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Macroéconomie : Modèle ISLM

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Par   •  5 Mai 2013  •  1 699 Mots (7 Pages)  •  2 330 Vues

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Fiche de macroéconomie :

Le modèle IS/LM.

Le modèle IS/LM : modèle économique qui transcrit des éléments de la Théorie générale de Keynes en termes néoclassiques. Dans le cadre d'une situation de sous-emploi, il permet de choisir entre différentes politiques économiques, en estimant leurs effets respectifs. Proposé par John Hicks, il est devenu le « modèle standard » en macroéconomie

Il permet d'établir un équilibre général à l'intersection du marché des biens et services, qui lie épargne et investissement (IS), et du marché monétaire, qui lie offre et demande de monnaie (LM). L'équilibre conjoint de ces deux marchés détermine le niveau d'équilibre de la demande et du taux d'intérêt.

Un apport essentiel du keynésianisme (et d'IS/LM) est l'existence potentielle de chômage à cet équilibre, qui est alors un équilibre de sous-emploi ; la cause en est une demande effective insuffisante.

(En économie fermée)

Y = C + I + G

= C (Y- T) + I( Y,i) + G

• C = C0 + C1

• I = I0 -b1i

→ Y = C0 + C1 (Y-T) + I0 – b1i +G

La relation d’équilibre pour les biens, la courbe IS :

La courbe IS représente les combinaisons de niveau de production Y et de taux d'intérêt r qui correspondent à un équilibre sur le marché des biens.

La demande agrégée, notée Z, est la somme de la consommation, notée C, de l'investissement privé, noté Ip, et enfin des dépenses publiques (gouvernementales), notées G.

La production Y est utilisée soit pour la consommation C, soit pour l'épargne S, c'est-à-dire :

Puisque l'économie est fermée, à l'équilibre, la production nationale est égale à la demande agrégée. On a donc :

La consommation se modélise de la manière suivante :

où C0 est la consommation autonome, c est la propension marginale à consommer, Y - T est le revenu disponible, s est la propension à épargner en fonction du taux d'intérêt r ;

Puisque le modèle IS/LM cherche à déterminer la demande (Z = Y) et le taux d'intérêt r à l'équilibre, ces grandeurs doivent s'exprimer en fonction de Y et r.

L’investissement est supposé être une fonction décroissante du taux d'intérêt, ce qui donne une courbe décroissante ; sa pente dépend de l'élasticité de l'investissement en fonction du taux d'intérêt et du multiplicateur keynésien.

Par exemple, en utilisant des relations linéaires :

• G est supposé exogène (choisi par le gouvernement), égal à G0 ;

• où C0 est la consommation autonome, c est la propension marginale à consommer, Y - T est le revenu disponible, s est la propension à épargner en fonction du taux d'intérêt r ;

• où I0 est l'ensemble des projets d'investissement possibles, a est la sensibilité des agents au taux d'intérêt.

Dans ce cas, la demande agrégée s'écrit :

soit, en définissant A0 = C0 + I0 + G0 :

et la relation IS s'écrit :

La demande (et donc la production à l'équilibre) est une fonction décroissante du taux d'intérêt. La courbe IS est une représentation de cette relation d'équilibre.

Déplacement de la courbe IS : Si le niveau de dépenses publiques augmente de G à G', pour un taux d'intérêt r donné, la consommation totale augmente, et donc la demande et la production à l'équilibre augmentent aussi. En utilisant la modélisation précédente :

Pour une augmentation des dépenses publiques de 1, le revenu augmente dans un rapport . Comme 0 < c < 1, ce rapport est supérieur à 1, d'où son nom de multiplicateur keynésien. De même, une baisse des impôts ou une hausse de la confiance des ménages (représentée par la propension à consommer c) provoque un déplacement vers la droite de la courbe IS.

Inversement, si le niveau d'imposition augmente de T à T', la consommation décroît, et donc la demande et la production à l'équilibre décroissent dans les mêmes proportions. En utilisant la modélisation précédente :

La relation LM : Elle illustre une autre différence essentielle du keynésianisme avec la théorie néoclassique : au lieu de représenter un « prix » qui équilibre la demande d'investissement et la disponibilité à épargner, le taux d'intérêt est un « prix » qui équilibre l'offre et la demande de monnaie, soit la masse monétaire et le désir de détenir des liquidités (ce que Keynes appelle la « préférence pour la liquidité »). La masse monétaire est exogène et déterminée par les pouvoirs publics. Quant à la demande de monnaie, elle provient de trois facteurs : la monnaie est nécessaire pour toutes les transactions, elle sert d'épargne de précaution pour les agents, et enfin elle sert à spéculer. En effet, plus le taux d'intérêt est élevé, plus les investisseurs s'attendent à ce qu'il diminue et plus la demande de monnaie afin de spéculer est faible. À l'inverse, il existe un taux d'intérêt minimum pour lequel tous les investisseurs s'attendent à une hausse, et où la demande de monnaie est alors infiniment élastique, ce que Keynes appelle la trappe à liquidité.

En plus d'être une fonction décroissante du taux d'intérêt, la demande de monnaie est une fonction croissante du revenu : quand il augmente, la demande d'épargne de précaution augmente aussi.

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