Les 5 Attitudes Stratégiques fondamentales
Analyse sectorielle : Les 5 Attitudes Stratégiques fondamentales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Edyka • 21 Avril 2014 • Analyse sectorielle • 999 Mots (4 Pages) • 559 Vues
Stratégie
Jusqu'au début des années 80, la "Stratégie" était souvent définie comme: "une combinaison de moyens d'action en vue d'atteindre un objectif", Toutes les actions humaines pourraient se trouver expliquées par cette formule; toutes nos actions seraient alors stratégiques, ce qui, à l'évidence, ne rend pas compte du concept.
La stratégie existe dans un cadre particulier : celui du combat. C'est la présence d'un ou plusieurs adversaires (concurrents), qui justifie l'emploi d'une stratégie ou de moyens stratégiques.
Une stratégie est un style de combat paradoxal conçu et mené en vue de gêner son adversaire dans sa manière de se battre. Elle transgresse les manières de penser, les règles ou les principes sur lesquels il s’appuie. Cinq types de stratégies sont identifiables : directe, indirecte, annexion, subversion, dissuasion.
Plus la stratégie sera efficace, moins l'adversaire l'appréciera : le stratège pratiquera forcément "une guerre sale", "une guerre de lâches", sera considéré comme un "mauvais concurrent", etc.
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1. Les règles du Combat. Un combat économique se déroule suivant certaines règles. Les unes officielles, les autres tacites. Les règles sont toujours édictées par les dominants. Et donc les favorisent. Dans une confrontation du faible au fort, aucune chance que le faible l’emporte s’il respecte le jeu. La véritable stratégie est donc une stratégie de rupture. Qui remet en cause l’échiquier lui-même. Elle utilise parfois le « terrain » (l’univers de préférences des clientèles) mais son champ d’application c’est l’adversaire, sa psychologie, sa culture, sa manière de penser, ses habitudes, ses projets, ses alliances… La stratégie a pour mission de le mettre mal à l’aise, de l’empêtrer dans ses contradictions, de l’obliger à se battre d’une manière qui ne lui convient pas, de l’amener à la faute.
2. La stratégie est paradoxale. Paradoxale l’affirmation de Churchill : « En temps de guerre, la vérité est si précieuse qu'elle devrait toujours être protégée par un rempart de mensonges». Paradoxale aussi la dissuasion qui conduit l’adversaire à ne pas attaquer ou se défendre, qui « permet au général de ne pas ensanglanter son sabre », stratégie suprême qui assure la victoire en supprimant le combat ! Paradoxale encore l’adage « Si vis pacem, para bellum », qui maintient la paix en prévoyant la guerre…
3. La stratégie transgresse les manières de penser, les règles ou les principes sur lesquels il s’appuie.
4. Quelle différence avec la tactique ? La tactique s’exerce sur l’emploi des moyens. Sa mission : faire pencher la balance des forces.
5. Quelle différence avec la manœuvre ? La manœuvre est un mouvement, effectué sur le champ de bataille, pour positionner avantageusement les unités combattantes. Pour l’entreprise, c’est, au sens large, la promotion qui assure ce positionnement de l’offre dans l’univers de préférences des clientèles.
6. La stratégie est-elle une science ? Michael Porter, comme les autres gourous du management des années 80, a tenté de figer les situations concurrentielles. Il a rêvé, comme tant de théoriciens de l’art de la guerre avant lui, de rationnaliser les stratégies. Or le combat est un jeu : les concurrents se répondent, « coupent l’herbe sous les pieds », « agitent le chiffon rouge », etc. Et trichent : la compétition mondiale le démontre tous les jours (niveau du dollar ou du yuan). Clausewitz le rappelait déjà : " La guerre n’appartient pas au domaine
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