Le Marché De La Musique En France

En France, le marché de la musique est composé de deux secteurs qui sont les ventes physiques (CDs) et les ventes numérique (téléchargement sur internet sur iTunes ou Amazon par exemple). A partir de 2002 environ, le marché de la musique connait une baisse de son chiffre d’affaire. Une des causes principales de cette baisse est la propagation d’internet et du téléchargement illégal qui entraîne un conflit économique. Elle baisse également la valeur et la notion de propriété intellectuelle. L’Etat met alors en place un processus de réglementation pour essayer de ralentir ou même de stopper le téléchargement illégal : la loi Hadopi.

Tout d’abord, nous exposerons l’évolution du marché et la hausse du téléchargement illégal. Ensuite, nous étudierons la mise en place de la loi Hadopi et ses conséquences sur le marché de la musique.

A partir de 2003, nous pouvons observer une diminution des ventes globales de musique quelque soit le support (physique ou numérique). Cette diminution s’évalue à près de 60% entre 2002 et 2009 selon la SNEP. Nous pouvons également observer que la part des ventes numériques dans le chiffre d’affaire global réalisé par le marché de la musique augmente considérablement. Il est effectivement multiplié par 14 entre 2004 et 2009. Le téléchargement légal et l’achat en ligne de musique prennent donc indéniablement une place conséquente dans le marché de la musique

Nous pouvons observer un changement au niveau du comportement du consommateur. Effectivement, les ventes physiques de musique ont diminué de 54% entre 2002 et 2009 : alors qu’elles rapportaient un chiffre d’affaire de 1302 millions d’euros en 2002, elles n’apportent plus que 512 millions d’euros en 2009. Nous sommes amenés à penser que le consommateur commence à avoir une préférence pour des fichiers musicaux dématérialisés.

En 2004, l’émergence d’internet et l’arrivée du téléchargement numérique entrainent une augmentation des ventes de musique numérique. C’est là une progression du numéraire mais malgré tout, le support numérique ne dépasse pas le support physique.

Cependant, ce n’est pas seulement le comportement du consommateur qui change, c’est tout la structure du marché de la musique qui évolue. En observant les chiffres du graphique de la Snep, nous nous rendons compte que les ventes numériques augmentent lorsque les ventes physiques sont en baisse. La cause est aussi l’émergence d’un marché fictif où les échanges de bien et de services se font sur internet. Et c’est sur internet qu’apparait le téléchargement illégal partout dans le monde : aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, mais surtout en France où 85 % des fichiers sont téléchargés illégalement début 2007 contre 80 et 75% pour les deux autres pays, selon l’Institut européen de l’audiovisuel et des télécommunications. Selon lui, 55% des internautes Français avaient eu recours, en 2006, au téléchargement, qu’il soit gratuit ou payant contre 51% en 2005. L’Idate prévoit alors que plus de 20 millions des internautes pratiqueront le téléchargement illégal en 2010.

La propagation rapide d’internet facilite le téléchargement illégal qui entraîne un problème d’éthique et un problème économique et l’Etat se voit donc forcé de réagir, d’intervenir pour réglementer ce marché. L’idée était de dissuader

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