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Les grands courants de la pensée économique

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Par   •  20 Septembre 2020  •  Cours  •  5 463 Mots (22 Pages)  •  459 Vues

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Les grands courants de la pensée économique

Introduction

Ce chapitre permet de restituer les débats qui ont eu lieu.

En 1776, Adam Smith (représentant britannique, écossais des Lumières) publie De la richesse des Nations ce qui provoque un big bang économique. A cette même époque a lieu la révolution industrielle (ex : machine à vapeur de James Watt) ce qui a aussi un impact sur la pensée économique 🡺 lien entre la pensée économique et les inventions.  Édimbourg devient la nouvelle Athènes du Nord.

A partir de 1776, les pays de l’Atlantique vont connaitre des révolutions politiques (1776 : révolution des USA, 1789 : révolution française). Ainsi la pensée économique change, notamment lors de la période contemporaine.

Les Historiens ont, depuis le 19ème siècle, tendance à découper l’Histoire en 4 grands blocs :

  • Contemporaine : fin 18ème siècle à aujourd’hui, 1776 avec A.Smith, 1783 ; la Grande-Bretagne accepte l’indépendance des Etats-Unis, 1770 : révolution industrielle.
  • Les temps modernes : 15ème siècle- fin 18ème siècle, 1492 : découverte de Amériques par les européens  🡺  décloisonnement du continent  🡺 circulation d’humains et  de produits (plantes, objets, matériaux, nourritures), 1453 : chute de Constantinople 🡺 chute de l’Empire romain par les Ottomans et fin de la guerre de 100 ans.
  • La période médiévale : 476 – 15ème siècle ; 476 ; chute de l’Empire Romain d’Occident, 392 ; prise de Rome par les Wisigoths.
  • Antiquité : écriture -  476

Avant 1776, des personnes se sont intéressés à l’économie mais ce n’était que des pensées subordonnées.

Exemples :

  • Pensée mercantiliste : sur la puissance de l’Etat, du Roi 🡺 intérêt pour la politique et non pour l’économie.
  • Pensée du Moyen-Age : faire son salut, gagner son paradis. De plus, il y a beaucoup d’épidémies, de famines, etc. Donc l’économie n’est pas un objectif.
  • Pensée de l’Antiquité : l’objectif est d’être un homme bon en se lançant dans la vie intellectuelle ou politique.

Après 1776, A. Smith s’intéresse à l’économie, à ce qu’il observe, c’est donc la naissance de la pensée économique autonome (autrement appelée science économique).

  1. Avant les classiques : la naissance de la pensée économique

Les changements de l’économie réelle qui poussent les intellectuels à s’intéresser à l’économie. L’écriture a une fonction économique 🡺 lien entre l’économie et la pensée économique. Le proto-écriture a une fonction utilitaire, car on souhaite consigner et conserver les informations mais aussi les faire circuler 🡺 lien au développement économique.

  1. De la Grèce classique à l’époque médiévale : une pensée économique subordonnée

Il y a des traces de la commercialisation mais pas de la pensée économique. Lors de l’Antiquité, les premiers discours sur l’économie naissent.

  1. L’économie dans la philosophie grecque

Henry Denis : « Il n’y a pas chez les grecques d’économie politique parce que la vie économique pour les penseurs grecs n’est qu’un aspect soit de la vie familiale soit de la vie de la Cité. »

Il y a donc  2 notions (dualisme) :

_ Une économie qui renvoie à la famille, au foyer

_ Une économie qui renvoie à la Cité, à l’Etat 🡺 très noble

Ce n’est pas vraiment une économie en tant que telle.

Auteurs grecques qui ont réfléchi sur l’économie :

  • Xénophon, L’économique, donne des conseils sur la gestion des comptes de son domaine.
  • Platon, La République, présente les différents régimes politiques, les compare et détermine lequel lui semble être le meilleur.
  • Aristote parle des questions économiques, pour lui l’objectif dans la vie est une forme de bonheur terrestre qu’on peut atteindre seulement par deux voies : l’activité intellectuelle et l’activité politique afin de faire le bien commun.

Aristote : « Le bonheur ne saurait se passer de biens extérieurs. En effet, il est impossible ou tout au moins difficile de bien faire si l’on est dépourvu de ressources. » Principe de réalité ; l’argent n’est pas un objectif mais cela reste tout de même essentiel afin d’atteindre le bonheur. Cela explique donc l’esclavage massif, les hommes citoyens ne représentaient que 10% de la population et les plus riches ont des esclaves qui font tout. C’est donc une économie qui s’appuie exclusivement sur l’esclavage. Il y a tout de même des économies traditionnelles ; chasse, pêche (importante à Athènes ; thalassocratie), agriculture, élevage. Mais ce qui l’a surtout intéressé c’est le commerce, qu’il ne considère pas comme une activité productive. Cela fait gagner beaucoup d’argent c’est très différent de la production.

  • Fiche n°6 : « La condamnation de la recherche du profit par Aristote »

Chrématistique : la gestion des richesses

Il y a deux formes de chrématistiques :

  • Gérer les affaires familiales 🡪 bien
  • Accumuler des richesses 🡪 mal

Cette dernière peut contaminer tout le monde, ils veulent tous avoir plus d’argent 🡺 dérive et l’argent et les richesses deviennent une fin en soi. Ainsi, si on donne trop d’importance à l’économie, on bascule dans le mauvais. Aristote se méfie donc de cette chrématistique.

Il y a une continuité de la pensée grecque sous l’Empire Romain.

  1. Peut-on parler d’une pensée économique médiévale ?

Le Christianisme a conquis et c’est imposé 🡺 importance de l’Eglise. Les moines recopient et conservent les textes. Le paradis est donc de plus en plus important, on reste donc tout de même proche de la pensée grecque. L'économie reste secondaire et certains auteurs ont émis un doute sur la possible existence d’une pensée économique médiévale.

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