Le marché du travail et l'étude du chômage

Chapitre 2 : Le marché du travail et l’étude du chômage

Introduction

La question du chômage et de de l’emploi est indissociable des questions relatives à l’étude de la croissance économique puisque l’emploi dépend en grande partie de la vigueur de l’activité économique. Un pays qui connait un faible croissance connait un chômage fort.

La recherche du plein emploi est l’un des grands enjeux des gouvernements, des politiques économiques.

Il y a de nombreuses analyses du chômage parce qu’il y a des causes diverses. Il y a d’ailleurs beaucoup de polémiques et de débats, car les économistes repèrent des causes au chômage.

Lorsqu’on étudie le chômage et l’emploi, on se situe sur le marché du travail. Le marché du travail est un lieu où on échange des prestations de travail. Ceux qui offrent leur prestation de travail sont des travailleurs. Ceux qui demandent de la prestation de travail sont les entreprises.

Dans les analyses statistiques, on parle de demandeurs d’emploi mais on ne demande pas de l’emploi mais de la force de travail.

Cette prestation a un prix et on appelle cela le salaire

On va distinguer :

- Au niveau microéconomique : l’offre de travail augmente lorsque le salaire augmente. La fonction travail est croissante du salaire. Vu qu’on gagne plus, on va travailler plus.

- Au niveau macroéconomique : l’offre de travail baisse lorsque le salaire augmente. Plus le salaire est élevé, moins l’entreprise embauchera.

On va s’intéresser au niveau macroéconomique et plus particulièrement à la population active, c’est-à-dire l’ensemble des personnes qui ont l’âge de travailler et qui en recherchent un.

Le principal facteur est le facteur démographique, la durée des études.

- La durée des études : plus on fait des études longues, moins il y aura de travailleurs

- L’âge de la retraite

- Les flux migratoires

Au niveau microéconomique, la demande de travail est l’ensemble des emplois vacants, c’est-à-dire les emplois disponibles.

Le déterminant de la demande de travail est la croissance. Lorsqu’un pays a une forte croissance, elle produit plus, donc les entreprises doivent répondre à plus de demande et donc embauchent plus.

Lorsque l’offre de travail est plus importante que celle de la demande de travail, le résultat est négatif. C’est ce qu’on appelle du sous-emploi.

Annexe 1 :

L’âge de travail est de 15 à 64 ans. Normalement, à 65 ans les personnes partent en retraite.

On a parmi les personnes dans l’âge de travail la population active et la population inactive.

Parmi la population active, on distingue la population active occupée et les chômeurs.

I. Mesure de l’emploi et du chômage

a. Quelques données chiffrées

Annexe 2 :

On a 3 outils de mesure.

- Le taux d’activité

- Le taux d’emploi

- Le taux de chômage

b. Outils de mesure statistiques du chômage

i. Au sens du BIT et de l’INSEE

Le BIT est une organisation qui dépend de l’ONU. C’est une donnée définie au plan international.

Pour être défini comme étant un chômeur, il faut qu’il y ait différents critères.

- Etre en âge de travailler

- N’ayant aucune activité professionnelle

- Qui est disponible immédiatement pour occuper un emploi

- Qui fait des recherches actives

Cette définition est donnée par le Bureau International du Travail

ii. Au sens du Pôle Emploi

En France, le Pôle Emploi mesure mensuellement les données chiffrées du chômage. Il publie tous les mois les chiffres du chômage.

Le recensement du chômage du Pôle Emploi dépend des règles propres à Pôle Emploi d’inscription et de radiation.

Les chiffres donnés par Pôle Emploi sont faiblement inférieurs à celui de l’INSEE. Il suffit que la personne ne fasse plus de recherches actives pour qu’elle soit irradiée. Or l’INSEE prend également en compte ces personnes-là.

Annexe 3 :

Demandeur d’emploi de catégorie 1 (DEFM cat1)

Les personnes doivent recherche un emploi à temps plein pour que les personnes soient défini comme des demandeurs d’emploi.

II. Quelques comparaisons internationales et temporelles

a. Evolution historique

Annexe 4 :

On a une première période conséquente.

A cette période, on est dans une période de plein emploi. On avait un taux de chômage qui était à 1%.

Puis en 1962, le taux de chômage grimpe à 3%.

…

b. Comparaisons internationales

On a un point commun entre les pays français et les membres de l’OCDE, c’est que le taux de chômage ne cesse de grimper.

On a une baisse des débouchés au niveau international et donc une baisse de la croissance car les entreprises ne cessent de licencier.

Annexe 5 :

Les résultats diffèrent légèrement. L’Espagne a un taux de chômage le plus élevé par les membres.

Le taux de chômage en 2009 en France est à 9.1%, depuis on a pris 2% en plus.

III. Analyses

...