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Le marche des biscuits en France

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Par   •  28 Janvier 2013  •  1 533 Mots (7 Pages)  •  1 359 Vues

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DOCUMENT 1

LE MARCHE DES BISCUITS EN FRANCE

Date de publication: avril, 1998

RÉSUMÉ

Le marché des biscuits en France est très compétitif. En 1997, la France était le quatrième marché au monde, avec des ventes de plus de 1,7 milliard de dollars américains. Seuls les États-Unis, le Royaume-Uni et le Japon consomment plus de biscuits que la France.

Les consommateurs français comptent parmi les plus exigeants au monde, mais le marché français des biscuits peut être extrêmement lucratif une fois que le fabricant s'y est établi. La consommation de biscuits dépend beaucoup de la pyramide des âges, de la croissance de la demande de produits plus sains et commodes et des contraintes de temps de la population active.

La consommation de biscuits en France devrait progresser de 8 % d'ici 2002.

APERÇU DU MARCHÉ

Aux fins de la présente étude, le marché des biscuits comprend les biscuits sucrés et les biscuits salés (crackers).

Avec une population de 58,3 millions d'habitants, la France est l'un des principaux marchés mondiaux pour les biscuits. Même si de nombreux fabricants commercialisent leurs biscuits de manière à plaire aux jeunes générations, le principal avantage du marché des biscuits est que ces produits plaisent aux consommateurs de tout âge, en raison de leur variété et de leur commodité.

Le marché des biscuits en France est extrêmement compétitif et les consommateurs ont tendance à acheter des produits de marque, faciles à reconnaître. Cette tendance fait de la position sur les tablettes, du prix et des stratégies de vente des facteurs clés que doivent considérer les exportateurs éventuels en France.

Le marché français des biscuits est dominé par les ventes de biscuits sucrés, mais les ventes de biscuits salés ont grimpé en flèche depuis 1994. Le marché français des biscuits a affiché des ventes d'environ 1,7 milliard de dollars américains en 1997 et la consommation devrait augmenter dans les années qui viennent, à cause de la concurrence accrue sur le marché des biscuits sucrés et de la croissance continue du marché des biscuits salés.

BISCUITS SUCRES

Les biscuits sucrés représentent plus de 80 % de l'ensemble des ventes de biscuits en France. Les ventes les plus élevées dans ce secteur sont celles de biscuits au chocolat. Les ventes de biscuits secs ont décliné légèrement ces dernières années, représentant actuellement 20 % de l'ensemble des ventes de biscuits sucrés. Comme le révèle le tableau 1, les pâtes molles, les gaufrettes et les barres santé ont baissé en popularité depuis 1991.

En France, les collations sont devenues beaucoup plus fréquentes ces dernières années. Les biscuiteries françaises ont réagi à cette tendance en commercialisant davantage leurs produits dans des emballages-portions. Même si ces produits s'adressent surtout aux enfants, les emballages-portions plaisent aussi aux consommateurs qui n'ont pas le temps de prendre des repas complets.

Tableau 1. Biscuits sucrés : Ventilation selon le volume, 1991, 1994, 1996

Type de biscuits Volume (%)

1991 1994 1996

De fantaisie 35,6 37,1 39,4

« Countlines » 6,4 7,0 7,5

Goûters 20,6 21,6 21,7

Secs 23,5 21,5 20,1

Assortiments 5,1 4,9 4,5

Gaufrettes 4,0 3,7

3,2

Pâtes molles 3,8 3,3 2,9

Barres santé 1,0 0,9 0,7

Source : ERC Statistics International, Biscuits and Snacks:

World's Developed Markets: Volume 1 France, novembre 1997.

BISCUITS SALES

Partie non reproduite

FACTEURS DETERMINANTS POUR LA CROISSANCE A VENIR

Les habitudes alimentaires en France évoluent lentement depuis quelques années. Les consommateurs ont maintenant moins de temps pour prendre des repas complets, ce qui a favorisé une consommation accrue d'aliments de collation comme les biscuits. Il n'est donc pas étonnant que le marché des biscuits ait progressé, et cette croissance devrait se poursuivre, à cause de la demande des consommateurs.

Les consommateurs français mangent désormais plus souvent dans la journée. Dans un sondage récent mené par l'Université de Toulouse Le-Mirail, 81 % des répondants ont indiqué que prendre des collations entre les repas était un problème. Pourtant, près des trois quarts des consommateurs mangent entre les repas. Cette tendance se constate surtout chez les étudiants et les travailleurs. Les collations ont rendu les repas complets moins obligatoires, bien qu'ils soient encore très répandus.

Même si les Français se soucient encore beaucoup de manger sainement, une conséquence des repas modernes, plus légers, est qu'ils mangent plus souvent entre les repas. Plus de la moitié de ces collations sont prises au travail. Le marché des biscuits a réagi à cette tendance en rendant les emballages-portions plus faciles d'accès.

La sensibilisation accrue à la santé s'est traduite par une demande de biscuits plus sains. Les ventes de biscuits à faible teneur en sel et en calories représentent désormais une part appréciable du

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