Le prix dans les décisions des agents économiques

CHAP 1 : Le prix dans les décisions des agents économiques

I/ l’évolution du prix sur un marché

Marché (mé) = lieu de rencontre O/D

En France l’essentiel des questions économiques est résolu par le fonctionnement du marché : c’est l’économie de marché

Le marché et son efficacité s’expliquent en particulier par la concurrence qui a pour effet de favoriser l’adaptation de l’offre à la demande.

Il y a concurrence lorsque chacun est libre de vendre un produit au prix qu’il veut et de le produire avec les procédés qu’il désire

La concurrence est indispensable pour l’innovation

Pour effectuer un choix, il est nécessaire de disposer d’information

→ asymétrie d’informations très fréquent dans un échange : généralement le vendeur dispose d’informations supplémentaires par rapport à l’acheteur

Le prix est l’expression de la valeur que prennent les b/s dans l’échange : déterminé par l’O/D et par les intérêts de chacun

L’objectif de l’offreur est le profit maximal et celui de l’acheteur est le prix le plus favorable possible

Le mécanisme de formation des prix permet de dégager 2 affirmations :

-lorsque le px d’un bien baisse la D augmente : on dit que la D est une fonction décroissante du prix

-plus le prix est élevé,  plus les etp sont tentées d’offrir une qté importante : l’offre est une fonction croissante du prix

Ce mécanisme peut aboutir à la fixation d’un prix d’équilibre : le prix optimum correspondant à l’acheteur et vendeur

Le prix est un indicateur de rareté : relation croissante

Plus un bien est rare, plus l’offre du bien est faible et donc son prix augmente

II/ influence du prix sur les décisions des agents économiques

Pour les consommateurs : le prix influence leur décision

Lorsque le prix des produits augmente la demande des conso baisse ou se reporte sur un pdt substituable d’où le succès du low cost

Le prix influence également les épargnants : les critères sont le taux d’ interets, le risque du placement

→ arbitrage selon le rdm et le nv de risque du placement

les consommateurs lorsqu’ils le peuvent ont la possibilité d’épargner.

En situation de crise, les Fr ont tendance à épargner et à reporter leur ivst

Cependant, dans la situation actuelle (rémunération faible des placements-nv de vie élevé) on constate que les Fr ont tendance à consommer et à liquider leur épargne

CHAPITRE 2 :

La qualité de la monnaie et les décisions des agents économiques

A/ les 3 fonctions de la monnaie

-intermédiaire dans les échanges : facilite les transactions et remplace le troc

-unité de compte : mesure de la valeur, permet de fixer les prix de différents produits

-réserve de valeur : permet l’épargne : « la monnaie est le lien entre le présent et l’avenir » Keynes

B/ stabilité de la monnaie et ses effets  

-stabilité interne : absence d’inflation

elle correspond à celle des prix et du PA(pouvoir d’achat)

→ inflation modérée, ou absence d’inflation

L’inflation entraine une hausse des prix donc pour les conso une baisse du PA , baisse de la demande

-stabilité externe : stabilité du taux de change de la monnaie nationale en devise étrangère

C/ la confiance en la monnaie et ses effets

Une monnaie inspire confiance si elle est acceptée par les autres pays pour réaliser un achat. Lorsqu’il y a défiance envers une monnaie on assiste à une fuite de la monnaie càd que les agents vont convertir leur argent dans d’autres devise ou matières précieuses

Le stock d’or permet la confiance en la monnaie ou sert de garantie

→ Instrument du lien social :

Dimension économique indéniable de la monnaie selon Michel Aglietta. Existence d’un rapport d’appartenance avec la monnaie, qu’elle prenne la forme d’une dette avec obligation de paiement et de remboursement ou qu’elle soit un symbole de communauté politique et sociale.

Cette dimension sociale joue sur la stabilité de sa valeur.

Dimension aussi politique : « la monnaie est un jeu à somme négative : tout le monde n’y gagne pas. » L’essence de la monnaie est d’être un PA  et le pouvoir est au cœur de la politique. Le pouvoir appartient à ceux qui créent la monnaie, à ceux qui la contrôle (stabilité interne-externe) donc nv politique la monnaie n’est pas neutre, et à ceux qui acordent les crédits et fixent les conditions .

→ pouvoir essentiel dans une éco capitaliste où le crédit joue un role important.

II/ quantité de monnaie dans l’économie et les décisions des agents éco

Masse mo = qté en circulation de monnaie dans l’économie à un moment donné

Mesurer la masse mo permet de connaître la capacité de dépense des agents éco  qui pourrait avoir des csq sur le nv des prix et sur la croissance

La masse mo est composée de 2 éléments :

-actifs monétaires (liquide : moyens de paiement, utilisable immédiatement sans risque de perte ou de bien : monnaie fiduciaire et les dépôts à vue )

-actifs non monétaire (épargne, les titres OPVCGM qui pv etre transformés rapidement en moyens de paiement sans risque ou avec peu de risque de perte : livret A )

(cf agrégats monétaires M1, M2, M3)

Depuis l’instauration d’une politique monétaire unique dans la zone Euro, la BCE distingue 3 agrégats mo

M1 : monnaie fiduciaires + dépots à vue <2 ans

M2 : M1 + crédits à court terme (compte, livret ) = placement à vue rémunéré

M3 : M2 + titres OPCVM + depots >2ans  = actifs comportant peu de risque

➔ du plus au moins liquide

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