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Microéconomie

Thèse : Microéconomie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Juillet 2013  •  Thèse  •  724 Mots (3 Pages)  •  701 Vues

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Chapitre 1 Introduction

L’analyse économique se distingue de l’économie que l’on étudie dans le secondaire, principalement par sa démarche. L’économie du secondaire est surtout descriptive (elle décrit les systèmes économiques ou l’histoire économique) et aborde les problèmes et théories économiques sur un plan assez général. Les outils analytiques de l’économiste de sont pas vraiment introduits dans ces enseignements. Ces outils cherchent à mettre une analyse relativement abstraite et générale des phénomènes économiques. Quand cela est nécessaire, ils font appel aux mathématiques mais la quasi-totalité des cours du niveau licence nécessite un niveau de mathématiques qui n’est guère supérieur à celui attendu à l’issue du baccalauréat ES. La difficulté de l’analyse économique ne réside pas, à ce stade, dans le niveau des mathématiques qu’il faut maîtriser, mais dans la nécessité de manipuler des raisonnements logiques abstraits de plusieurs étapes.

La science économique moderne a adopté en grande partie la démarche hypothético- déductive. C’est à dire qu’on obtient des résultats en partant des hypothèses particu- lières et ces hypothèses caractérisent complètement le domaine de validité des résultats obtenus. Ainsi, chaque fois que l’on vous annoncera un résultat, il sera dépendant des hypothèses qui lui sont sous-jacentes. Il n’existe pas de résultat absolu, valable en tout temps et en tout lieu en économie. Par conséquent, l’exigence principale de l’enseigne- ment de l’analyse économique est un raisonnement clair et cohérent.

Dans cette démarche les mathématiques sont un outil particulièrement efficace. En effet, les mathématiques permettent de se libérer des contraintes et des ambiguïtés du langage courant et elles nous fournissent un système de représentation objective, pro- tégé des interprétations subjectives diverses (ce qui n’empêche pas que les résultats obtenus soit parfois abusivement interprétés dans d’autres sphères de la Société, en occultant les conditions sous lesquelles ces résultats ont été établis). Par conséquent le raisonnement déductif conduit à des résultats clairs et quand le raisonnement est défectueux, ces défauts peuvent être facilement repérés. Les mathématiques nous four- nissent donc une assurance contre le manque de rigueur et l’incohérence de notre rai- sonnement. Dans les sciences, la démarche hypothético-déductive est complétée par la validation empirique des théories, que cela soit au niveau de la pertinence des hypo- thèses initiales retenues, que celle des résultats obtenues. Dans les sciences humaines

cette validation n’est pas toujours aisée mais sans elle nous ne pouvons compter sur les théories développées pour comprendre le Monde qui nous entoure. Les mathématiques n’assurent bien sûr que la cohérence interne de ces théories et non pas la pertinence de leurs hypothèses. D’autres outils relevant des statistiques et de l’économétrie doivent être mobilisés pour cela, ainsi que le raffinement continu des observations que nous possédons sur le Monde économique (les bases de données statistiques pertinentes). L’économiste doit donc maîtriser tout un ensemble d’outils pour conduire son analyse et cela le rapproche dans une certaine mesure de l’ingénieur.

Avec

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