir travaillé ne serait-ce qu’une heure la semaine précédant l’enquête ; être à la recherche d’un emploi c’est-à-dire avoir cherché activement au moins un mois précédent l’enquête et avoir été actif dans le mois précédent l’enquête ou avoir un emploi dans les 3 mois après l’enquête. Enfin, il faut être disponible pour travailler dans les 2 semaines à venir. Au sens de pôle emploi, être au chômage c’est être inscrit a pôle emploi, être immédiatement disponible et faire des actes positifs de recherche d’emploi. De 1997 à 2001 il y a eu une vague d’innovation importante qui génère des gains de productivité important, ce qui va tirer la croissance. Il y a eu un excèdent de la balance courante : on exporte plus qu’on importe mais on a tjrs un chômage élevé avec des politiques actives, on a un allègement des salaires et la mise en place des 35h ce qui crée des emplois et la baisse du chômage. Cette période de croissance prend fin avec la bulle internet en 2001 et la crise des Subprimes en 2008.

Actuellement, le chômage représente l’un des problèmes les plus graves et les plus poursuivis. Un plus grand nombre de gens souffre du chômage et on peut voir la même situation aussi dans l’Union européenne. Le chômage est en cœur des débats politiques, au 29 septembre 2012, le taux de chômage en France a atteint le seuil des 3 millions.

Deux grands économistes ont élaboré des politiques de luttes contre le chômage. En effet, Chez la théorie des néoclassiques est que le taux de salaire est fixé en fonction de la loi de l'offre et la demande. S'il est trop élevé, les entrepreneurs ne vont pas vouloir embaucher et le feront donc baisser. S'il est trop bas, les salariés ne vont pas vouloir travailler pour si peu. Les néoclassiques pensent que si ce chômage existe, c'est à cause de la mauvaise flexibilité effective du taux de salaire.

Keynes a une vision tout à fait différente de celle des néoclassiques. La solution principale que Keynes nous propose pour atteindre le plein emploi est que l'Etat doit opter pour politique de déficit budgétaire, en dépensant plus, et ainsi augmenter l'activité de production pour inciter les entrepreneurs à embaucher.

Quels sont les divergences et les différentes politiques mises en place par les néoclassiques et Keynes afin de lutter contre le chômage ?

Dans une première partie, nous allons étudier les 2 théories néoclassiques et keynésiennes, puis dans une seconde partie nous allons étudier les différentes politiques mise ne place afin de lutter contre le chômage.

I. Chômage volontaire et involontaire : Deux théories opposées.

Il existe deux grandes approches au sujet de l'explication du phénomène du chômage. La première approche (celle qui domine depuis le début des années 80) d'orientation libérale consiste à dire que le chômage résulte des défaillances du marché du travail (lieu de rencontre entre l’offre et la demande). Et la seconde approche qui va montrer que la loi de l'offre et de la demande ne conduit pas à un équilibre de plein-emploi des facteurs de production.

A. Théorie néoclassique : L’autorégulation du marché du travail

Tout d'abord les néoclassiques (dernier quart du XIXème siècle) se placent dans un système de concurrence pure et parfaite où règne l'atomicité des offreurs et des demandeurs, l'homogénéité des biens, la transparence des informations, la libre circulation des capitaux et le libre accès des marchés. Les individus ou agents économiques sont libres de rentrer sur les marchés, lieux de rencontre des offreurs et des demandeurs.

La première approche nous dit que s'il y a chômage, c'est parce que l'offre et la demande de travail ne sont pas équilibrées. En effet, le marché est régulé de l'extérieur par tout un ensemble d'acteurs et d'institutions qui empêchent au marché du travail de fonctionner convenablement.

Il existe 3 principaux obstacles à cela qui sont tout d’abord l’état qui instaure un salaire minimum, le SMIC et qui de ce fait écarte des salariés dont la productivité serait inférieure à leur coût salarial pour les entreprises ; les syndicats qui empêchent les patrons de flexibiliser la main d'œuvre lorsque la conjoncture est néfaste ou qui refuse toute diminution de leur quantité de travail, et de leur salaire ; enfin, les systèmes d'indemnisation du chômage qui seraient trop élevés et qui inciteraient les agents à privilégier le chômage au travail.

L’idée ici est que le chômage résulterait des dysfonctionnements du marché du travail ; dysfonctionnements qui seraient de la responsabilité de l'Etat et des salariés eux-mêmes. Cependant, s'il y a chômage, ce chômage est «volontaire» (certains individus pourraient obtenir un emploi à un salaire inférieur à celui qu’ils désirent, mais qu’ils refusent cet emploi en maintenant leur offre initiale). En effet, si on laissait le marché du travail en libre entrée et sortie, l'offre et la demande s'équilibreraient à court terme en faisant jouer les prix à la baisse ou à la hausse, de telle sorte que le chômage résiduel serait un simple « chômage frictionnel » (c’est à dire des personnes qui sont à la recherche d’un premier emploi ou qui ont quitté leur emploi). Les prix sont parfaitement flexibles, et notamment les entreprises ne rencontrent pas de contrainte de débouchés sur le marché des biens.

La demande de travail est la somme des demandes exprimées par chaque entreprise.

B. La théorie Keynésienne

Pour Keynes, le travail contrairement à d'autres biens n'est pas une marchandise comme les autres. Il ne s'échange pas aussi simplement sur un marché du travail séparé des autres sphères de l'activité économique (marché des biens et des services et marché des capitaux). C'est ici qu'apparaît la seconde approche. Cette dernière, d'orientation interventionniste ou keynésienne, montre comment le marché du travail est lié aux autres marchés. Il va montrer que la loi de l'offre et de la demande (dite aussi « loi des débouchés » théorisée

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