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Marche De La Confiserie

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Par   •  16 Janvier 2013  •  3 987 Mots (16 Pages)  •  1 689 Vues

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L'offre

La confiserie de sucre comprend une grande variété de bonbons et plus de 600 spécialités régionales.

En 2009, le secteur des confiseries a produit 163 000t, en baisse par rapport à 2008 (4%) et 2007 (7%).

Les bonbons/sucettes et les chewing-gums restent les confiseries les plus fabriquées, malgré une réduction de la production ces 3 dernières années.

Les petites confiseries de poche ainsi que les spécialités régionales ont, quant à elles bénéficier d'un regain d'intérêt de la part des consommateurs puisque leurs ventes ne cessent d'augmenté depuis ces 3 dernières années.

Le nombre d'établissements recensé dans le secteur a augmenté de près d'un quart entre 2000 et 2009 suite à la multiplication des structures artisanales.

En 2012, l'industrie française de la confiserie représente près de 90 entreprises dont 80% sont des PME. Cette industrie emploie plus de 7 000 salariés et participe à l'activité économique de toutes les régions françaises.

Tandis que la consommation dans les pays européens les plus consommateurs a sensiblement diminué depuis 2006, celle de la France a stagné (mais reste modéré) avec 3,6 kg/ habitant/an en 2009 (soit le même niveau qu’en 1995 et 2006 (source SNC).

En 2011 la consommation a augmenté pour arriver à 3,72kg par an, soit 10g/jour, soit l'équivalent d'un bonbon par jour par personne.

Les Français sont donc à la 8ème place au niveau communautaire, derrière la Suède (8,2 kg/an), la Finlande (7,2kg/an) et le Danemark (5,8 kg/an).

Structure économique et industrielle:

Dernière année disponible (2009) Tendance sur une moyenne période

Nombre d'établissements 704 établissements Le nombre d'établissements recensés dans le secteur de la fabrication de chocolat et confiseries a progressé de près d'un quart en 10 ans, pour atteindre 704 structures début 2010

Effectifs salariés 17 272 personnes En revanche, les effectifs salariés se sont légèrement contractés (- 1.7% sur la période)

CA par entreprise 9.1 millions d'euros Le CA moyen par entreprise a augmenté de près de 13% entre 2004 et 2007, grâce à la croissance du chiffre d'affaires sectoriel

CA par salarié 355.5 milliers d'euros Le chiffre d'affaires moyen par salarié a progressé encore plus rapidement (+24.1% entre 2004 et 2007), en raison de la diminution des effectifs

Solde commercial - 366.1 millions d'euros Le déficit commercial de la France en confiserie et chocolat ne cesse de se creuser depuis 2004. Les importations ont en effet progressé plus rapidement que les exportations entre 2004 et 2009

Les différents segments de cible:

Le premier segment est représenté par les enfants.

Tout est fait pour séduire les plus petits : les goûts, les couleurs, les formes (des crocodiles au nounours, en passant par les bouteilles de coca-cola…).

Une fidélisation s’opère également grâce au renouvellement permanent ainsi qu’une innovation constante de la gamme dans le but de satisfaire ses clients toujours en quête de nouveauté.

Viennent ensuite les adultes et jeunes adultes.

Leur quête est plutôt orientée vers le bien-être, la qualité, la santé… Notons qu’ils trouveront leur intérêt dans les gammes de chewing-gums pour la blancheur des dents, ou encore dans les produits proposés par le groupe contenant une faible teneur en sucre.

Un segment de client se rattache à celui de l’adulte : la famille. Les marques proposent un conditionnement adapté à tout évènement festif : c’est le cas des sachets familiaux, ou encore des articles vendus à la pièce répondant au besoin de grignotage lié aux sorties familiales.

Un dernier segment de client significatif serait celui représenté par la clientèle de cinéma.

En effet, des marques (comme Haribo) travaillent en partenariat avec presque tous les lieux cinématographiques et un grand nombre de téléspectateurs consomment ce genre de confiserie. On y trouve des packagings retravaillés, avec des offres spécifiques.

Le mix marketing sur le secteur de la confiserie:

Le marché de la confiserie est très actif. Trois éléments expliquent ce dynamisme: l'importance de l'image des marques (très ancrées dans l'esprit du public) et des investissements publicitaires, l'arrivée de nouveaux produits et enfin la visibilité des produits en devants de caisse ou en linéaire.

Les produits

L'innovation-produit est un moteur des ventes redoutable sur le marché de la confiserie. Les industriels parient maintenant sur les confiseries interactives, qui associent au bonbon une fonction ludique.

Van Melle est à l'origine de ce type de confiserie en France avec son produit Pez.

Depuis, pour citer un exemple, Lamy Lutti, quant à lui, a commercialisé le Kit Brochettes, une boîte de marshmallows assortie de bâtonnets, le but étant de réaliser des brochettes de guimauve.

De plus, les extensions de gamme suscitent l'intérêt des consommateurs habituels d'une marque. Ainsi, Lamy Lutti, leader sur le marché de la confiserie pour adultes, a souhaité se développer sur le marché des enfants. Pour cela, l'entreprise a procédé à de nombreux changements, qui ont tout d'abord touché le packaging et l'assortiment des bonbons. Mais la priorité a surtout été donnée au lancement de nouveaux produits permettant d'élargir la gamme actuelle.

Enfin, la confiserie n'a pas échappé à la vague naturelle qui submerge les linéaires alimentaires ces dernières années. Pour répondre aux préoccupations des parents, des produits prétendument naturels ont été mis sur le marché comme la ligne de bonbons sans sucre de Verquin Confiseur, ou encore les gélifiés à base de jus de fruits de Pierrot Gourmand.

Les prix à la consommation

La hausse des prix à la consommation des produits de base de sucre s'est

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