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Le luxe et la contrefaçon

Cours : Le luxe et la contrefaçon. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Mai 2013  •  Cours  •  1 054 Mots (5 Pages)  •  542 Vues

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Mais définissons tout d’abord la notion de luxe. Elle se caractérise par ce qui est coûteux, raffiné, somptueux, selon le dictionnaire. Mais rajoutons, pour qu’il devienne luxueux, le produit doit être rare, distribué à petite échelle dans des endroits spécifiques parfois prestigieux (Louis Vuitton, avec son magasin sur les Champs Elysées.)

Il est à noter que la rareté peut être organisée par la marque pour donner une valeur supplémentaire au produit. C’est par exemple le cas de certaines montres Rolex, que le fabricant distribue à très petite quantité pour créer la rareté. C’est le cas également des séries limitées et numérotées.

Parmi les articles contrefaits, nous retrouvons les bijoux.

En 2007, les douaniers de Paris sont à l'origine d'une importante saisie de bijoux, contrefaisant les marques HERMES et LOUIS VUITTON et représentant une valeur totale de près de 5 millions d’euros.

22 345 articles de maroquinerie contrefaits ont été saisis en 2000, d’après la Direction Générale des Douanes.

Et la contrefaçon des produits de luxe ne s’arrête pas là, elle touche :

- Les parfums,

- La porcelaine,

- La cristallerie,

- L’orfèvrerie,

- La haute couture,

- Le champagne,

- Etc.

Ce fléau touche particulièrement La France, où il existe de nombreuses marques de produits de luxe.

En ce qui concerne l’économie, les entreprises dont les produits ont été contrefaits, ont vu leur chiffre d’affaire diminué.

La contrefaçon limite également l’innovation des entreprises. En Europe, les saisies réalisées par les douanes françaises en 2007 concernaient pour l’essentiel des contrefaçons de marques, pour une valeur totale estimée à plus de 401 millions d’euros sur le marché intérieur. La perte directe de chiffre d’affaires pour les entreprises françaises liée à la contrefaçon a été évaluée à 6 milliards d’euros par an.

Dans le luxe, a titre d’exemple, l’entreprise Lacoste chiffre ses pertes annuelles à 228 millions d’euros, soit 6,2 % de son chiffre d’affaires. L’ensemble du secteur du luxe français souffrirait de 4 à 7 % de pertes de chiffre d’affaires en raison de la contrefaçon. Dans le domaine des cosmétiques et du parfum, le groupe L’Oréal rappelle que « dans une étude réalisée en 2000 pour le compte du Global Anti-Counterfeiting Group (GACG), la perte de bénéfice pour les entreprises dans le secteur des parfums et cosmétiques du fait de la contrefaçon était estimée à 555 millions d’euros par an. Les entreprises en subissent un préjudice important. En effet, ces faux produits abusent les consommateurs qui se détourneront de la marque. L’OCDE en 1998 estimait la part des produits de la contrefaçon dans les ventes totales du secteur des parfums à 5 % ».

En ce qui concerne l’aspect social : la contrefaçon coûte entre 30 000 et 40 000 emplois chaque année, dans notre pays, et une perte de 6 milliards d’euros pour l’économie nationale, une entreprise française sur

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