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Logique entrepreneuriale

Analyse sectorielle : Logique entrepreneuriale. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Juin 2014  •  Analyse sectorielle  •  2 241 Mots (9 Pages)  •  651 Vues

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Les entreprises seraient dirigées selon deux logiques : la logique entrepreneuriale fondée sur la prise de risques ainsi que sur la créativité et la logique managériale axée sur l’optimisation des ressources confiées au manager.

I – La logique entrepreneuriale

A - L’entrepreneur selon Schumpeter (1928) Schumpeter estime que l’innovation permet de sortir l’économie de l’état stationnaire et c’est l’entrepreneur qui incarne le pari de l’innovation. Ainsi, l’entrepreneur a vocation à prendre des initiatives et à créer. L’entrepreneur de Schumpeter s’investit personnellement dans son projet, il en délègue peu la réalisation. Cependant, il veille à ce que les membres de l’entreprise soient réceptifs en suscitant leur adhésion aux valeurs qu’il défend.

Pour Schumpeter, cette fonction peut se traduire par les réalisations suivantes : - production de nouveaux produits ; - développement de nouvelles méthodes de production ; - introduction de nouvelles formes d’organisation ; - conquête de nouveaux marchés ; - accès à de nouvelles sources d’approvisionnement.

De ce fait, le profit est la récompense des risques pris par l’entrepreneur.

L’entrepreneur de Schumpeter s’inscrit dans la vision qu’a Peter Drucker de la finalité de l’entreprise. Ce dernier estime que l’objet de l’entreprise est de créer et de développer une clientèle. Il préconise de développer une démarche marketing efficace et de mener une politique d’innovation ambitieuse. Comme pour Schumpeter le profit est la résultante d’un ensemble d’actions, à savoir l’efficacité du marketing et de la politique d’innovation.

B - Les qualités de l’entrepreneur Il n'existe pas de « profil type » de l'entrepreneur. Cependant, nombre d'entrepreneurs présentent des caractéristiques similaires aussi bien d’un point de vue « humain » que sur les formes de l’entrepreneuriat.

L'entrepreneur est passionné. Son esprit créatif et autonome se matérialise par la mise en œuvre d'idées novatrices et par son aptitude à se projeter dans l’avenir : l'innovation est la règle. Un entrepreneur prend des risques et mène ses projets à terme avec détermination.

Mouly intervenant en management des entreprises 2

L'entrepreneur est plutôt extraverti, il est animé par une ambition personnelle et par le désir de contrôler et de diriger.

L’entrepreneuriat peut se matérialiser par la création d’entreprise, le recours à la franchise, la reprise d’entreprise ou l’essaimage.

1. La création d’entreprise Après avoir trouvé une idée, il est indispensable de savoir si l’individu candidat à la création d’entreprise est en mesure de faire face aux exigences liées à l'exploitation de cette idée. Ensuite, il doit réaliser une étude de marché sur la faisabilité commerciale du projet. L'élaboration de prévisions financières est également indispensable pour s'assurer de sa rentabilité. Enfin, le choix d'un statut juridique engage l’entreprise pour le long terme.

2. La franchise La franchise est un contrat de coopération entre deux entreprises indépendantes : le franchiseur et le franchisé. Le franchisé tire profit du concept développé par le franchiseur, de son savoir- faire moyennant un droit d’entrée et une redevance périodique. La franchise présente l’avantage pour le candidat entrepreneur de bénéficier de la notoriété du franchiseur, de son assistance ainsi que d’aides financières et techniques.

3. La reprise d’entreprise La reprise d’entreprise qui peut paraître moins aléatoire que la création requiert également des qualités d’entrepreneuriat. En effet, il s’agit souvent de reprendre une activité en perte de vitesse qu’il est nécessaire de relancer et à laquelle il est nécessaire de donner une image plus favorable aux partenaires. La plupart du temps les dirigeants qui souhaitent vendre leur entreprise sont moins impliqués dans leur organisation et nombre d’entreprises cédées connaissent des difficultés qui ont motivé leur vente.

4. L’essaimage L'essaimage est un ensemble de mesures et de dispositifs qu'une entreprise et ses dirigeants proposent à l'un ou plusieurs de ses salariés, afin de créer ou de reprendre une entreprise. Ces mesures ou dispositifs peuvent prendre diverses formes comme le parrainage, une aide financière, l’apport de compétences, un accès à l'information, le transfert de brevet ou d'activités.

II – La logique managériale

Les fonctions du manager

Mouly intervenant en management des entreprises 3

Les fonctions du manager sont complexes et variées, mais il est possible de distinguer plusieurs composantes de ces fonctions : Le projet collectif pour donner du sens à ce que l’on fait et pour définir des objectifs et des plans d’action. - l’organisation et l’animation des équipes afin de répartir les activités et missions de chaque individu et d’organiser les relations intra-organisationnelles ; - la gestion de la performance collective qui passe par le développement des compétences des acteurs de l’organisation ; - la prise en charge du changement afin de susciter l’adhésion des membres de l’entreprise à des pratiques qui bouleversent le fonctionnement habituel de l’organisation ; - le contrôle pour opérer une comparaison entre réalisations et prévisions et afin de s’assurer que les objectifs fixés sont réalisés.

Les compétences et les qualités du manager

Comme pour l’entrepreneur, il n’existe pas de profil type du manager. De plus, cette fonction a fortement évolué ces dernières années. Un manager efficace doit réunir un certain nombre de compétences et de qualités : - aller à l’essentiel ; - se remettre en cause et innover ; - ne pas surestimer ses capacités et se fixer des objectifs réalistes ; - communiquer avec ses collaborateurs ; - éviter et régler les conflits ; - ne pas se laisser guider par ses préférences personnelles ou ses émotions.

Firme managériale et directeur général de la société anonyme L'accroissement de la taille de certaines entreprises depuis le début du début du 20e siècle a nécessité le recours à des actionnaires pour financer de nouvelles structures de production. L’entreprise de grande taille est ainsi devenue une firme managériale dont la propriété du capital social et le management de l’entreprise

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