Macroéconomie Monétaire
Dissertations Gratuits : Macroéconomie Monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 4 Juin 2013 • 9 816 Mots (40 Pages) • 1 219 Vues
Macroéconomie monétaire
Introduction 1
Chapitre 1 : La demande de la monnaie. 2
Section 1 : La détention de monnaie dans une optique transactionnelle. 2
A- Les origines de la théorie quantitative. 2
1- La genèse de la théorie quantitative. 2
2- La poursuite de l’analyse jusqu’au XIXème siècle. 3
B- La formulation de la théorie quantitative. 4
1- Monnaie et équilibre général. 4
2- L’équation d’Irving Fisher. 4
3- L’analyse de l’école de Cambridge. 5
Section 2 : Les analyses keynésiennes et post-keynésiennes de la demande de monnaie. 6
A- La demande keynésienne de monnaie. 6
1- La préférence pour la liquidité. 6
2- Les motifs de détention de la monnaie. 6
B- Les approfondissements de l’analyse keynésienne. 7
1- La reformulation de l’encaisse transactionnelle par Baumol. 7
2- La demande de monnaie dans l’analyse de Tobin. 9
Section 3 : La théorie friedmanienne de la demande de monnaie. 10
A- La demande de monnaie analysée par Friedman. 10
1- Présentation générale du cadre d’analyse. 10
2- La formulation de la demande de monnaie. 11
B- La reformulation de la théorie quantitative. 11
Chapitre 2 : La monnaie et l’équilibre macroéconomique. 12
Section 1 : L’offre agrégée. 12
A- L’offre et la demande de travail. 12
1- Maximisation des profits et demande de travail des entreprises. 12
2- Offre de travail des ménages. 13
B- Fonctionnement du marché du travail, de l’emploi et de l’offre de biens. 14
C- L’effet d’un choc d’offre sur l’équilibre macroéconomique. 17
Section 2 : La dynamique de court terme des économies : inflation et chômage 18
A- Inflation et inflation anticipée. 18
B- La courbe de Phillips. 19
C- Les modifications apportées à la courbe de Phillips. 19
Section 3 : Les enchaînements dynamiques de court et moyen terme. 19
A- Les interactions entre la masse monétaire, la production, le chômage et l’inflation. 19
B- Les implications des trois relations. 22
C- La dynamique d’ajustement. 22
D- Les débats entre classiques et nouveaux keynésiens 25
Conclusion : 26
Introduction
On va faire une analyse théorique du rôle de la monnaie, la neutralité de la monnaie, son influence sur la croissance économique, le chômage, le niveau des prix. Le premier chapitre traitera la demande de monnaie puisqu’on pourra faire le tour de relations monétaires fondamentales (place de la monnaie dans le choix des agents, relation monnaie / taux d’intérêt). On abordera ensuite le débat fondamental sur la neutralité de la monnaie. On consacrera un chapitre à l’étude de la monnaie par rapport aux équilibres macroéconomiques. On fera l’analyse de la politique monétaire sous une forme théorique.
Chapitre 1 : La demande de la monnaie.
C’est un chapitre transitoire avec la fin du premier semestre qui sert aussi de base pour la compréhension des chapitres futurs. L’objectif de ce chapitre est d’étudier les fondements des comportements des agents en ce qui concerne leur détention de monnaie. Les autorités monétaires cherchent à contrôler la quantité de monnaie en circulation. Il est donc souhaitable de comprendre ce qui incite les gens à en détenir. On verra qu’il existe une autre donnée indispensable, la stabilité dans le temps ou non. Il existe trois grandes approches de la demande de monnaie :
- Celle qui met l’accent sur le caractère transactionnel de la monnaie. Historiquement, ce sont les premières théories qui ont existé. La monnaie n’est jamais détenue pour elle-même mais dans le but d’effectuer des transactions rapidement.
- La théorie keynésienne et post-keynésienne. Elle repose sur la vision keynésienne de la monnaie. Le concept de base est la notion de préférence pour la liquidité. Il va montrer que la demande de monnaie est de la demande de liquidités. La monnaie est par essence l’actif liquide sans risques.
- Une approche plus contemporaine à la base des concepts monétaristes. On renoue avec la conception transactionnelle, réelle/ On se base surtout sur la conception de Friedman. On va essayer de donner une base microéconomique à la fonction de demande macroéconomique de la monnaie. Il y a un point commun avec la théorie keynésienne ; la monnaie est un actif parmi d’autres. La monnaie est une forme de détention de richesse qui sera choisie en la comparant à d’autres formes (actions, obligations, …)
Section 1 : La détention de monnaie dans une optique transactionnelle.
L’idée de départ est que les agents détiennent de la monnaie pour acheter des biens ou des services. Plus on aura des besoins de transaction, plus on va détenir de la monnaie en quantité. C’est la logique de la théorie quantitative. On va voir comment elle est élaborée ; la quantité de monnaie présente dans l’économie est étroitement liée au nombre d’unités monétaires échangées dans le cadre des transactions.
A- Les origines de la théorie quantitative.
Au départ, la théorie quantitative n’est pas une théorie de la demande de monnaie. Il n’empêche. Les origines de cette théorie remontent au XVIème siècle. C’est la première fois qu’on s’oppose sur de vrais problèmes monétaires.
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