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Le marché du cacao

Dissertation : Le marché du cacao. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Novembre 2019  •  Dissertation  •  1 989 Mots (8 Pages)  •  477 Vues

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Première partie – économie générale (20 Points)

Sujet : Le marché du cacao

Depuis 2010, le marché du cacao ne cesse d’évoluer en augmentant de manière considérable. En 2013 on recensait plus de quatre millions de tonnes de cacao consommées. Ce qui fait de cette matière première l’une des plus intéressante à étudier du point de vu du marché. En effet sa vogue augmentant d’année en année, influx forcement sur le marché et sur sa demande. Or, lorsque la demande est supérieur à l’offre, le prix augmente. Cet indicateur de rareté joue également pour la production et l’offre qui en découle. D’offre élastique, qui veut que la variation en % de la quantité soit supérieure à la variation en % du prix, à l’offre inélastique qui veut que l’offre varie peu, même si le prix augmente, nous étudierons tous les aspects de ce marché qui se veut complexe. Dans une première partie nous étudierons les caractéristiques du marché et les évolution de prix, dans une deuxième nous démontrerons gace à l’exemple du Cameroun que le marché du cacao n’est pas optimal et enfin dans une dernière partie nous identifierons l’externalité engendrée par la production de caco en Afrique de l’Ouest, et l’intérêt d’une intervention de l’état.

La production de cacao est assez restreinte, en effet seulement quelques pays en produise et les quantités sont limitées. Ces pays producteurs sont des pays en développement, avec peu de moyen. Parmi les plus importants, on retrouve la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Cameroun et le Nigéria. Ces pays producteurs, situés majoritairement en Afrique de l’Ouest vendent principalement cettematière première agricole aux pays européens, qui assurent la moitié de la consommation mondiale. Mais depuis peu, les producteurs font face à une nouvelle demande, celle de la chine et de l’Inde qui voient leur pouvoir d’achat augmenter et qui viennent s’ajouter comme clients après l’Europe, les Etats-Unis et enfin le Japon. Cette nouvelle demande n’est pas sans moindre conséquence pour le marché du cacaoqui était déjà depuis 2010, en pleine augmentation. En 2013 on récence une large augmentation de 9% sur le marché, soit 32% de plus qu’en 2003.

A court terme cette évolution ne fait pas plaisir à tout le monde. On observe de large problèmes de production. En effet, les producteurs sont face à plusieurs problèmes, dont la non capacité à pouvoir se moderniser, au réchauffement climatique, aux coûts des récoltes beaucoup trop couteux contrairement à l’huile de palme, au cycle de production qui s’étend à 8 ans pour avoir des fèves matures, aux ravageurs qui sont des nuisibles pour les plantations, ainsi qu’aux maladies et à la terre surexploité qui devient de moins en moins fertile. De plus, la plupart des producteurs sont de petits fermiers indépendants, avec des exploitations de petite taille. Tous les facteurs présent ci-dessus sont un frein à la production. L’offre du cacao devient donc inélastique et le prix ne fait que d’augmenter. L’élasticité qui représente la variation de la demande d’un bien en fonction de l’évolution de son prix est donc chamboulé. L’offre à court terme ne peu pas augmenter car la demande des pays développés ainsi que celle des nouveaux pays comme l’inde et la chine représente une bien trop grosse quantité par rapport à ce que peuvent produire les agriculteurs.

On parle alors d’une pénurie de cacao d’ici 2020 si la demande augmente. Le cacao deviendrai alors rare, faisant évoluer le prix et pouvant amener le cacao à une étiquette de luxe.

Pour faire face les producteurs devraient planter au plus vite pour atteindre une augmentation de l’offre et permettre à la prochaine décennied’avoir une bonne base en matière de production agricole. L’investissement sur le long terme est l’une des solutions les plus sûr pour voir une évolution sur le prix. Malgré tout, cette évolution du prix peut également avoir un coté positif. En effet si la hausse du prix de la tonne de cacao s dépasse les 2 000£, le prix pourrait devenir incitatif. En 2013, le prix de la tonne en dollars US a atteint 2 564 contrairement à 2 104 en 2013. Si cette augmentation reste stable, le prix s’avérer avantageux pour l’offre. C’est-à-dire qu’il pourrait inciter les producteurs à mieux protéger leurs plantations et à augmenter les rendement grâce à des investissements comme du fertilisant ou l’achat de nouveaux hectares. Cette augmentation pourrait également permettre de créer des emplois et donc de la main d’œuvre aux agriculteurs souvent âgés car la nouvelle génération n’est pas enthousiaste face au marché du cacao. On pourrait également voir de nouveau pays producteur émerger, notamment en Afrique Centrale où la température est idéale pour la production de cacao.

Cette évolution de prix s’annonce donc quitte ou double. Si les agriculteurs décident d’investir, le cours du marché reprendrait son élasticité, et l’offre serait adapter à la demande. Régulant ainsi le prix. Si à contrario, si les producteurs ne font pas d’investissements bénéfiques sur le long terme suite à l’augmentation du prix de la tonne du cacao, cette matière première s’avérera en pénurie et donc rare d’ici les années qui arrivent. L’offre serait inélastique, et la demande supérieure à l’offre.

Malgré tout, pour assurer une homogénéité dans le marché, il faut s’assurer de son bon fonctionnement pour que celui-ci soit optimal. Prenons l’exemple du Cameroun pour démontrer le fonctionnement du marché.

Plusieurs règles s’imposent pour qu’un marché soit optimal, en particulier lors de l’échange international. Par exemple, l’un des principes fondamentaux soit que la règle de concurrence soit respectée. Or ici, elle ne l’est pas, car l’accès à l’information est restreinte voire occulté. Les agriculteurs n’ont pas accès à l’information du marché, au prix, aux caractéristiques du produit, ainsi qu’à leur concurrent. Ou sinon, ils n’ont pas les connaissances nécessaires pour comprendre le fonctionnement du marché et en appliquer les codes. Les producteurs ne savent pas négocier, et donc les entreprises qui leur achètent le cacao prennent le dessus dans la négociation. En effet les acheteurs et exportateurs sont informés pour négocier et connaissent le marché international

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