Le réseau biocoop
Étude de cas : Le réseau biocoop. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Mai 2013 • Étude de cas • 3 561 Mots (15 Pages) • 1 979 Vues
BIOCOOP
sur le marché des grandes surfaces Bio
Introduction
Le réseau biocoop est le premier distributeur biologique en France, cette entreprise agit pour une agriculture biologique durable et pour un commerce équitable. Biocoop est né grâce à des consommateurs engagés. En effet, les magasins Biocoop tiennent à mettre l’éthique et la coopération au centre de leur développement.
Biocoop se trouve sur le marché du bio, un marché en pleine croissance, qui connait de plus en plus de concurrence. La question qui se pose est comment Biocoop agit pour conserver sa place de leader ?
Pour que chaque magasin Biocoop agisse de la meilleure manière possible, une charte a été mise en place. Ainsi les trois piliers de la charte sont :
> L’esprit de coopération et de développement d’une agriculture biologique durable.
> La qualité des produits et la participation des consom’acteurs
> La transparence et l’équité des relations commerciales
Biocoop en quelques dates :
Dans les années 70, des consommateurs engagés s'associent pour s'approvisionner en produits biologiques. Ainsi se créent des groupements d’achat, les entreprises commerciales coopérative seront créer 10 ans plus tard.
En 1986, les entreprises signataires de la charte créent l'association Biocoop.
En 2002, grâce à l'adoption de nouveaux statuts, les adhérents se font sociétaires et renouvellent leur engagement dans un projet commun, Biocoop devient alors une Société Anonyme Coopérative.
Biocoop fête vingt ans de développement de l’agriculture biologique en 2006 dans un esprit d’équité et de coopération.
Aujourd’hui Biocoop est le premier distributeur bio en France.
I. Analyse de la demande
1) Marché actuel
Le marché des produits Bio a quadruplé en 10 ans, l’année 2011 s’est soldée par une croissance du marché de plus de 10% approchant ainsi les 4 milliards d’euros. Alors que la consommation des ménages français montrait une baisse de 0,5% (source INSEE) en moyenne sur l’année, en partie imputable au recul des dépenses alimentaires.
C’est un marché en pleine expansion depuis plusieurs années. Cet engouement a même amené les producteurs a lancé des gammes de produits cosmétiques bio sur le marché. Cependant, ce marché est encore caractérisé comme un marché de « niche » du fait des prix élevés.
2) Tendances du marché
3) Besoins des consommateurs
La société actuelle et ses mentalités sont tout à fait en adéquation avec les produits biologique .En effet, l’évolution actuelle de la société tend à privilégier le bien-être.
Nous avons donc remarqué l’attrait des différents segments pour choisir les plus rentables.
Nous retiendrons deux segments :
• Le bio nouveau : le consommateur dispose d’un fort potentiel car son achat est occasionnel, il apprécie l’agriculture biologique mais achète aussi d’autres produits non biologiques. La mission de Biocoop pour rester leader sur le marché est de le fidéliser ses client occasionnel afin de rendre ses achats réguliers.
• Le bio militant : c’est un consommateur régulier, il achète continuellement ses produits dans les magasins bio sans tenir compte des effets de modes. Il faut donc tenter de le fidéliser en lui proposant des produits toujours plus variés et en développant de nouveaux produits.
Les segments que l’entreprise Bioccop n’a pas retenus sont :
- le bio fermier : ce sont des consommateurs saisonniers qui ne représentent donc pas une cible fiable.
- le bio diététique c’est un achat motivé par un régime alimentaire, par l’image médicale du bio, cependant celle-ci a tendance à décroître.
Avec la montée de l’agriculture biologique, l’entreprise doit donc tenter de conquérir d’autres prospects (le bio nouveau) mais également de fidéliser sa clientèle (le bio militant), consommateur régulier.
II. Macro environnement
1) Contexte juridique
La prise en compte des préoccupations environnementales dans la politique a été considérée au cours du XXème siècle. La nouvelle réglementation chimique européenne, REACH est entrée en vigueur le 1er juin 2007. Elle vise à répertorier sur onze ans, 30 000 substances utilisées, afin d’en supprimer les plus nocives pour la santé, ainsi les entreprises se mobilisent depuis les années 2008. La commercialisation de produits bio s’inscrit dans cette volonté devenue réalité au point d’en être entrée dans la sphère juridique. Selon les règles générales de production biologique, les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont interdits sous toutes leurs formes. Des règles concernant l’étiquetage des aliments permettent aux opérateurs de s'assurer du respect de cette interdiction. La production végétale biologique doit respecter certaines règles (traitements du sol, qui doivent respecter la vie et la fertilité naturelle du sol) ainsi que la production animale (origine des animaux, naître et être élevés dans des exploitations biologiques; les méthodes de reproduction des animaux, généralement naturelles). L’étiquetage d’un produit biologique doit être facilement visible sur l’emballage et contenir une référence à l’organisme de contrôle qui certifie le produit en question. À partir du 1er juillet 2010, l’utilisation du logo de l'Union européenne sur leurs produits alimentaires issus de l’agriculture biologique est obligatoire, ainsi que l’indication de l’endroit de provenance des matières premières composant le produit. Le respect des dispositions est garanti par un système de contrôle qui fonctionne sur la base d’un règlement et des mesures de précaution et de contrôle établies par la Commission. Ce
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