Le réseau biocoop
Fiche de lecture : Le réseau biocoop. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Mars 2014 • Fiche de lecture • 508 Mots (3 Pages) • 738 Vues
Le Bio, fait parler de lui depuis quelques années. Les chiffres sont là pour le confirmer, le secteur est dynamique, avec une croissance de 50 % depuis 2007. Sujet de convoitises, les grandes surfaces n’arrêtent pas de grignoter des parts de marché, avec 49 % des ventes de produits alimentaires Bio. Arrivent les magasins spécialisés avec 35 % du marché. La vente directe représente quant à elle 11 % du marché, essentiellement grâce aux fruits et légumes. Actuellement, BIOCOOP représente 14 % de ce marché (Biocoop)
Elisabeth Mercier, directrice de l’Agence Bio, note que l’essor de la Bio dans le paysage agricole français est de plus en plus visible. Les chiffres témoignent d’une agriculture en développement et d’une dynamique de conversion qui va croissant. Elle avance un chiffre de 74 % d’augmentation du nombre de fermes Bio entre 2008 et 2011.
Avec cette tendance, l’agriculture biologique ne connait pas la crise, le nombre d’opérateurs croit et les consommateurs sont toujours aussi demandeurs de produits Bio. Mais cette embellie pourrait ne pas durer. Plusieurs études sur les marché des produits biologiques tendent à envoyer des signaux inquiétant sur un éventuel ralentissement de cette dynamique, due essentiellement à la crise, qui a vu le pouvoir d’achat des ménages stagner ce qui n’encourage pas le passage à une alimentation Bio qui reste relativement plus chère. « La partie s’annonce ainsi plus difficile avec un nouveau ralentissement pour 2012 (+5 % de hausse en valeur des ventes de produits Bio), avant une légère accélération en 2013 (+8 %) » Explique Xerfi, un cabinet spécialisé dans l’étude des marchés. Toutefois, les ventes pourraient continuer à progresser mais moins rapidement que ces dernières années, ajoute le même cabinet.
Attirés par ce dynamisme, les acteurs de l’agro-alimentaire vont vouloir renforcer leur présence et développer des offres pour des consommateurs qui se veulent « responsables ». D’autres vont vouloir jouer la carte de la qualité, de l’éthique et surtout de la proximité tout en maintenant des prix attractifs. La grande distribution va vouloir fidéliser et plus globalement se refaire une image quelque peu écornée ces dernières années.
Résultat, ces acteurs « tendent à brouiller les cartes afin de bénéficier d’une demande globalement favorable à l’achat « responsable » afin de pouvoir jouer sur tous les fronts. Et BIOCOOP dans tout ça, comment pourra t’il tirer son épingle du jeu ?
BIOCOOP bénéficie d’une notoriété grandissante, une enseigne historique forte et reconnue, qui a tout intérêt à mettre en avant son « éthique irréprochable ». Pour rester compétitif, il est aussi de son intérêt de mettre en avant l’aspect « local » qui peut également faire la différence alors que le made in France refait surface, et les mouvements « locavores » sont en plein développement. Ces valeurs portées par le réseau reconnues et appréciées par les consommateurs, doivent être la leitmotive d’une stratégie de communication. Il s’agit donc, de se différencier fortement, de se mettre en valeur par apport à la concurrence en ciblant leur consommation sur ce qui les différencie des autres concurrents.
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