Le marché du travail et la détermination du taux de salaire

CHAPITRE 2 : Le marché du travail et la détermination du taux de salaire

INTRODUCTION : Cadre logique et hypothèses de basse.

• Le marché du facteur de travail

Le travail est considéré comme une marchandise qui va être utilisé par l’entrepreneur qui va être en concurrence avec d’autres facteurs.

Par rapport à un marché de produits les positions sont inversées, ce sont les individus qui offrent leur travail, ce sont les entreprises qui demandent ce travail.

Le prix pratiqué sur le marché sera le taux de salaire, associé à telle ou telle catégorie de travail. Les quantités qui sont échangées peuvent être mesurer soient par un nombre d’heures de travail, soient par un nombre de travailleurs avec une durée moyenne de travail si on résonne à un niveau général de travail.

• Equilibre et concurrence

On va résonner en équilibre partiel, c’est à dire qu’on va isoler le marché du travail du reste de l’économie.

On résonne en CPP, il n’y a pas de pouvoir de marché ni du côté de l’offre ni du coté de la demande de travail.

• Quatre hypothèses

Présupposés usuels de l’analyse marginaliste

H1 : le travail fait l’objet de choix calculateurs alternatifs

Dans un univers de rareté les entreprises peuvent partiellement substituer au travail d’autres facteurs, le travail va être une variable de la fonction de production.

Q = f (L,K,T)

Du côté des ménages, les travailleurs peuvent substituer au travail, d’autres modalités d’usage du temps. Ils peuvent lui substituer du loisir.

U = U (L, loisir)

H2 : Le travail fait l’objet d’optimisations permanentes.

Les agents qui participent au marché du travail sont rationnels, vont essayer de maximiser leur situation en tenant compte de leur contrainte.

Conditions d’une situation de CPP

H3 : Transparence du marché du travail

Information parfaite des participants au marché du travail, les salariés connaissent parfaitement les salaires proposés, sur les caractéristiques des emplois porposés. Les entreprises sont parfaitement informées sur les capacités des salariés sur leur effort.

H4 : Homogénéité du travail

Le marché porte sur des unités homogènes de travail, qui ne sont pas différenciés.

On a distingué les différentes catégories de travail (catégories homogènes) on va travailler avec autant de marché que de catégories de travail

Niveau d’abstraction telle que toutes les catégories sont équivalentes.

I : L’offre de travail

Le consommateur doit faire un arbitrage entre deux utilisations possibles de son temps :

• le loisir qui est un usage libre et plaisant du temps
• le travail qui est un usage contraint et moins plaisant du temps (permet d’obtenir de l’argent).

Alternative loisir- argent qui s’oppose à l’individu.

Permet de déterminer l’équilibre d’un individu pour des conditions données de salaires.

A : l’offre individuelle de travail : l’arbitrage individuel travail – loisir.

        1 : La contrainte budgétaire

Notations :

H : temps total (en heures)

L : temps de travail

T : temps de loisir

On a : L + T = H

W : taux de salaire horaire

Ressources salariales = w. L

R : ressources non salariales

C : quantité achetée du bien de consommation

P : prix unitaire du bien de consommation

Contrainte budgétaire : p.C < w.L +R

A : interprétation de la contrainte budgétaire

pC = R + W.L

or H = L+T

L= H – T

pC = R + w (H-T)

pC + wT = R + w H (ressources potentielles)

pC : 2 usages : la consommation de biens

w.T : La consommation de loisir (T)

B : forme de la contrainte budgétaire

pC = R+ w(H-T)

C = R/P + W/P (H-T)

Si H = Ti.e L=0 alors C = R/p (point A)

Si T=0 i.e H= L alors C = R/p + W/p (point B)

Figure 2-1

Cette pente indique le nombre d’unités de biens de consommations qui peut être acquises avec le salaire correspondant versé pour une unité de travail.

L1 = H – T1

A ce temps de travail on peut associer le niveau de consommation C1

Le choix optimal

Bien être qui va dépendre de sa consommation en volume

        A : expression analytique

Fonction d’utilité : U (C,T)

Programme de l’individu = Max U (C,T)

s.c p.C + wT = R + w.H

Lagrangien

L(C,T, alpha) = U (C,T) + alpha (R+w.H – p.C – w.T)

CPO :

dL / dC = 0

dL / dT = 0

dL / d alpha = 0

dU / dc – lambda p = 0

sU / dT – lambda w = 0

R + wH – pc. wT = 0

De (3) et (4) :

dU / dT / dU / dC = w / p       (5)

A l’équilibre : dU / dT / w = dU / dC / p

(Utilité marginale de la dernière heure de loisir ) / w

(Utilité marginale de biens financés par la dernière heure de travail) / p

Explications : dU / dT / dU / dC

On a U = U (C,T)

Donc d U= dU / dC . dc + dU / dT

Utilité marginale de C

Utilité marginale de T

A utilité constante

dU = 0 équivaut à – dU / dc lambda c = dU / dT dT

dC / dT = dU / dT / dU / dC = TMS = W/P

1er cas : Ut / Uc < w/p → l’individu ne travaille pas assez

2ème cas : Ut / Uc > w/p → l’individu travaille trop

B : Expression graphique

Figure 2-2 Les courbes d’indifférence

Courbes d’indifférence U1 < U2 < U3

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