Le marché des régimes en France

Etude de marché

Les régimes en France

Caroline MARY, Tana LEVEQUE et Manon BERGON

Année 2012 – Promo 2014

Le marché des régimes en France.

Au fil des années, un nouveau besoin est apparu sur le marché : le besoin de santé, d’esthétique, de perdre du poids, et de pratiquer le culte de la minceur ; il s’agit du marché générique. Jusque là, les critères d’apparence et de santé ont beaucoup évolué. En 2010, 1 Français sur 3 a suivi un régime.

A la Renaissance, la beauté concernait le haut du corps et les femmes étaient considérées comme le beau sexe. Puis au XIXe siècle, la beauté devient l’équivalent de la santé avec les préoccupations hygiénistes. Aussi, au XXe siècle apparaît la création des vacances, et avec elles s’ajoutent de nouveaux critères de beauté comme le bronzage, le corps épilé et la dictature de la minceur. Pendant l’époque contemporaine s’est développé un certain engouement pour les soins et les produits fournis par la société de consommation. Enfin, l’idéal féminin d’aujourd’hui reflète la femme active, indépendante, qui parvient à lier une carrière professionnelle avec une vie de famille. Le marché des régimes est un marché en croissance sous la responsabilité de plein de personnes : la pression sociétale, la pression publique, la pression de l’industrie et la pression des médias.

Pour atteindre les objectifs que la société fixe en matière d’apparence, les personnes pratiquent des régimes, qui forment le marché principal de ce secteur. Cependant, il doit faire face à la concurrence du marché support, qui lui est plutôt issu du marché complémentaire du sport, des ustensiles de cuisine, des balances et du marché substituable des compléments alimentaire et de la chirurgie esthétique. Le marché des régimes et le marché support forment le marché environnant, marché qui est mature est très en vogue actuellement.

Nous étudierons dans une première partie, le macro-environnement du marché des régimes en France, puis dans une seconde partie, nous en étudierons son microenvironnement.

I. Macro-environnement :

Politico-légale : Lancé en 2001, le Programme national nutrition santé (PNNS) est un plan de santé publique visant à améliorer l’état de santé de la population en agissant sur l’un de ses déterminants majeurs : la nutrition. Ses objectifs : Réduire l’obésité et le surpoids dans la population, augmenter l’activité physique et diminuer la sédentarité à tous les âges, améliorer les pratiques alimentaires et les apports nutritionnels, notamment chez les populations à risque et réduire la prévalence des pathologies nutritionnelles. Pour cela ils utilisent des outils comme des guides, des fiches conseil, des affiches et des slogans : « Manger, Bouger ».

Economique : le business de la minceur.

Socio-culturel : l’obésité est la pathologie nutritionnelle la plus forte (1997 : 8,2% d’obésité contre 12,4% aujourd’hui), enjeu qui surf sur la santé publique et qui cherche à conquérir le domaine de la santé médicale : le culte de la minceur. Evolution des modes de consommation alimentaires avec la féminisation du travail, la déstructuration des repas, la réduction du temps de repas et le développement du Snacking.

II. Micro-environnement :

A. La demande :

- Tendances : maigrir, ne pas avoir de surpoids, être en bonne santé, désir rationnel. Selon l’INSEE, nos représentations mentales ont tendu vers un amincissement de notre corps. Etre mince est un atout, une réussite.

- Segments, profil de la demande :

• Les critères géographiques : selon les régions : le nord-est de la France sauf l’Ile –de-France qui compte moins de 5% d’obèses.

• Les critères sociodémographiques :

o Le sexe : les hommes (IMC moyen = 24,5) sont plus sujets à l’obésité que les femmes (IMC moyen = 23,25) mais ce sont les femmes qui font le plus de régimes (35% contre 25%) en sachant que l’IMC moyen de bonne santé est compris entre 18 et 25.

o L’âge : les 18-65 ans.

o Catégories Socio-Professionnelles : les cadres moyens, les contremaîtres, les commerçants et les agents de maîtrise sont plus aptes à faire des régimes alors que les ouvriers et les agriculteurs le sont moins. Cela révèle que l’apparence est un facteur non négligeable dans la pratique de certains métiers.

o Le cycle de vie familial : de la jeune mariée avec au moins un enfant, jusqu’à la femme âgée, mariée et avec des enfants.

• Les critères comportementaux :

o Fidélité à la marque : forte.

o Saisonnalité : plus de régimes avant l’été pour exposer un corps répondant aux exigences de la société, après les grossesses, les opérations, l’arrêt du tabac, du sport, à partir de la ménopause, la déprime, la prise de la pilule.

o Motivations :

• 67% pour se sentir bien dans leur peau et s’habiller selon leurs désirs.

• 64% pour être en bonne santé.

• 42% pour être plus séduisant et attirant.

• 40% pour avoir une meilleure confiance en soi.

• 29% pour présenter une belle image aux autres.

• 11% pour paraître plus jeune.

o Freins :

• 39% le manque de motivation.

• 36% la crainte de la frustration engendrée par les

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